Psychiatrie

[lord-arsiel]

J'ai vu que ce thème avait déjà été abordé à travaers la schizophrénie, mais je n'ai pas encore eu le temps de lire ce sujet, et je n'y manquerais pas.

Je suis depuis toujours fasciné par le monde de la folie, seulement, vous savez, quand on est enfant on est bercé de toutes sortes d'illusions et j'avais pris la folie pour l'une d'alles et je l'avais considérée comme faussée, qu'on ne pouvais pas être aussi fou que ce que je pensais, que la folie ne pouvait pas être si interessante...
Pourtant si. Mais il est trop tard à présent pour me tourner vers la psychiatrie, mais je vais faire du cinéma et j'espère pouvoir rentrer dans ce monde à travers des documentaires ou des films sur ce sujet.
Pourquoi est-ce que ça me fascine... Je ne sais pas, mais ce n'est pas l'objet de ce sujet.

La psychiatrie est un moyen de soigner des malades, mais ils emblerait tout de même qu'on papillone un peu et que ce soit encore un sujet de recherche très difficile. Je suis en ce moment entrain de lire "de la folie" de Georget. C'est de la fin du XIXeme siècle, mais c'est quand même très moderne. Trop. Car ce que je sais de la psychiatrie, c'est la psychiatrie telle qu'on la pratiquait dans les années 80 (voir "vol au dessus d'un nid de coucou" et "Le pavillon des enfants fous") et j'ose espérer qu'il y a eu une certaine évolution depuis ces temps, mais je ne pense pas qu'on ait fait des progrès fulgurants, malgrès une meilleure connaissance du cerveau.

Une des abération de la psychologie me semble être la première règle énoncée par Georget et qui est, j'en suis quasiment sûr, toujours une des prmières règles de la psychiatrie aujourd'hui : "ne jamais exercer l'esprit des aliénés dans le sens de leur délire". Pourtant, ne serait-ce pas plus efficace d'aller au contraire dans le sens des délires des aliénés pour les accepter et les faire se tourner vers leurs propres problemmes ? C'est ce qu'a essayé de faire l'anti-psychiatrie qui a remporté un certain succès dans les années 80 et qui était dénigrée par tous les psychiatres. Elle a quasiment totalement disparue en france (il reste me semble-t-il un hôpital d'anti psychiatrie en frace). Pouratant cette méthode me semble réellement plus efficace et plus logique. Ma mère a lu un livre à ce sujet, le témoignage d'une femme qui s'est sortie de sa folie de cette manière. Mais la santé en france a toujours été dominée par les grandes institutions qui veulent garder le pouvoir qu'elles ont réussis à établir.

Une autre chose me choque : on cherche toujours la cause dans la folie dans l'organe du cerveau, comme une cause physique, mais la cause psychologique n'est pas la principale voie de recherche et de guérison d'après ce que je peux lire dans "de la folie", mais il date du XIXeme, ne l'oublions pas.

Voila, quels sont vos avis quand à la psychiatrie et la manière dont elle est pratiquée aujourd'hui ?

[Astachoux]

je ne connaissais pas l anti psychiatrie mais je trouve ca super interessant!
c est drole car c est la methode utilise contre les mythomanes, alors que ca a plutot l effet inverse dans leurs cas.
en fait je pense que les deux methodes sont viables mais qu elles ne sont pas utilises selon les bons cas.
un mythomanes, si tu commences a partir plus loin que lui dans son delire et a grossir tellement la chose que meme lui ne peut plus le supporter, il redescend bien vite sur terre.

[musashi]

La grande question me semble une évidence, étant complètement à la masse moi-même, oui je pars du principe qu'on est toujours le fou d'un autre; la question donc est de savoir: mais qu'est-ce que la folie, où est la frontière?

[Hysteria]

J'imagine toujours la psychiatrie de manière ... glauque. Genre des murs blancs, des tas de cachets, des personnes qui vous parlent mais qui ne comprennent rien, une vie ennuyante et morne. Je ne sais pas si l'anti-psychiatrie peut servir à quelque chose, aller dans le sens du malade peut etre dangereux et cautionner sa folie. Imagine que tu dis à un sociopathe qui réagit selon des pulsions meurtrière ou à un parano qu'effectivement tout le monde lui veut du mal ... comment penses tu qu'il réagira ?
Je ne cautionne pas non plus les tas de médicaments qu'on donne aux patients comme si ca pourrait les aider. C'est un peu comme les anti-depresseurs auxquels on devient accro, c'est juste une facon de déplacer le " problème."
Il faudrait peut-etre davantage s'interesser aux patients et essayait de parler, de connaitre la cause de ce problème qui est effectivement pas toujours en rapport avec le cerveau. Enfin la folie ca reste encore un mystère, esperons qu'on puisse trouver une véritable solution à tout cela !


Quant à ta remarque Musashi, c'est vrai qu'il faudrait se poser la question " qu'est ce que la folie ? " Malheureusement si on suit ce qu'il se passe aujourd'hui, je devrais te répondre ce qui ne correspond pas aux moeurs de la Société, ce qui est bien trop different à la norme ( il faut entendre par norme, la majorité ).

[ema]

La médication à beaucoup évoluée, elle cible plus précisément la partie du cerveau qui a pris le dessus par rapport au reste. Ils sont moins légumes. Mais quand une roue est en pleine vitesse il faut parfois un temps pour quelle retrouve une vitesse correcte.
On commence de plus en plus à travailler avec les familles. On ouvre également des structure hors Hôpital afin de les aider à s’intégrer dans l’extérieur, des appartements thérapeutiques puis communautaires arrivent ( la différence entre les deux c’est que l’un est très suivi par le corps médical alors que l’autre qui est souvent une suite logique et l’est plus par le social) afin qu’ils deviennent autonomes et responsables.
En ce qui concerne la budgétisation, il y a des curateur puis des tuteurs ( la différence est là aussi vis à vis des encadrements qui sont de plus en plus souple en rapport avec leurs conscientisations des contraintes obligatoires : Frais fixes, nourritures, …).
Des encadrement pour une rééducation, réinsertion, apprentissage se fait. Mais il est vrai que c’est long et encore trop géré par des pontes qui ne veulent pas se remettre en question, ni avoué qu’il ont tord de plus parfois cela leur va de manipuler des humains.
Mais heureusement que dans mon travail j’ai rencontré des spy … qui veulent du bien et c’est déjà pas mal.