diamant a écrit :Je trouve quand même assez aberrant de prôner un retour à la torture... Faudrait quand même voir de ne pas exagérer !
Vous savez qu'on estime que le noyau dur en matière de droits fondamentaux sont au nombre de 5 droits :
- droit à la vie
- droit de ne pas être torturé ni de subir de traitement inhumain et dégradant
- interdiction de l'esclavage ou du travail forcé
- non rétroactivité de la loi pénale plus sévère
- droit à ne pas être jugé ou puni deux fois
Et donc ces droits intangibles ce sont vraiment des droits forts auxquels on ne peut JAMAIS déroger.
En gros ce serait vraiment un gros pas en arrière pour nos démocraties que d'y revenir...
Enfin bref, chacun son avis hein, mais il ne faut peut être pas exagérer tout de même...
Et le supplice de la baignoire, ce n'est pas une torture peut-être?
Pourtant, la démocratie parmi les démocraties, exportant même son Glorieux Système Démocratique partout dans le monde, vient de le réadopter.
Mieux, je considère que la société est l'unique responsable des gens qu'elle n'arrive pas à intégrer. Les déviances violentes des personnes, témoignent de la violence reçue par celle-ci, depuis la naissance au sein de la société. Selon les esprits, certains supportent moins bien que d'autres, et ça donne des "fous".
Enfin, entre celui qui a une crise de nerf et celui qui viole des gosses, on a quand même tout un éventail de folies qui ne doivent pas forcément toutes être mises sous la responsabilité "de la société". Il y a aussi une part de responsabilité personelle. Sinon, autant laisser les criminels en liberté et juger "la société" à chaque fois qu'un crime est commis.
je considère qu'il y a des cas irrécupérable. L'un des exemple les plus flagrant est Patrick Henri, l'un des premier homme à avoir échapper à la peine de mort. Cet homme a eu un diplôme en informatique, à sa sortie de prison, un patron accepte de l'embaucher, et qu'est ce qu'il trouve le moyen de faire, à sa sortie de prison ? Il va faire du trafic de drogue... Si ce n'est pas un exemple de personne qui a eu ses chances et qui n'a pas su les saisir...
Tu le tuerais pour un trafic de drogues? Même au FN ils n'osent pas, ils se servent au moins de la peur du délinquant sexuel ou du pédophile, ce qui choque quand même beaucoup plus.
De même, quand on coupait la main du voleur, c'était certes barbare comme méthode, mais le gars réfléchissait à 2 fois avant de voler à nouveau...
C'est d'autant plus vrai lorsqu'on le grille sur la chaise. Malheureusement, si ça le fera réfléchir, ça ne fait pas réfléchir les autres criminels.
C'est bien beau d'avoir des discours théoriques du style "on a pas le droit de tuer un membre de notre espèce", mais en attendant, les détenus ont la vie relativement belle en prison (sinon il y aurait beaucoup moins de récidive...),
Oh, oui, je suis certain que tous les criminels qui récidivent veulent retrouver leur douce prison...
De toute manière, cet argument ne tient pas. Dans les pays où il y a encore la peine de mort, il y a encore des crimes. Pourtant, quand tu risques de te faire tuer, c'est quand même autrement plus sale qu'une prison.
La prison à vie, même pour les multi récidivistes n'éxiste plus...
Ca tombe bien, Sarkozy a prévu une loi sur la peine d'enfermement illimitée pour les multi récidivistes! Chic.
***Ajout :***
Tsukiyojin a écrit :A partir du moment où l'un d'entre eux enfreint une règle de manière grave, il devient étranger à cette société parcequ'il refuse de se comporter selon ses règles, et il devient même un danger pour la société toute entière.
Certes mais c'est aussi le rôle de la société de reprendre ses membres qui ont fauté. Puisque c'est elle qui éduque ses membres, savoir qu'un des leurs a fauté est la preuve par A+B que l'éducation (en tous cas, une des institutions fondatrices de l'enseignement) cloche quelque part. Du même coup, supprimer le membre est un aveu de la société qui refuse de se regarder en face. Réagir a un obstacle en le supprimant purement et simplement est une réaction purement animale, qui va à l'encontre de l'éthique d'une société civilisée.
Après tout, n'y a t-il pas de meilleure victoire que de convertir l'autre à sa cause ? (Merci aux KOTOR pour cette citation qui tue)
Si tu veux rentrer dans le débat purement abstrait, allons-y! Apparamment, je n'ai pas été assez clair, je vais développer un peu...
A partir du moment où un membre d'une société enfreint ses règles, il refuse ce qui fait les fondements mêmes de cette société, et il refuse par conscéquent d'y adhérer. Il se détache, en quelque sorte, de cette société, et devient même son ennemi, car il en transgresse les règles. A partir de là, la société n'a plus aucun devoir vis-à-vis de celui qui s'en est affranchi, au contraire, en remettant en cause ses règles, il remet en cause l'existence de la société toute entière, car il en ronge les fondements. C'est donc un devoir pour la société d'éliminer ou du moins d'éloigner l'élément hostile, pour sa propre sauvegarde.