Nous n'en sommes pas encore au clonage d'êtres humains...
Je vais volontairement laisser de côté la vivisection pour les produits cosmétiques, pcq tuer des animaux pour que bobonne ait la peau du c..ou bien tendue, je n'accroche pas...
Les cellules souches, un remède miracle contre la vivisection ? Non, pas dans tous les cas. Les cellules souches pourraient permettre de régénérer certains tissus ou organes, mais pas de lutter contre un virus, un parasite, ou même un cancer invasif...
L'étude d'une cellule isolée non plus ne permettrait pas d'en venir à bout, à cause de multiples facteurs d'inter-relation entre les cellules, ainsi que de facteurs "psychologiques" comme le stress.
Alors oui, ça peut marcher dans certains cas, mais parfois la vivisection est impérative, incontournable. La modélisation par ordinateur non plus, car nous ne sommes pas des machines, et on ne peut pas nous mettre en équation... Pas simplement pour des problèmes économiques, mais bien pcq c'est impossible !
L'IRM, la scintigraphie, le scan etc ne sont que des techniques d'imagerie, Pasteur n'aurait pas pu trouver comment lutter contre la rage avec ça.. Ce que je veux dire, c'est que même en améliorant les moyens techniques, il y a et il y aura TOUJOURS des paramètres qu'on ne pourra prendre en compte qu'avec l'expérimentation animale.
Oui, il y a des différences entre le métabolisme du rat, du lapin ou même du singe, et notre métabolisme. Mais on les connait, globalement. On sait que des molécules utilisées à certaines doses sont létales, mais sont bénéfiques à plus faible concentration. Etc.
Jyuza a écrit :es anti depresseur sont succeptible de pousser au suicide
Non, du tout ! Le problème vient de la surconsomation des antidépresseurs (pas le fait qu'une personne en prenne trop, mais que les médecins en prescrivent trop de manière générale... [mais peut-on vraiment les blâmer quand le patient en fait la demande ? Si le médecin refuse, le patient ira en voir un autre... :/ ]) : dès que quelqu'un "va mal", on lui file des cachets. Or, un antidépresseur ne fait que réguler un déséquilibre hormonal. Mais les cas purement métaboliques sont très rares (... voir n'existent pas, mais je préfère ne pas rentrer dans le débat) ! Une dépression pcq ta femme s'en va avec les gosses, ou pcq tu es viré.. ça n'a rien à voir avec un déséquilibre en hormones. Et pourtant on te file les cachets au lieu de te faire une psychothérapie. Ca ne va donc rien te faire, et tu vas te suicider quand même.
Petite analogie : si j'ai envie de me tuer en voiture, ce n'est pas pcq tu vas me mettre une ceinture de sécurité que je ne vais pas continuer à avoir envie de me jeter dans le ravin. Et ce n'est pas cette ceinture qui va m'en empêcher.
Le problème vient encore une fois de la surconsommation en médocs, qui est purement un problème social, d'éducation. "Ca fait bien" de prendre du Valium... Ca veut dire que "ce que j'ai, c'est sérieux, regardez !". Mais ça ne résoud pas tous les problèmes... La médecine n'est faite que pour soigner les maladies, mais on voudrait qu'elle permette de faire disparaitre "tout ce qui va mal".
Pour ceux qui disaient que les nouveaux produits n'étaient pas forcément meilleurs que les précédents, il est impossible d'obtenir l'AMM (autorisation de mise sur le marché) si le nouveau produit n'a pas fait ses preuves par rapport aux anciens standards de référence, et là on se trouve face à trois grands cas : soit le nouveau médicament est plus efficace (au lieu de détruire 60% des tumeurs, il va en détruire 75%), soit la tolérance sera superieure (moins d'effets secondaires, ou toléré par certaines personnes [car certains sont "allergiques" au médicament standards]), soit tout simplement le standard n'existe pas (comme on arrive à soigner de plus en plus de maladies, on n'en meurt plus, et on vit jusqu'à un âge où on développe d'autres maladies, autrefois rares ; par exemple, l'ostéoporose ou les cancers étaient autrefois des maladies assez anecdotiques alors qu'elles deviennent monnaie courrante... il faut donc trouver comment lutter contre... il y a également le cas où les maladies sont liées à des mutations ou recombinaisons tout à fait naturelles entre différents organismes pathogènes, créant de nouvelles maladies).
Pour ce qui est de l'accident thérapeutique, c'est un problème un peu plus complexe... Et qui n'a pas vraiment de rapport direct avec la vivisection, au contraire. C'est lié à la durée des brevets : elle est fixe, alors que le temps de développement d'un nouveau médicament s'allonge. Le but de l'industrie pharmaceutique est alors d'obtenir le plus rapidement l'AMM pour pouvoir rentabiliser les dépenses effectuées. La tendance est donc à sauter les premières phases de test (modélisation, expérimentation animale, etc) pour arriver le plus vite possible au stade du commerce. Mais au final, on se retrouve à tester une molécule "pas sûre du tout" sur des êtres humains. Et là, c'est le drame... Normalement, ça ne peut pas arriver, nul doute que la commission chargée de vérifier les tests a subi un ptit graissage de patte pour aller plus vite... Donc, au contraire, si le stade de la vivisection avait été mieux observé, il n'y aurait pas eu de problème.