[Gallerie] Omnidrôme

103e s'est émerveillée du côté artistique de l'Homme. Qu'en est-il du vôtre ? Faites partager vos oeuvres, écrites, visuelles ou auditives. <br /><font color="red">/!\Attention !/!\</font> Veillez à ne poster que vos propres créations. Lire le topic sur les droits d'auteur avant tout.

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Renard_Blanc
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[Gallerie] Omnidrôme

Message par Renard_Blanc »

- Vous voulez voir de quoi je suis capable ?
- OUIIIIIIIIIIIIIIII !
- Vous voulez lire mes écris ?
- OUIIIIIIIIIIIIIIII !mégalo
- Quoi ? Qui as dit mégalo ? Ce n'est pas parce que je me fais une petite ovation tout seul en guise d'intro qu'il faut me jeter la pierre :mrgreen:
Bon allez c'est partit.
Voici une série de nouvelles, dont je lâcherais un épisode de temps en temps ici, pas forcement régulièrement, il se peut que ces épisodes soient entrecoupés par d'autres histoires, en tout cas voici le premier Episode :

Episode 1 : Pilote
Quel Toupet !
Il manque pas d'air celui-là, j'allais me suicider gentiment, en sautant de la fenêtre du bureau de mon patron quand cet espèce d'énergumène volant m'a rattrapé au vol.
- Lâchez Moi !
- Si je vous lâche vous allez vous écraser par terre !
- C'est le principe du suicide par défenestration !
Il me pose sur le toit d'un immeuble voisin, je m'apprête à me jeter à nouveau dans le vide quand il m'interrompt :
- Pourquoi vous voulez vous suicider ?
J'ai très envie de sauter mais j'accorde de satisfaire sa curiosité :
- Scénario classique : vie de merde, boulot de merde, je m'ennuie et je me rends compte qu'il est trop tard pour réaliser mes rêves de gamins. Et vous, pourquoi voulez-vous me sauver ?
- Réflexe de préservation de mon espèce je suppose.
Soudain, une question qui aurait dû me venir à l'esprit beaucoup plus tôt germe en moi :
- Mais au fait, comment vous m'avez sauvé ?
- J'ai volé à votre secours, tout simplement.
- Ouais ça j'ai bien vu, et au sens propre du terme en plus, mais comment vous avez fait pour voler ?
- J'ai réaliser un rêve !
Ma curiosité devient plus forte que mon envie de mourir :
- Comment ça ? Expliquez moi !
Il hésite...
- Oh et puis après tout, ce serait égoïste de garder mon secret pour moi, et puis si ça peut vous donner l'envie de vivre, ne serait-ce que pour essayer...Ce sera déjà ça de gagné.
Il est énigmatique, je n'aime pas ça, mon envie de sauter reviens...
- Vous êtes vous déjà réveillé après un rêve, en ayant l'impression que certains éléments de votre rêves soient encore là ?
Il m'énerve.
- Évidement, ça arrive à tout le monde, je vois pas le rapport, accouchez, comment faites-vous ?
- Il est important de comprendre ça pour y parvenir.
- Admettons, et alors ?
- Alors imaginez une seconde que tout ça, les éléments de votre rêve que vous retrouvez en vous réveillant, imaginez qu'ils soient vraiment là, que vous les ayez ramené de votre rêve.
- Bein c'est des conneries, au bout d'un moment on s'aperçoit que ces "éléments" ne sont pas vraiment là, et ils disparaissent !
- Justement, il suffit de continuer de croire qu'ils sont vraiment là pour qu'ils restent !
- Quoi ?
Il sort un objet de sa poche.
- Voyez cette montre, je l'ai ramenée d'un de mes rêves, c'est le premier objet que j'ai ramené, quand je me suis réveillé, je la tenais dans ma main, exactement comme dans mon rêve, j'ai d'abord crus que je rêvais encore, et que cette montre allait disparaître quand je serais complètement réveillé, mais j'ai continué à la regarder, et elle n'a pas disparue, au bout d'un moment à la fixer je me suis rendu compte que je la sentais dans ma main, je l'ai serré, elle était bien là.
- D'où venait-elle ?
- De mon rêve, elle s'est matérialisée dans ma main, elle s'est réalisée, elle venait tout droit de mon rêve, tout comme mon pouvoir de lévitation.
- C'est des conneries !
- Vous n'avez que ce mot à la bouche, je vous dis que l'on peut ramener des choses de nos rêves, et si on y crois, ils finissent par rester définitivement.
- N'importe quoi.
- Je vous dis ce que je sais : les rêves peuvent être réalisés, pourvus que l'on y crois suffisamment, faites en ce que vous voulez, je réponds à votre question, je vous explique pourquoi je vole, si la vérité ne vous plaît pas, trouvez un mensonge pour l'expliquer.
Il marche devant moi, au dessus du vide maintenant.
- Si vous êtes curieux, retrouvez moi demain.
- Où et quand ?
- Disons ici, disons même endroit même heure.
- Je bosse moi demain à cette heure !
- Et aujourd'hui alors ?
Il à raison, aujourd'hui aussi, j'avais simplement pris mon après midi pour me suicider.
Il s'envole comme une fusée.
La suite arrive.
En attendant ne soyez pas indulgent dans vos critiques, je les attends avec impatience.
Oh, je me rends compte que j'ai oublié d'expliquer le titre du topic : Omnidrôme.
Et bien ça veut dire qu'il y aura un peu de tout dans ce topic, quelque-soit l'art ou le sujet dans lequel je me lancerais, je vous le ferais partager ici.
Maintenant, à vos clavier :
- LYNCHEZ MOI !!!
- OUIIIIIIIIIIIII !
- Qui as dit oui ? Encore le même qui avait lancé mégalo tout à l'heure je suppose...Bon heuu, allez je vous laisse.

***Ajout :***

Hop, la suite :
:mrgreen:

Episode 2 : Le gout de la vie
Le soir même je décide d'essayer, on ne sais jamais, des fois que ça marche.
Je programme mon réveil 10 minutes plus tôt pour ne pas être réveillé quand il sonnera, comme j'en ai l'habitude.
Je m'endors, seul, en repensant à ma fille, restée chez ma femme...mon ex-femme, je commence à regretter de ne pas avoir sauté tout à l'heure.
6h20, mon réveil me sort d'un rêve de chauffeur de taxi, je récupère le pendentif du rétroviseur et...Et mais attendez, ce pendentif n'existe pas, OK, je le sens dans ma main, je le vois...je vais le poser sur ma table de nuit et sortir prévenir ma femme...ex-femme.
Je prends le téléphone et compose son numéro, une voix à peine éveillée me répond :
- Allô ?
- Chérie je viens de découvrir un truc incroyable, je ne suis pas sûr de ce que j'ai vu...
- Rappel moi plus tard, quand tu seras sûr, on est plus ensembles...
Ce qu'elle me dit me fait un choque, pendant une seconde j'oublie le pendentif.
Elle enchaîne :
- Il faut que tu perdes l'habitude de m'appeler aussi tôt !
- Oui désolé, je...je te rappellerais plus tard.
Elle raccroche, moi aussi, puis je monte dans ma chambre, le pendentif à disparut.
La matinée se déroule plus qu'habituellement, je me fais engueuler par mon patron etc...
L'après midi, je n'oublies pas mon rendez-vous avec l'homme volant, je cours vers l'immeuble d'en face, sur le toit duquel on s'était rencontrés la veille et qui n'es autre que le siège d'une entreprise concurrentielle de celle dans laquelle je travaille. Je me demande si mon patron m'épie de sa fenêtre, je me demande ce qu'il en pense...
j'arrive sur le toit, pile à l'heure, mais personne ne m'attend, il doit être un peu en retard, j'attends encore un peu.
Cela fait maintenant 5 minutes que je l'attends, je suis excité et impatient de lui parler de l'histoire du pendentif, il va pouvoir m'éclairer.
10 minutes, et toujours personne à l'horizon, je commence à me demander si je n'ai pas rêvé tout cela finalement, le pendentif, l'homme volant, mon pseudo suicide et mon sauvetage miraculeux...
15 Minutes, toujours personne, c'est sûr, j'ai imaginé tout cela, quel imbécile, finalement je vais me faire virer pour avoir quitter mon boulot sans raison pour me rendre sur le toit de la concurrence. Non, cette décision je l'ai prise une fois, même en rêve, je peux le refaire, je peux sauter, et l'endroit s'y prête parfaitement.
Je me place sur le bord du toit, je fermes les yeux, j'attends, au bout d'un moment je vois les premiers badauds s'attrouper en bas, de minuscules fourmis, venues épier ma mort. En très peu de temps ils sont rejoins par de nombreux autres, si je m'écrase sur l'un d'eux, je risque fort de le tuer dans la foulée.
Je crie pour les prévenir, ils ne bougent pas un sourcil, ils ne m'entendent pas, je suis trop loin, tant pis, je vais sauter, ils n'avaient qu'à se pousser après tout, ce n'est pas de ma faute s'ils sont stupides.
Je saute, et je tombe, mais seulement sur une dizaines de mètres, puis je remonte, et je me pose sur le toit. L'homme volant, une fois de plus il m'a sauvé la vie.
- Qu'est-ce qui vous prends ?
Je regarde ma montre et décide de ne pas répondre à sa question, c'est difficile de dire à quelqu'un qu'on a remis son existence en question. Je me contente donc de lui lancer :
- Vous êtes en retard !
- Oui bien vous n'êtes pas tout seul sur la planète, vous pouvez bien attendre 5 minutes !
- Une demi-heure !
- Peu importe.
- Bien, vous comptez me le révéler votre grand secret ?
- Je l'ai fais hier, la seule chose qu'il me reste à vous apprendre ce sont les...modalités d'emploi. Au fait, je m'appelle Christophe.
- Moi c'est Théodore.
- Enchanté.
- Vous allez peut-être pouvoir m'éclairer, vous êtes certainement le seul à pouvoir le faire : J'ai essayé votre truc, presque malgré moi, j'ai ramené un pendentif...
- Excellent, du premier coup, même après avoir compris le principe il m'a fallut m'y reprendre à plusieurs fois avant de ramener définitivement un objet.
- Ouais sauf qu'au bout d'un moment le pendentif avait disparut !
- Combien de personnes sont au courant de ça ?
- Juste moi, pourquoi ?
- Voyez vous, le fait de croire à un objet peut le faire exister, mais il n'existe que deux méthode suffisamment persuasive pour vous persuader qu'une chose existe : les rêves et la réalité.
- Et alors ?
- Alors, vous êtes le seul à avoir rêvé de ce pendentif, par conséquent, pour le reste du monde, ce pendentif n'existe pas. Par conséquent, si pendant une fraction de seconde vous avez vous même cessé d'y croire, il cesse d'exister, car personne ne crois en lui.
- Et donc c'est parce que mon attention s'est portée sur autre chose qu'il a disparut ?
- En gros oui, mais si quelqu'un d'autre avait vu ce médaillon, ou l'avait touché, ou si quelqu'un d'autre était persuadé de son existence, il serait encore là.
Il commence à m'intéresser.
- Donc si je rêve d'un million d'euros et que je me réveille avec, il suffit que je montre ma fortune à quelqu'un pour que je devienne riche ?
Il sourit.
- Ce n'est pas si simple de garder des éléments qui demandent autant de précision lorsque l'on quitte un de ses rêves, et on ne choisis pas ce dont on rêve.
Dommage.
- On ne peut donc pas matérialiser ce que l'on veut.
- Uniquement ce qui se trouve dans nos rêves et qui reste un peu au réveil, rien de plus.
- C'est déjà pas mal, mais ça n'explique pas comment vous volez.
- J'ai rêvé que je volais, et à mon réveille, je me suis dépêché d'essayer, je suis passé en volant devant quelques badauds pour pouvoir garder ce pouvoir, et voilà.
- Intéressant.
- Je dois y aller Théodore, on se reverra certainement, en attendant...amusez vous, mais faîtes attention, cette pratique peut-être dangereuse dans certaines situations.
Il s'envole de nouveau vers l'horizon, sans me donner plus d'explication.
Je n'ai jamais eu aussi hâte de dormir.
Demain matin j'essaierais de ramener quelque chose, même un tout petit truc, juste pour vérifier que ça marche, et j'irais le montrer à tout le monde !
Pas de commentaire????
C'est pas vrai, Bernard Sort un nouveau bouquin et on ne lit plus rien d'autre... :mrgreen:
Bon allez, on va dire que je ne vous ai pas laissé assez de temps...
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Krow
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Message par Krow »

Quelques fautes de frappes (a un moment il manque même un mot).
Très intéressant, me fait penser à une nouvelle de Lovecraft même si ce n'est pas le même univers....

Bref, moi, j'attends la suite :mrgreen:
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:diable:
Renard_Blanc
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Message par Renard_Blanc »

C'est en cours.
Pour les fautes...je vous donne ça brute de décoffrage, à peine passé par le dictionnaire automatique. En gros c'est de l'inédit, mais je prends note, merci.
:wink:
La suite c'est pour ce soir ou demain.

***Ajout :***

Et d'ailleurs la voici :

Episode 3 : Pas de chance
Pas de chance, cette nuit je n'ai pas rêvé, ou alors mes rêves se sont estompés si vite que je n'ai pas eu le temps de m'en rappeler...
Bah, c'est peut-être mieux comme ça, Christophe avait bien dit que ça pouvait être dangereux, avec la chance que j'ai il me serait arrivé des bricoles.
Je ne vais même pas au bureau aujourd'hui, je vais me faire virer mais tant pis, j'ai enfin trouvé de quoi mettre du piment dans ma vie je ne vais pas aller la rendre monotone !
A la place je fais des recherches sur le Web, voyons voir :
Sciences Occultes et chamanisme...Mouais, pas franchement crédible...Quoique, il va falloir que je redéfinisse ma conception du crédible avec ce que j'ai apris.
Enfin ce que j'ai apris à au moin le mérite d'avoir l'air logique.
Cherchons plus loin...Le peuple des rêves, par Bernard Razorback, qu'est-ce que c'est que ça ?
Intéressant, ce type a une approche à la fois scientifique et philosophique, voilà qui mérite de s'y pencher un peu plus...mais plus tard.
Pour le moment il faut que je retrouve Christophe, et je crois savoir par ou commencer.
- Allo, Fred, tu m'as bien dit qu'à météo france vous étiez aussi bien équipés que la nasa ?
- Ouais, pourquoi ?
- J'aimerais pister un...OVNI, c'est possible ?
- Donne moi un lieu et un instant par lequel il est passé et je remonte jusqu'à l'endroit d'où il venait.
- Ok, alors je te dis hier sur le toit de l'immeuble en face de là où je bosse, vers 14h.
- Ça roule, je te rappel d'ici peu ?
- Combien de temps il te faut ?
- Ça dépend d'où il venait ton OVNI.
- Ok, bon bein appel moi sur mon portable, je serais surement partis.
- C'est noté, à tout-à l'heure.
- Merci.
Je raccroche et je vais scruter le ciel depuis un endroit suffisamment haut pour voir toute la ville, la tour où je bosse fera l'affaire.
Arrivé sur le toit j'ai de nouveau cette envie de sauter, je me demande si c'était bien une tentative de suicide où l'attirance du vide.
Un chose est sûr, cette fois j'ai les idées suffisamment claires pour ne pas retenter le coup.
Personne à l'horizon, du moins dans les airs, il commence à faire frais.
Mon téléphone sonne, je décroche :
- Allo ?
- C'est Fred, je suis désolé mais impossible de te renseigner, il se trouve qu'hier il y avait une panne du satellite, toute la ville est comme recouverte d'un voile noir.
- Tu as essayé avant-hier à la même heure, au même endroit ?
- C'est bizarre que tu me demande ça, avant-hier il y avait exactement la même panne, j'ai vérifié, ça a l'air de se reproduire tous les jours, c'est peut-être une panne du satellite, je dois te laisser, ça inquiète les patrons, tout le monde est sur la brèche.
- Ok, pas de problème, désolé du dérangement, Salut.
Je raccroche, cette fois il fait vraiment froid, et toujours personne à l'horizon, tant pis je reviendrais plus tard.
Je rentre à mon apart, cent-vingt mètres carrés à deux pas du centre ville, je ne vois vraiment pas de quoi je me plains.
Retour au PC, Bernard Razorback et son peuple des rêves.
Les Sénoïs, dans leur société les rêves avaient une telle importance qu'ils influençaient directement leur vie quotidienne, pour ne pas dire qu'ils axaient principalement celle-ci autour de leurs rêves.
Apparemment le rêve du vol était le plus prisé, le premier vol onirique était leur équivalent de notre baptême.
Et bien il ne se dérange pas notre Christophe.
14h, je mange un morceau vite fait et je retourne en ville, je sais où je pourrais avoir un aperçut de ses sensations : la tour de l'office.
Pile à l'heure, le rendez-vous des base-jumpers, je les connais, j'en fais partie, depuis peu.
Arrivée en haut, il fait sérieusement froid.
- Salut Théo, ça faisait longtemps qu'on ne t'avais pas vu dans les airs.
- Salut, j'étais...pas dans mon assiette.
Quelle expression étrange.
- Hé, le nouveau, viens voir, je vais te présenter un pote d'enfance.
Le nouveau en question se retourne pour me saluer, quelle coïncidence, Christophe.
- Je t'avais dis qu'on se reverrais.
- Vous vous connaissez ?
- Un peu, l'énergumène s'est proposé de m'apprendre à voler figure toi.
Tout le monde prend évidement la phrase au second degrés, sauf Christophe et moi.
- Bien, à défaut de voler, il va pas falloir trainer à sauter, les flics vont débarquer.
- Chris, tu ferme la marche.
Il fait maintenant nuit, tout le monde se met en place, moi aussi.
Chacun s'élance dans le vide...moi aussi.
Modifié en dernier par Renard_Blanc le ven. oct. 26, 2007 10:32 pm, modifié 1 fois.
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KrapuLéo
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Message par KrapuLéo »

J'aime beaucoup tes nouvelles ! C'est assez original et on a toujours envie de savoir la suite. Par contre il y a quand même quelques fautes d'orthographe mais bon on ne va pas chipoter. Vivement la suite !
Krow
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Message par Krow »

Ah ! Christophe est devenu Christian?

lol je te taquine

Comme tu peux le constater je suis la progression de cette nouvelle avec intéret.
Il y a une sensation de vitesse très intéressante dans ta façon d'écrire....

Au plaisir de lire la suite bientot :wink:
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Renard_Blanc
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Message par Renard_Blanc »

Ah pour Christophe je suis désolé, en réalité j'ai changé en cour de route et je n'ai pas pensé à tout remplacer, je vais corriger cela.
Pour ce qui est de la sensation de vitesse...ça vient certainement du fait que j'écris à peu près en même temps que me viennent les idées, donc ça va effectivement très vite, je ne vous cacherais pas que j'ai mal au poignets mais là ou la douleur encombre mes avant bras, quelques méga-octets se libèrent dans mon esprit, si je n'écrivais pas je crois que ma tête exploserait.
Je ne vous livre pas la suite ce soir mais une annexe, que voici :

Annexe : Rêvalité
Quel est le plus réel, le rêve ou la réalité ?
La réponse semble aller de soi, cependant une histoire tirée de la tradition chinoise remet quelque peu en cause le principe de réalité :

« Un homme rêve qu’il est un papillon. Il voltige légèrement de fleur en fleur, ouvrant et refermant ses ailes, sans le plus léger souvenir de sa nature humaine.
Quand il se réveille, il s’aperçoit avec étonnement qu’il est un homme. Mais est-il un homme qui vient de rêver qu’il était un papillon ou un papillon en train de rêver qu’il est un homme ?
On dit qu’il ne put jamais répondre à cette question. »

Plus récemment, des ½uvres telles que « Matrix » ou « L'effet Papillon » ont repris ce principe.
Une théorie propose que nous n'existions que dans l'imagination d'une personne qui n'en aurait pas conscience, en somme, nous ne serions que les personnages du rêve d'un des six milliards d'humains de cette planète.
L'apocalypse, qui étymologiquement signifie la levée du voile, serait donc l'instant où cet humain en particulier qui nous rêve, se réveillera et cessera de nous faire exister.
Il peut donc être comparé à un Dieu inconscient de son pouvoir.
Évidement, si cela vous semble plausible vous devez être légèrement effrayés, à moins qu'il ne vous imagine pas effrayé par la nouvelle (voilà une situation assez paradoxale), d'autant plus que la seul chose que vous puissiez faire c'est espérer qu'il ne se réveille pas trop tôt, si tant est qu'il veuille bien vous imaginer l'espérer...

- Ouaou, j'ai fais un rêve, ça avait l'air si réel...
- C'est le propre des rêves non ?
La suite arrive, j'ai fais cette annexe car je trouvais important de parler de ça pour la suite de l'histoire, et en même temps je trouvais cela tout à fait approprié sur ce forum étant donné que Bernard Werber fait de même dans ses livres (je n'ai pas la prétention de me hisser à son niveau pour autant) :mrgreen:
Bon allez, la suite me trotte dans la tête, il faut que j'aille écrire...

***Ajout :***

J'ai Omis de préciser que cette annexe n'est pas non plus inutile dans la mise en page, elle permet de se retrouver avec une configuration qui me plait mieux (Pour l'export en PDF). :wink:

***Ajout :***

Ouaaaaaaaaaaa, je suis en forme ce soir, voici le quatrième épisode :

Episode 4 : Les choses se corsent
Deux-cent mètres, à pied c'est long, mais lorsque l'on tombe c'est vite fait, la tour fait trois-cent mètres, en dessous de cent mètres le parachute est inutile, on a pas intérêt à louper le coche.
Quelques secondes de liberté, c'est tout ce que nous pouvons gagner sur l'attraction terrestre, en tant que base-jumper j'ai accès à ce petit privilège.
Mais grâce à Christophe, je vais bientôt pouvoir défier les règles de la physique élémentaire.
C'est tout de même un comble d'appeler ça de la physique « élémentaire », comme si le dernier des imbécile pouvait l'assimiler, alors qu'il nous à fallut quelques dizaines de siècles pour parvenir à en établir les bases et que certaines parties de cette physique soit-disant élémentaire nous échappent encore, quelle ironie.
J'aimerais bien voir la tête d'un de ces scientifique qui verrait passer Christophe devant sa fenêtre du 40ème étage, ou moi lorsque je saurais voler.
Oula, à quoi je réfléchis moi, c'est que je tombe pendant ce temps là, il est largement temps d'ouvrir mon parachute.
La voile se déplie rapidement, le ralentissement est brutale, et de nouveau la liberté à laquelle j'ai gouté fais place au poids de mon propre corps.
Une bourrasque me renvois sur la façade de l'immeuble, les choses se corsent, j'ai beau faire tout mon possible je n'arrive pas à décoller ma voile de la façade, je descends bien trop vite, j'arrive enfin à me détacher de la façade mais ma voile ne veut pas se gonfler totalement, le sol se rapproche à grande vitesse, je tire de toutes mes forces sur les dérives et les relâche d'un seul coup, la voile se regonfle immédiatement, mais je ralentis encore trop lentement, il faut que je transforme ma vitesse verticale en vitesse horizontale, je me balance comme une feuille d'arbre, je ralentis enfin, le sol n'est plus qu'à quelques mètres
Le choc est violent, et je crois que je me casse un tibia, la douleur est intense.
Je me relève tant bien que mal, même avec un tibia cassé, il ne vaut mieux pas trainer, les flics n'aiment pas trop les saut en parachute depuis les toits de la ville, et les propriétaires des immeubles n'aiment pas trop non plus, encore moins quand il y a un problème durant le saut.
Je fonce à ma voiture, la voile dans les bras.
Une Lotus Exige, décidément je trouve de plus en plus stupide cette idée de suicide, une superbe bagnole, un apart génial, mais de quoi je me plaignais ?
J'enchaine les sports extrêmes, l'adrénaline fournie pendant la chute a laissé la place à celle de mon problème de voile et maintenant les sirènes qui se rapprochent me laissent penser que je vais avoir droit à une nouvelle dose, je vais en avoir bien besoin, ma jambe me fais souffrir.
Je vais avoir du mal à passer les vitesses.
Contact, je débraye et enclenche la première...AAAAA, quel mal de chien, je remets le point mort.
Les flics approchent de plus en plus, mes camarades de saut sont partis maintenant, quant-à Christophe, j'ai ma petite idée, je suppose qu'il n'a même pas ouvert son parachute et qu'il s'est envolé.
Je vois les gyrophares se refléter sur la vitrine d'une boutique, tant pis pour ma jambe, j'enfonce la pédale d'embrayage de toutes mes forces et enclenche la première.
-AAAAAAAAAAAAAAH
J'accélère, démarage sur les chapeaux de roue, je trace, slalomant entre les voitures civiles
J'enchaine les rapports, ignorant la douleur.
Un rapide coup d'½il au compteur m'indique une allure de 130km/h.
A cette vitesse les autres voitures semblent rouler en sens inverse.
J'aperçois un croisement au loin, le feu est au rouge, déjà les véhicules se concentrent atours de moi, je me faufile vers la voie la plus à droite, elle est bouchée mais les autres aussi, le trottoir lui, est libre, pas un piéton, de toute façon l'heure n'est pas aux piétons.
Le feu demeure écarlate, je me dirige vers le trottoir, le choc sera violent mais nécessaire, j'arrive sur le trottoir, ma jambe cogne contre la portière, relançant le douleur.
Le coin de la rue n'est plus qu'à une dizaine de mètres, je sers le frein à main et donne un coup de volant à droite, heureusement les trottoirs sont larges, ma voiture se met en travers, arriver à un mètre du coin de la rue je désers le frein à main et rétrograde de deux rapports dans la foulée, j'enfonce immédiatement l'accélérateur.
Je m'engage dans l'avenue perpendiculaire et sème par la même occasion mes poursuivants.
Je ne lâche pas l'accélérateur pour autant, il me faut au moins 2 rues d'avance avant de pouvoir penser à me cacher.
L'avenue est déserte, j'en profite pour foncer, j'en chaine les rapports et me retrouve à 240km/h.
Si un autre véhicule débarquait, nous serions tous deux réduits en miettes.
Je ralentis et commence à prendre les petites rues.
Plus de sirènes, plus de gyrophares, je peux enfin souffler, je rentre chez moi.
Arrivé au garage j'enlève les stickers qui couvraient la peinture de ma voiture et les fausses plaques autocollantes.
Je monte dans mon appartement et ferme la porte à clef.
Je vais dans la salle de bain, j'allume le robinet et remplis la baignoire d'eau froide, je laisse tremper la ma jambe durant quelques heures avant que la douleur ne s'estompe.
Puis je vais directement au lit.
Cette nuit là, je fais un cauchemar atroce...


***Ajout :***

Hop.

Épisode 5 : Survie

Cette nuit je rêve que je suis poursuivis par un tueur sanguinaire qui dégomme ses victime à l'acide.
Pour m'en sortir je suis empreint d'un instinct hors du commun.
Je me réveil en sursaut, j'avais oublié que mon réveil était programmé 10 minutes plus tôt.
Le tueur me fais face.
Mince, j'ai du le ramener de mon cauchemar.
Tout se passe comme au ralentit, il me lance de l'acide au visage, j'esquive chaque goute, je me faufile jusqu'à lui et avant qu'il n'ai le temps de réagir, je lui assène un coup à la tête qui le met K.O.
Je sors de ma chambre et ferme la porte.
Apparemment j'ai aussi ramené mon formidable instinct, heureusement.
Il me reste deux solutions pour me débarrasser du tueur :
Le tuer et expliquer la présence d'un cadavre chez moi, ou appeler quelqu'un qui est convaincu qu'il n'y a personne chez moi pour le faire disparaitre.
Je choisis la deuxième solution, mon voisin fera l'affaire, il m'a toujours cru cinglé.
Je me précipite sur sa porte en criant :
- Au secours, il y à un tueur fou chez moi !
Il sors sans me voir et se précipite dans mon apart, à cet instant je ne sais pas s'il me crois et veut débusquer le tueur ou s'il est pressé de prouver que je suis fou.
Toujours est-il qu'il inspecte maintenant chaque recoin de mon appartement, il fouille partout, je lui indique la chambre d'un geste, il s'y précipite, je le rejoins, personne.
Mon oreiller qui aurait du être rongé par l'acide est intact, preuve que mon voisin ne m'a pas cru, tant mieux, cet imbécile à fait disparaitre mon tueur fou, bénis soit les incrédules.
- Vous voyez, il n'y à personne, je ne suis pas fou, MOI !
- Ouais, bein je déconnais, vous êtes tombé dans le panneau.
- C'est franchement pas drôle, déranger les gens pour des conneries, il faut vraiment que vous soyez taré.
- Si vous le prenez sur ce ton quittez mon apparemment immédiatement !
C'était suffisamment énervé pour paraitre crédible, de toute façon je n'ai pas le temps de bavarder, il faut que je me concentre sur mon nouveau don pour le garder.
Soudain, mon généreux voisin m'en donne l'occasion en se retournant et en m'envoyant son poing en pleine tête, j'esquive, je l'envoi au tapis et le jette hors de chez moi.
Ce crétin vient de me rendre service deux fois sans s'en rendre compte.
Quelqu'un frappe à la fenêtre, je vais ouvrir.
C'est Christophe, de toute façon, à la fenêtre du 5ème étage, ça ne pouvait-être que lui !
- Comment tu m'as retrouvé ?
- J'ai suivis ta voiture hier, j'ai pas voulu te dérangé, tu avais l'air crevé.
- Ouais je me suis esquinter la jambe à la fin du saut.
En parlant de ça, ça va beaucoup mieux, c'était apparemment moins grave que je ne le pensais, quelle chochotte des fois...
- Je suis venu te parler de certains désagréments à propos des rêves.
- J'en ai eu un aperçut tout à l'heure.
- Ah bon ?
- J'ai fais un cauchemar...
La dernière personne à qui j'ai dis ça était ma mère, il y à des années, je continu.
- J'ai ramené un tueur qui m'a balancé de l'acide.
- Comment tu t'en es débarrassé, tu l'as tué ?
- Pas moi, mon voisin, j'ai suivis ta logique, j'ai pris quelqu'un qui serait persuadé qu'il n'y aurait personne chez moi, et il est venu constater ce qu'il savait déjà, il l'a fait disparaitre.
- Pas bête, Essaye de ramener autre chose la prochaine fois.
- C'est ce que j'ai fais...
A mon tour d'être énigmatique.
- Gourmand !
Il ne tombe pas dans le panneau, tant pis.
- J'ai moi aussi un super pouvoir : un instinct surdéveloppé.
Il m'envoie une baigne en guise de test, que j'esquive immédiatement.
- Hé, j'ai eu une rude matinée, ne me bouscule pas.
- Désolé, je voulais voir si c'était vrai.
- Puisque je te le dis.
- T'es pas forcement une source fiable, en revanche, tu vas pouvoir être utile maintenant.
Il a repris la main, il est de nouveau énigmatique.


***Ajout :***

Un interlude avec une nouvelle que j'avais écris en 2002, donc bien avant que Bernard Werber ne sorte le mystère des dieux, pour ceux qui seraient tentés de crier au plagiat.

Nous sommes écrits
« Vous savez, on à d’autres moyens que la police, on le retrouvera surement plus facilement qu’eux »
M Jevereck, détective privé, tente tant bien que mal de rassurer les parents de Paul, un petit garçon de neuf ans et demi, qui vient d’être enlevé il y à une semaine à Ales, dans le Gard.
« - J’ai quelque chose qui peut, peut-être vous aider, il s’agit d’un livre qu’il à écrit, je ne l’ai pas lu car il m’est impossible de le déchiffrer, e effet il n’est pas écrit avec des lettres, tenez !
Effectivement c’est incompréhensible, je vais le prêter à mes collègues, si vous le voulez bien ?
Oui, bien sur, si cela peut le ramener ».
M Jevereck rentre à son bureau et passe le livre à Romain, l’un de ses assistants.
Ce dernier effectue plusieurs recherches sans sucée, puis, dans une ultime tentative, fait, un I.R.M. de l’ouvrage. Il y découvre un papier, soigneusement plié en quatre et inséré dans la couverture ; il ouvre méticuleusement cette dernière et en extrait le papier, sur lequel se trouve une inscription :
« Pierre de Rosette »

Il va aussitôt trouver M Jevereck et lui faire part de sa découverte :
« - Regardez, j’ai trouver ça dans la couverture, c’est écrit «Pierre de Rosette », mais c’est un bout de papier, pas un caillou !
Mon p’tit Romain, tu es malin, c’est pourquoi je t’ai engagé, mais tu n’as aucune culture : la «Pierre de Rosette » a servi à traduire l’égyptien. Laisse le livre et … le caillou de Rosette, je vais avoir de la lecture sur ma table de chevet. »
Sur ce, M Jevereck s’en retourna chez lui. Quand il fut prêt à se coucher, il posa les yeux sur le bouquin et entreprit la lecture, aider de la «Pierre de Rosette ». Le livre se lisait presque tout seul, même s’il fallait traduire au fur et à mesure. Le langage inventé par le jeune Paul était parfait, très simple et cependant très complet. Quand M Jevereck eut terminé le bouquin, il se laissa tomber sur son lit. Dès lors, la disparition du petit garçon parut dérisoire à ses yeux, à vrai dire, peu de choses avaient d’importance face à ce qu’il venait de découvrir.
L’ouvrage raconte ce que personne ne voudrait croire : M Jevereck et tous les autres ne sont que les personnages d’une histoire, mais le plus fabuleux, c’est que deux de ces personnages en sont conscients et c’est la première histoire où cela arrive. En incluant la conscience de n’être qu’un héros de romans, l’auteur n’a en rien altéré l’histoire, car il peut la modifier à tout moment.
M Jevereck éprouvait de la peur, non, de la joie, non, de la haine, non, de la joie, après tout, c’est aussi l’auteur qui décide des sentiments de ses personnages.
Mais à propos, êtes vous sûr de ne pas être qu’un personnage de fiction vous aussi ? …
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Tu remets une couche de folie sur celles qui couvraient ta tartine de bonne humeur!
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Krow
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Message par Krow »

Navrée, j' ai peu de temps en ce moment mais je suis toujours l'évolution de cette nouvelle, même si je mets du temps!
D'ailleurs, en parlant d'évolution, je me demande bien sur quoi cette nouvelle va se finir....

Bonne soirée :wink:
BeWaRe Of tHe cRoCoDiLe !!
:diable:
Renard_Blanc
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Message par Renard_Blanc »

Moi je me demande SI elle va se finir, je pense que oui et je crois connaitre la fin.
Mais pour l'instant je vous avouerais que j'écris sans prévoir de suite, ça vient tout seul...
On pourrait comparer ça à un voyage : Je ne pars pas d'un point A à un point B, je pars d'un point A sans avoir où je vais, et je m'arrêterais quand j'atteindrais le point B. :wink:

***Ajout :***

Hop 6ème épisode, si j'étais george lucas ce serait le troisième et dernier à la fois...Nan l'aissez tomber :mrgreen:

Episode 6 : Vous n'avez encore rien vu !
- Utile à quoi ?
- Tu te souviens à chaque fois qu'on s'est vu, je suis partis en trombe.
- Ouais, fâcheuse habitude.
- Et bien j'avais mes raisons, les même raisons qui m'ont fait arrivées en retard la seconde fois qu'on s'est vu.
- Quelles raisons ?
- Je ne suis pas le premier à avoir appris à ramener des artéfacts des rêves, le premier était un chaman d'une tribu amérindienne, avant que Christophe Colomb ou qu'aucun autre ne pose le pied sur le continent américain.
- Ah oui ça date !
- Bref ça fait des générations que ce secret est transmit, jusqu'à moi, enfin jusqu'à toi maintenant.
- Donc tu es le descendant d'un chaman amérindien ?
- Non, le secret n'est pas transmit en fonction du lien de parenté mais de la confiance.
- Bein dis donc, t'as pas tardé à avoir confiance en moi.
- Bein de toute façon, soit tu acceptais mon secret et je t'apprenais à l'utiliser correctement, soit tu te suicidait et tu emportait le secret dans la tombe, je ne risquais pas grand chose.
Sympa...mais bien vu.
- Le truc c'est qu'avant de me transmettre son secret, celui qui l'a fait l'avait déjà transmit à quelqu'un d'autre.
- Et je suppose que c'est là que tu m'annonce la mauvaise nouvelle...
- Exact, cet autre personne était mentalement déficient, au début personne ne s'en rendait vraiment compte, il paraissait normal, mais avec les années il est devenu carrément fou, il ramène n'importe quoi des rêves et les créatures de nos cauchemars sont ses amis. Il les ramène et je dois faire le ménage derrière lui, mais c'est de pire en pire.
- T'as besoin de moi pour nettoyer les cochonneries d'un cinglé ! Et dire que je pensais enfin tomber sur une activité sympa.
- Il y à quand même des compensations, tu peux garder tes pouvoirs et tout ce que tu ramènes des rêves, tout ce que je te demande c'est un coup de main pour flanquer une rouste à quelques monstres.
- Pourquoi je ferais ça ?
- Parce que tu t'ennuies, et tu continueras à t'ennuyer quelques soit ce que tu ramènera, la seule chose qui peut pimenter ta vie c'est le danger, c'est d'ailleurs pour ça que tu adores tant sauter des immeubles et faire des courses poursuites en voiture.
Il a raison, mais je ne vais quand même pas faire le sale boulot à sa place, et puis je n'aime pas sa façon de m'annoncer la nouvelle, ni le peu de confiance qu'il a en moi.
- Et qu'est-ce qui te fais croire que je suis capable de lutter contre les pires créatures de nos cauchemars ?
- Tu l'as fait ce matin, personne ne peut t'atteindre.
- Tu me permettras d'en douter.
- Évidement ton pouvoir à ses limites, mais il te permet d'être le seul avec moi à pouvoir lutter.
- Bien, si j'en croise un je saurais me défendre
Cette fois je l'ai cloué, je me demande ce qu'il peut bien répondre à ça.
- Je ne te forcerais pas la main...
J'espère bien !
- ...Mais si jamais tu t'ennuies, fais toi remarquer !
- Comment ?
Mince, en posant la question je viens de prouver que je m'intéresse à son histoire. J'espère qu'il ne va pas sauter sur l'occasion pour me le faire remarquer.
Il esquisse juste un sourire.
- Tu trouvera bien un moyen !


***Ajout :***

Up et nouvel épisode.

Episode 7 : Ma grande absence...
Trois jours ont passés, trois jours à rêver sans rien rapporter, trop énervé par Christophe, et surtout par moi.
Pourquoi une bonne nouvelle n'arrive-t-elle jamais seule ?
On s'en contenterait pourtant !
Ce matin je suis toujours autant sur les nerfs, je met des stickers sur la lotus et pars faire un tour.
Quitte à posséder un talent hors du commun autant l'expérimenter et s'éclater avec, direction les quartiers mal famés, c'est une grande ville, je devrais pouvoir trouver quelqu'un en train de se faire agresser à défendre.
Je passe dans une boutique de farces et attrapes et achète un masque, je n'ai pas envie que quelqu'un fasse le lien entre ma caisse et mon visage.
Je passe devant plusieurs ruelles avant de trouver « mon bonheur » : cinq types qui agressent un gars et sa copine, probablement pour leur piquer le peu d'argent qu'ils ont sur eux, les jeunes couples du quartier sont rarement fortunés.
Ou peut-être est-ce pour violer la femme, qui sait ce qui passe par tête de ces pauvres types qui n'ont rien à glander de la journée.
Je prends mes clefs, sors de la voiture et cours vers les agresseurs, mes clients, ceux-ci m'aperçoivent, ils tirent dans ma direction, mais mon aptitude me permet d'esquiver avant même qu'ils n'aient le temps d'appuyer sur la gâchette, je fond sur eux et leur prends leur armes sans qu'ils ne puissent réagir.
Une fois toutes les armes jetées au loin, je me fixe face à eux.
Le couple est terrorisée, blottit derrière une poubelle.
Les 5 agresseurs sortent des couteaux, ça sent le corps à corps, on va s'amuser.
Tous tentent leur chance, coup d'estoc ou de taille, rien n'y fait, je suis trop rapide, je m'amuse à tourner autour d'eux, ce qui a le don de les énerver.
Je les étourdis, je virevolte, je tournoie, je recule de quelques pas et me stop net à nouveau, les laissant reprendre leur souffle.
Ils se jettent à nouveau sur moi, mais cette fois c'est mon tour, cette fois je vais frapper.
Je les entraines dans une danse qu'ils ne maitrisent pas, on dirait un ballet, où tout est mesuré, calculé.
Tout me parait facile, j'évite une lame, je place trois coups, j'évite un autre coup et en place encore quatre, je suis rapide et précis, mes coups sont efficaces et surtout incroyablement maitrisés.
Je n'ai pas besoin d'être fort.
Je place mes coups comme des pièces sur un échiquier, en ayant pris soin d'y réfléchir, d'anticiper.
Le combat ne dure pas longtemps, en quelques secondes tous les malfrats se retrouvent à terre.
J'aide la femme à se relever, je vais pour aider l'homme aussi quand je vois quelqu'un penché sous le tableau de bord de ma précieuse voiture.
Je cours en lançant un « désolé », le type qui trafiquait ma voiture me voit et prend la fuite, je ne cherche pas à le rattraper, j'ai assez traine dans les parages.
Je mets le contact et prends la poudre d'escampette moi aussi.
Je ne croise les flics qu'en arrivant dans un quartier plus « chic », c'est partout comme ça : contrairement à ce que vous pensez la police n'arrête pas les malfrats, elle protège les riches, c'est pour cela qu'il sont si peu nombreux dans les quartiers sensibles, « de toute façon il n'y à que des pauvres »...
Je n'ai pas vraiment fait attention mais j'étais au alentours de quatre vingt-dix kilomètres par heure en ville, la sirène et le gyrophare me le confirment, c'est repartit pour une petite course poursuite dans les rues de la ville.
J'enchaine les rapports mais je suis contraint de rétrograder souvent, les rues sont extrêmement fréquentées, c'est l'heure où les gens vont au boulot.
Je vais non sans mal dans une partie de la ville plus déserte, la je peux m'y donner à fond, ma vitesse est proche du deux cents maintenant, je suis pris de ce que l'on appelle « l'effet tunnel ».
Seulement là c'est différent, le tunnel se précise et devient visible, il m'indique par où passer pour éviter les obstacles, mon don renforce ce que les moniteurs d'auto-école présentent comme une gène et qui se trouve en fait être un réflex de survie.
Je n'en avais pas conscience mais cet effet d'optique est l'allié du pilote, il lui indique le chemin mieux que n'importe quel GPS, je me faufile entre les voitures, j'évite les piétons, je roule à toute allure.
Ce don ne fais pas seulement de moi un maitre du combat mais également un as du volant.
Je n'en ai pas pour longtemps à semer les flics.
Après cette découverte, je décide de rentrer chez moi.
La nuit dernière à été courte, je décide de la prolonger en rentrant, je m'affale sur mon lit et m'endors.


***Ajout :***

Je sais que vous ne le réclamez pas spécialement mais voici tout de même la suite.
Et la musique à écouter avec :
Grégoire Lourme - Etat d'Esprit : Poursuite en voiture


Episode 8 : ...Et mon grand retour !
Huit jours ont passés après mon escapade dans les quartiers chauds.
En huit jours, j'ai maté des tas de films de super héros, et il va de soit que j'ai accumulé des tas de super pouvoirs.
Mes rêves sont de plus en plus bizarres, mais j'ai d'autres problèmes pour l'instant, des problèmes bien réels : les impôts.
J'ai quitté mon boulot et je commence à manquer d'argent, et je n'ai pas encore rêvé d'une carte de crédit illimitée (en passant on devrait plutôt parler de carte de débit).
Enfin bref, j'ai beau y être attaché, je vais vendre ma lotus, ça me fera de quoi tenir un petit moment.
De toute façon après avoir vu quelques épisodes de flash je me suis mis à courir plus vite qu'une formule1.
Je n'avais pas eu de nouvelles de Christophe jusqu'aujourd'hui, il avait dit que je trouverais bien un moyen de me faire remarqué, mais il a finalement été le premier de nous deux à se manifester, débarquant en ville, poursuivit par une armée de monstres, ce qui as le don de faire paniquer la population, et je n'ai pas mis longtemps à être avertit.
Il faut dire que le plus haut de ces monstres dépassait des grattes-ciels les plus hauts.
En moins de deux seconde à pied j'étais sur les lieux.
Je vois Christophe à l'autre bout de l'avenue, vingts centimètres au dessus du sol, il fait face à un troll géant de 500 mètres de haut et une dizaine de monstres un peu plus petit.
Au milieu de tout cela, légèrement en retrait, un homme, vieux marche lentement.
Les passants crient en s'enfuyant autour de moi.
Soudain, les monstres semblent stoppés par un champ de force.
Christophe tend ses mains droit devant lui, il semblerait que ce soit lui qui fasse ce champ de force, il à plus de pouvoirs que je ne l'imaginais.
Je ne suis pas en reste non plus, un être humain normal ne verrait pas la scène avec autant de détails que je le peux.

Il arrête son champ de force, le combat va commencer, je préfère le regarder faire avant de m'en mêler, histoire de voir où je mets les pieds.
Christophe, lui, a l'air de savoir, le voilà qui envois des ondes chocs qui font trembler les immeubles alentours, les monstres s'en prennent plein la tête.
Je décide d'ajouter mon grain de sel, j'envoie une foudre cataclismique en direction des créatures cauchemardesques, Christophe s'aperçoit que je ne participe, il scinde la sol en deux, il se prend pour Moïse avec la terre...
Lui les tremblements de terre et moi les tempêtes du ciel, à nous deux nous déclenchons un micro-armaguedon.
Après ça l'entrée de la ville sera dans un piteux état.
Assez participé à distance, il est temps pour moi de me jeter dans le grand bain : Je me tape un sprint à mach quatre, prends mon appuis sur un taxi et saute, je passe vingt mètres au dessus de Christophe, qui semble soudain impressionné.
Ma vitesse et mon instinct ne sont pas de trop, les adversaires sont de taille.
Ce qui me surprend le plus, est la réalité du combat, je sens la chair molle des monstres, leur sang de toutes les couleurs sur moi, c'est éc½urant.
Je décide d'abréger les choses :
Occupe toi des monstres je me charge de leur maître !
Christophe à juste le temps de me lâcher un «NON» très lointain que je me suis déjà emparé du vieillard et l'emmène à plusieurs kilomètres.
- Alors comme ça on s'amuse à terroriser la population avec des bèbèttes.
- Au moins ce que je ramène ne manque à personne !
- Ca ne veut pas dire que ça ne dérange personne !
- Je n'en ai qu'après Christophe, ce n'est pas de ma faute si je suis obligé d'aller le chercher en ville.
Ce qui devait être un combat titanesque se transforme en plaidoirie entre personnes civilisés...Je vais peut-être revoir mon opinion sur les gens.
- Et qu'est-ce que vous lui voulez à Christophe ?
- Vous ne savez pas ?
- Puisque je vous pose la question...
- Ca alors, vous vous engagez dans un combat pour lequel vous risquez votre vie sans même savoir dans quel camp vous êtes. Que vous a dit Christophe à propos de tout ça ?
- Que vous étiez fou, que vous rameniez des monstres cauchemardesques et qu'il était obligé de protéger la population contre vous et vos bestioles, ce que j'ai pu constater.
- Tu n'as rien constater du tout, tu as interprété et suivis bêtement.
Tiens il me tutoie maintenant.
- Et bien donnez-moi votre version, que je puisse me forger un avis clair et fondé. Non mieux, ne me donnez pas votre avis et je vais oublier celui de Chris, vous allez régler vos problèmes entre vous et moi je vais profiter de mes nouveaux talents pour m'éclater sans me soucier de vous !
- Tu fais exactement comme Chris, c'est figure toi le centre du problème !
- Quoi ?
- Profiter.
- Comment ça ?
- Apparemment Chris ne t'as pas tout dit sur les rêves...
- Et bien dites-moi tout.
- Lorsque tu rapportes quelque chose d'un rêve, celui-ci disparaît logiquement de ce rêve.
- Et alors ?
- Alors toi et Chris êtes des voleurs, vous pilliez le continent des rêves comme les colons ont pillés le continent américain lorsqu'il y ont mis les pieds.
- N'importe quoi, ce ne sont que des rêves, ils s'estompent quand nous nous réveillons, on pourrait même considérer que l'on préserve ces rêves en les empêchant de s'effacer complètement.
- Tu as en partie raison, les rêves s'estompent, mais rien n'empêche d'y retourner, et de faire revivre ses habitants.
- Qu'est-ce que je dois en conclure ? Que les scientifiques ont tords ? Que les rêves ne sont pas le fruit de notre imagination ? Qu'ils sont des mondes parallèles bien réels ?
- Tu vas un peu vite en besogne, les scientifiques ont raison, les rêves ne sont que le fruit de notre imagination, mais lorsqu'on ramène quelque chose de nos rêves, cela ne fait plus partie de notre imagination, cela fait partie du domaine du réel.
- Rien ne nous empêche de continuer à nous l'imaginer non ?
- En théorie oui, Mais je vais t'expliquer comment fonctionnent les choses : Quand tu es éveillé, c'est ton cerveau gauche qui contrôle tes pensées, il est celui qui gère le réel, c'est ta conscience.
Mais quand tu dors, c'est le cerveau droit qui prend le relais, et lui, c'est ton inconscient, il ne t'obéis donc pas, il est autonome, et même si les scientifiques nient toute logique dans sa façon de traiter les informations qu'il reçoit, il à une logique, seulement elle est étudiée par des cerveaux gauches de scientifiques...
Où veux-tu en venir ?
Ah oui pardon. Donc dans cette logique il y à un point essentiel : les informations du domaine du réel n'ont pas besoin d'être également présentes dans nos rêves. Donc les éléments que tu ramènes de tes rêves ne font plus partie de ceux-ci, car ton cerveau droit les perçoit désormais comme des éléments réels, et il n'a pas tord...
Enfin bref, Il se peut que tu rêve à nouveau de ces éléments pour une raison X ou Y, je n'ai pas encore percé toute la subtilité de la logique du cerveau droit, mais en règle générale, on rêve rarement de la réalité, nos rêves sont très différents de la réalité.
Tu peux donc considérer que les rêves et la réalité sont des...bacs à sable : Tu peux enlever du sable d'un bac pour en mètre dans l'autre, mais le sable que tu enlève est rarement restitué.
Notre imagination n'est pas infinie ?
Et non, désolé, elle est juste...rechargeable.


***Ajout :***

Ah oui j'oubliais : Une adaptation long métrage n'est pas imprévue (pour ne pas avoir à vous donner de date :mrgreen: ).
J'ai des tas de gens à contacter car un long métrage, comme son nom l'indique, est très long à faire.
Mais voici les bases du projet :

Entièrement bénévole : soit les bénéfices seront reversés à l'association dans laquelle je bosse si celle-ci est garante du projet, soit ils seront reversés à une association spécialement créée pour ce film et serviront à en faire d'autres par la suite ( dont je ne serais pas forcement réalisateur ou scénariste).

Entièrement libre : Aucun logiciel propriétaire ne sera utilisé, que ce soit au niveau du montage, du son, des effets spéciaux, de la 3D ou même du système d'exploitation des machines utilisées.
Linux remplacera Windows/mac
Cinelerra, Kedenlive, ffmpeg et probablement quelques autres remplaceront Final Cut, Adob première, Vegas, et autres...
Jahshaka remplacera After Effect
Blender et probablement Yafray remplaceront 3DS Max, maya et autres...
Bref aucun logiciel propriétaire, de même pour les codecs à moins d'une diffusion où il serait nécessaire d'utiliser un codec propriétaire.

Voilà pour les impératifs idéologiques.
Pour ce qui est de ce que je souhaiterais sur le plan humain :
Travailler avec l'option ciné-audio du lycée de la ville dans laquelle je me trouve, et ainsi faire connaître aux élèves les conditions d'un vrai tournage.
Avoir des artistes Jamendo pour faire la BO.
Avoir des Blenderiens motivés pour réaliser les décors, encadrer les élèves et leur apprendre les bases de la 3D.
Avoir des linuxiens motivés pour faire le montage, les effets spéciaux, la musique, encadrer les élèves et leur apprendre les bases du multimedia sous linux.
Avoir pleins de bénévoles prêts à se lancer dans l'aventure.

Voilà, donc pour le moment ce n'est qu'une idée lancée sur un forum mais je vais prendre contact avec tous ces gens avant la fin de l'année...scolaire :mrgreen:
Et si tout ce petit monde se sent d'attaque, on pourrait commencer en septembre prochain. (Pour un mec qui ne voulait pas donner de date je suis mal...)

***Ajout :***

Après mûre réflexion, ce projet ne verra certainement pas le jour en septembre prochain, car un projet de cour métrage sur le même principe, plus urgent et moins compliqué se fera à sa place, repoussant celui-ci de plus ou moins 1 an.
Merci.
VOTEZ +2 POUR MARYLIN MONROE
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