Concours de nouvelle : le dilemme intérieur

103e s'est émerveillée du côté artistique de l'Homme. Qu'en est-il du vôtre ? Faites partager vos oeuvres, écrites, visuelles ou auditives. <br /><font color="red">/!\Attention !/!\</font> Veillez à ne poster que vos propres créations. Lire le topic sur les droits d'auteur avant tout.

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Votre nouvelle préférée

Le sondage s’est terminé le jeu. juil. 26, 2007 9:44 am

Nouvelle n°1
5
33%
Nouvelle n°2
3
20%
Nouvelle n°3
3
20%
Nouvelle n°4
4
27%
 
Nombre total de votes : 15

diamant
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Concours de nouvelle : le dilemme intérieur

Message par diamant »

Nouveau concours de nouvelles dont le thème a été proposé par une fourmi :)

Thème : Le dilemme intérieur

Conformément à ce qui a été décidé, le concours se fera de manière anonyme, ainsi je verrouille le topic pour pas que les nouvelles soient directement postées.
Pour participer vous m'envoyer donc vos nouvelles par mp, que je mettrais donc dans ce topic. Je précise que je n'en changerai pas une ligne, pas une virgule, rien (même pas les fautes d'orthographe :p). Si jamais vous voulez y apportez des modifications, eh bien vous me renvoyez un mp ^^

Je rappelle les règles du concours de nouvelles :

- vous avez jusqu'au 11 juillet pour m'envoyer par mp vos nouvelles
- le vote durera 14 jours
- le langage sms est totalement proscrit
- la nouvelle ne doit pas excéder 4 pages sous word, police 12 en time new roman.
- le langage doit être correct
- chaque auteur ne doit présenter qu'une seule nouvelle

A la fin du concours, le pseudo du vainqueur sera révélé.
Si les autres auteurs souhaitent se faire connaître en fin de concours, il leur appartiendra de poster dans ce même topic pour révéler leur identité.

Je vous souhaite bonne chance à tous !
Modifié en dernier par diamant le jeu. mars 13, 2008 6:54 pm, modifié 3 fois.
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diamant
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nouvelles

Message par diamant »

=> nouvelle n°1
14 Février 2007...22H30
Elle...
Seigneur que je l'aime. Ce soir c'est la Saint Valentin et comme tous les ans depuis 7 années, nous sommes au restaurant. Oh pas un établissement huppé ou très chic...une petite enseigne perdue dans une rue pas très commerciale. Nous avons découvert ce petit bijou une après-midi où nous nous promenions. Sur la table, il reste les vestiges du repas. Deux coupes de champagne, deux assiettes que le serveur débarasse en souriant, deux paquets de cigarette, deux briquets un noir à fleurs et un bleu quadrillé. Je lui prends la main, envahie par ce sentiment qui nous a fait avancer depuis presque une décennie. Vous savez cette
ère brune mêlée d'éclats d'or sous la lumière tamisée du restaurant. J'avance la main pour prendre la sienne, lui adresse un sourire encourageant. Je suis prête à entendre cette phrase qui va bouleverser nos vies.

14 Février 2007...22H30
Lui...
C'est la fin du repas...et arrive ce moment qui m'angoisse. Je ne sais pas comment réagir. Je sens son regard sur moi et je suis incapable de détacher les yeux de mes genoux. C'est un moment délicat pour moi. Je me sens comme un môme paumé, incapable de me fixer sur quelque chose, incapable de décider. Je serre en silence, dans le creux de ma main, un pan de la nappe. Il ne faut pas que je me morde la lèvre, elle saura immédiatement que quelque chose ne va pas. Et je ne veux pas qu'elle s'en rende compte.
Ce soir, c'est la Saint-Valentin et comme tous les ans, je l'emmène au restaurant. Cela fait 8 ans que nous vivons ensemble, même si elle dit toujours que cela fait plutôt 7...avant de la rencontrer j'étais très introverti. C'est elle qui m'a fait découvrir la valeur de l'amitié, la douceur de l'amour, la tendresse de la vie à deux. Nous avons traversé tant d'épreuves ensemble. Nous avons vécu tant de choses. Nous nous connaissons depuis l'adolescence, nous avons mûri ensemble, nous sommes devenus de jeunes adultes ensemble. Lorsque je me rends compte du chemin parcouru, j'ai le vertige. Je lui jette un rapide regard qu'elle ne remarque pas. Elle est si belle. Ses longs cheveux sombres qui lui couvrent les épaules comme une cape, ses yeux bleus dans lesquels je me noie chaque fois que j'y plonge, sa peau pâle qu'elle refuse de voir brunir au soleil comme une coquette au temps du Roi Soleil, l'ankh qu'elle porte au cou et le scarabée autour de son poignet qu'elle considère comme ses talismans porte-bonheur. Je l'aime...et plus le temps passe, plus je commence à avoir confiance en l'avenir.
Au bout de 8 ans, je me rends compte que je ne peux plus vivre sans elle. Je me rends compte que j'ai trouvé cette fameuse moitié que des millions de personnes cherchent souvent sans succès. Elle m'attend. Silencieuse. Calme. Me couvrant de son regard d'azur. Je commence à stresser...Dieu que je déteste ce sentiment flottant où l'on est balancé entre ses choix. Un contact aussi doux et léger que le battement d'ailes d'un papillon me fait reprendre pied dans la réalité. Je lève enfin les yeux sur elle. Elle me sourit et voir ses lèvres s'étirer en cette moue adorable qu'elle a toujours au visage, me donne l'impression de flotter à quelques centimètres au-dessus du sol. Allez! prenons notre courage à deux mains...
Cela me coûte cher, mais des générations d'hommes sont passées par là. Je prends une grande inspiration. Plus moyen de reculer. La machine est en marche, même si je déteste ce genre de choses, je dois le faire. Me laisser tenter. Je lui rend son sourire et d'une voix que je veux assurée je m'adresse au serveur.

"Il est bon votre fondant au chocolat?"

Je déteste les desserts...






=> nouvelle n°2
SEUL

Voilà, c'est fait. Cette nuit, sous un arbre dans la forêt de Fontainebleau, il vient de tuer. A vrai dire, ce n'était pas bien difficile. Il a suffi d'un couteau, d'une courbe tracée dans l'air avec le bras prolongé par l'arme... puis le planter dans le corps de sa victime. Mais maintenant, c'est fini. Cet homme ne terrorisera plus personne.
Il contemple le corps inerte à ses pieds, la blessure ouverte, béante car il a retiré le couteau pour ne pas l'abandonner. Après tout, il est son frère dans le crime.
Les seuls témoins de la scène sont les arbres, qui ne le vendront pas, les vers qui rongent le cadavre, trop heureux de leur sort pour penser à juger celui qui les a servi.
Lui, a tendu tous les muscles de son corps et est à l'écoute du moindre bruit. Le sifflement du vent dans les feuillages lui semble un murmure désapprobateur et le bruit de pas d'animaux sur l'humus humide et frais de la forêt lui anonce que la vie continue quoi qu'il arrive...
Et maintenant?
C'est drôle, ça ne paraît plus aussi simple qu'avant, quand il pensait aller tout simplement courir vers le commissariat, raconter son histoire, se dénoncer.
Mais c'était avant. Il a changé en cinq minutes, plus qu'en tant d'années.
Il est calme pourtant. Il ne sait pas quoi faire, mais il est calme. Parce qu'il ne regrette pas son crime. Parce qu'il l'a toujours voulu. Parce que c'est une revanche sur le monde.
Le mieux serait de faire ce que le cadavre semble lui indiquer. Se dénoncer. Toute personne ayant tué, quels que soient les motifs, doit aller en prison. Les criminels en fuite, n'ont, de toute façon, aucune chance, et sûrement pas lui. Et puis, il ne peut pas renier entièrement ce qu'il était avant, quand tout était encore simple. Il devrait rester fidèle à lui-même. Oui, il va faire cela, il affrontera les gens, la foule, le monde et le subira.
Et que diront-ils? se dit-il soudain! Que tu es un saligaud! Il y aura beaucoup de gens pour pleurer le disparu, mais personne parmi cette poignée de pauvres crétins ne penserait à verser ne serait-ce qu'une larme pour l'assassin.
Il sent la rage au bord des lèvres. Elle coule entre elles. Une coulée de lave de rage.
Il envisage maintenant de montrer à la Terre son être immonde. Il veut fuire, se cacher...
Se cacher? Comme un lapin et ne sortir qu'avec prudence? Terrorisé? Hein? C'est ça que tu veux?
Oui! Se cacher puis sortir et puis tuer. Tuer des gens trop simples pour comprendre que l'on peut aimer tuer! Le plaisir du meurtre. Se faire un nom, être quelqu'un après n'avoir rien été.
Mais le jour où après avoir été libre d'être lui, après avoir tué, après avoir pu contrôler la vie par le simple fait de la détruire, le jour où il se fera arrêter et sera montrer comme une bête au cours d'un procès, où il aura l'impression de vomir tout ce qu'il aimait en lui! Que fera-t-il?
Il fallait y penser avant, surtout que c'était simple avant.
L'étau se resserre dans sa tête. Il veut bouger, se libérer vers la gauche ou vers la droite, mais les deux mâchoires du dileeme se resserrent sur lui. Il voudrait donc poser un genou à terre, mais cela est impossible. Il faut choisir. Maintenant.
Il regarde son ami, son frère, sa force, son couteau. Cette forme l'envoûte, mais il craint le jour où il se fera ôter son arme.
Il faut se décider! Une décision bon sang! Mais comment choisir entre être pris et être pris? Il sera toujours seul!
Il tente de remettre de l'ordre dans les idées qui défilent et se bousculent dans sa tête.
Personne ne versera une larme pour l'assassin... poser un genou à terre... fuir et tuer pour le plaisir...faire comme quand tout était simple...poser un genou à terre...poser un genou à terre...personne ne me comprend... poser un genu à terre... poser ungenou à terre... à terre...
Prenant une puissante impulsion du pied, il se dirige l'arme levée vers la ville, vivant de sa dernière lucidité.







=> nouvelle n°3
Je suis assise, là, seule, quand soudain je l’aperçois…
Il se tient devant moi, fier, beau. J’en avais tant rêvé, cette nuit encore il était là !
Je feints de ne pas l’avoir vu… Mais tout me trahi ! Je me mordille les lèvres, mon regard s’est soudainement éclairé, les battements de mon c½ur se sont accélérés.
Lui ne bouge pas, ne fait pas un signe.
Son parfum vient narguer mes narines. Mes lèvres ne demandent qu’à s’en approcher.
Alors que j’allais lui céder, à lui qui me défiait sans pour autant bouger, tout à coup je me souviens…
Lui ! Comment l’avoir oublié quelques instants ? Est ce que je ne m’apprête pas à le trahir ?
Lui qui m’accompagne tout le temps, ai je le droit de lui faire du mal pour quelques instants de bonheur ?
Mais il est toujours là devant moi… Me narguant de plus en plus… Une envie, une seule, l’approcher, le sentir de plus près. Ma raison m’exhorte au sérieux. Ma raison me dit ne pas oublier ce que j’ai, de ne pas céder pour un bonheur éphémère qui n’aurait que de lourdes répercutions par la suite. Un court bonheur, quelques secondes de vibration, et ensuite ?
Ensuite, se retrouver face à Lui… Comment se regarder dans un miroir après cela, sans ressentir une culpabilité nous envahir ?
Mais voici qu’il est toujours là, devant moi. J’ai presque l’impression qu’il me supplie de lui succomber. L’envie est présente plus que jamais, son assouvissement devient une nécessité…
C’est alors que j’en oublie tout le reste, je ne vois plus que lui, je ne désire plus que lui, je me refuse à penser à celui que je devrais affronter ensuite, le besoin est bien trop grand, bien trop fort.
Je m’approche de lui lentement, je tremble, je lui esquisse un sourire…
Lui et moi, nous ne faisons plus qu’un. L’envie qui s’assouvit a le goût d’une libération. A cet instant, plus qu’une seule pensée, celle de s’abandonner au plaisir.

Je rentre chez moi… Et là dans l’entrée, je me retrouve face au miroir… Je le vois Lui… Lui que je viens de trahir, Lui qui est là, calme, serein, qui sait ce que je viens de faire, qui ne me dit rien, ne me reproche rien. J’ai osé succomber… Le sentiment de culpabilité m’envahit… Pour quelques instants de bonheur, je vais devoir payer…

Et là, une fois de plus je me regarde droit dans les yeux et me promet ne plus succomber à un banana split, de ne plus oublier ce régime et de me mettre à la salade !








=> nouvelle n°4

Hommage à un épisode d’X-files dont j’ai oublié le titre

« Le bleu ou le rouge ? »
« Putain ! le rouge ou le bleu ! »
Jack était plus que perplexe, il était ..... emmerdé.
Lui, réputé pour son sang de glace, l’avait actuellement bouillonnant au niveau des tempes.
Sous son casque, de grosses gouttes de sueur perlaient son front et son c½ur semblait vouloir s’échapper de son enclave.
Pourtant lorsqu’il l’avait découvert, tout semblait facile : 10 pains de Semtex reliés à un simple système de retardement électrique muni d’une horlogerie digitale. Bon il y avait deux fils, classique, le bon et le mauvais, le bleu et le rouge. Le problème c’est qu’au milieu du circuit, on avait soudé une petite boîte : impossible de connaître le véritable trajet des fils. En plus, le point d’interrogation dessiné sur le boîtier, qui n’avait cessé de le narguer, semblait ne plus vouloir quitter sa rétine.
« Ressaisis toi, bon sang »
Il ne lui restait plus qu’une minute avant l’irréparable.
« Si j’en crois le départ du détonateur, c’est le fil bleu qui commande l’amorçage. Le piège serait de l’inverser dans ce boîtier. Trop simple. »
Trente secondes.
« Oui mais c’est ce que cet enfoiré a dû se dire. Bah, 1 chance sur 2 de toutes façons, j’ai connu pire. »
Jack sectionna le fil rouge à l’aide de sa pince coupante et ......

BOUM !

« Blonde ou brune ? »
L’image fugace de cheveux dorés lui traversa l’esprit.
Jack souleva le drap qui recouvrait une tête féminine endormie.
« Blonde »
L’homme ouvrit le tiroir de sa table de chevet qui recelait un Zippo, un Marlboro,un Gitane . et son "Coin", une médaille de reconnaissance de son unité.
Il s’empara d’une américaine et du briquet pour l’allumer. L’odeur de cigarette réveilla l’autre occupante du futon.
- Pouah ! Dès le réveil, t’aurais pas plutôt du café ?
- Ils en ont du très bon dans le troquet au bas de la rue
- Mais ........
- Mais les jours se suivent et ne se ressemblent pas.
Jack se leva pour prendre sa douche. Quand il revint, la blonde n’était plus là.
Jack était chez les NEDEx depuis bientôt 25 ans. Les NEDEx (Neutralisation, Enlèvement, Destruction des Explosifs) sont des groupes militaires spécialisés dans l'intervention sur les engins explosifs improvisés (colis ou véhicules piégés, bombes de fabrication artisanale, etc...) dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l'intervention sur toutes les munitions et explosifs existants et retrouvés un peu partout dans le monde. Son travail l’avait amené à travailler en Angola, au Liban, au Tchad, au Pakistan (opération Salam), en Mauritanie, lors de la guerre du Golfe, au Cambodge, et au Kosovo. Plus généralement, il exerçait sur le territoire français et intervenait principalement sur le domaine immobilier de la Défense (terrains militaires, bases aériennes ou navales, etc.) mais ils pouvait également intervenir dans le domaine civil sur demande des autorités civiles ou pendant la mise en place du plan Vigipirate. Ce fut le cas lors des vagues d'attentats qui touchèrent la capitale en 1986 puis en 1995 mais aussi lors de grandes manifestations comme la coupe du monde de football en 1998, le passage de l'an 2000 et les différents sommets de chefs d'Etats en France.
Il aimait ce métier où il fallait faire le bon choix rapidement. Pour lui le meilleur choix qu’il fit jusqu à présent fût de quitter sa femme. Le meilleur choix ...... pour elle.
Notre homme arriva à sa caserne à 8h00. Après avoir signé le formulaire qu’on lui tendit au portique d’entrée, il se dirigea vers le bâtiment de son unité.

- Salut les tarlouzes
- Salut Jack, le bourbon était bon ?
- Il ne sera bon que quand je le boirai au Kentucky, mais enfin il n’est tout de même pas mauvais quand il est gratuit.
- Ah !, ah !, ah !
Quand un bleu arrivait à la caserne, le bizutage consistait à lui subtiliser son "Coin" et de l’emmener trinquer dans un bar où ils aimaient se retrouver. Là, ils lui expliquaient la tradition du "Coin" : lorsqu'un NEDEx présente son "Coin" devant un ou plusieurs artificiers, quels que soient le lieu et le moment, ceux qui ne peuvent le présenter en retour offrent à boire aux autres. Mais si tous les artificiers présents le montrent, celui qui a lancé le défi paye une tournée générale. Après ces explications, chacun sortait son "Coin" . Bien entendu, la nouvelle recrue cherchait en vain le sien et régalait la fine équipe qui le lui rendait à la fin de la soirée. Hier soir, deux nouveaux s’étaient fait avoir et Jack en avait particulièrement bien profité.
Un collègue de Jack allait lui demander des nouvelles de la blonde qu’il avait vu partir avec lui quand leur adjudant entra dans la réserve.
- On a un footing ce matin dans la forêt de Fontainebleau. Faut pas traîner. Remuez vous le cul !

L’équipe de Jack était composée d’une dizaine d’hommes qui avaient tous une solide expérience du métier. Ils avalèrent les trente kilomètres prévus au programme en moins de 4h00 et Jack arriva le premier comme à l’accoutumée.

Après la cantine, il se joignit à trois autres autour d’une table pour jouer au poker. Ils ne misaient pas de grosses sommes mais cela faisait passer le temps. C’étaient tous de redoutables joueurs de pokers car bien évidemment ils savaient garder leur sang froid : jamais leurs émotions ne les trahissaient, ils étaient entraînés à ça. Jack était le meilleur de tous, ses yeux gris acier étaient aussi bien un bouclier impénétrable qu’une arme redoutable à ce jeu.
A cette main, il avait le 7, le 8, le valet et le roi de trèfle ainsi que le valet de c½ur.
« Mmm, couleur ou j’assure ma paire et j’espère plus ? »
Bien que son intuition lui commanda la prudence, son goût du risque le poussa à se défausser de son valet de c½ur.
- Une carte
« 9 de pique, merde »
- Je relance de deux
Deux de ses partenaires se couchèrent. Le troisième le suivit.
- Je relance encore de deux
L’autre homme le regarda et hésita
- Allez fils, la vie est une question de choix, le tout est de faire le bon.

Uiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

La sirène ! Tout le monde se précipita dans le camion en criant leur leitmotiv «Munition ou engin inconnu, touche à ton cul ! ». Chacun enfila son attirail, combinaison en kevlar et casque de protection anti-mine, pendant que leur chef leur expliquait la situation.
Cette fois, il s’agissait d’une bombe cachée dans le vestiaire d’un collège. Un appel anonyme avait donné cette information et on commençait à évacuer l’établissement.

C’est Jack qui trouva la bombe comme s’il savait déjà où elle se cachait. Au moment de sa découverte, le compteur indiquait qu’il restait 4 minutes avant l’explosion. Il choisit de la désamorcer car il n’était pas sûr que tout le monde ait été évacué.
« Moins simple qu’il n’y parait, finalement »
« Putain, qu’est ce que c’est que ce boîtier ? »
Il examina minutieusement le mécanisme d’amorçage mais la solution lui échappait : plus que trente secondes. Pourtant, une image de plus en plus nette se dessinait : il se voyait couper le fil rouge.
« Allez le rouge ! »

BOUM !

« Blonde ou brune ? »
Avant même de soulever le drap, il eut une prémonition : blonde.
Oui, c’est ce qu’il découvrit mais il n’y prêta pas plus attention que cela.
...
Arrivé à la caserne, une impression de déjà-vu et même de déjà-vécu s’amplifiait. Il mit cela sur le compte du bourbon frelaté de leur bar fétiche.
....
- On a un footing ce matin dans la forêt de ...
- Fontainebleau , marmonna Jack
- Oui, t’étais au courant ?
- Non, une intuition
.....
-Alors Jack combien de cartes ?
- U.. non, trois.
Jack prit les cartes : 9 de pique, 9 et valet de carreau.
Comme il s’y attendait la sirène retentit peu après.
...
Quand il vit la bombe, il savait : 2 fils : un rouge et un bleu.
« Je ne sais pas ce qui m’arrive mais si comme je le crois je vois l’avenir alors c’est le bleu, oui c’est le bleu qu’il faut couper si je ne veux pas terminer en steak tartare »
Il prit sa pince et lentement, il sectionna le fil ......

BOUM !

- Pourquoi tu mets des fils, y a plus perfectionné quand même. Utilise un déclencheur à pression, c’est beaucoup moins facile à désamorcer.
- C’est un piège, en fait la bombe n’explose que si l’on coupe l’un de ses fils. La surprise du chef, c’est ce petit boîtier, il risque de rendre fou le démineur qui tombera dessus.
- Il risque surtout de le tuer. On pourrait pas simplement juste leur montrer qu’on est capable de mettre une vraie bombe ?
- Malheureusement non si on veut être pris au sérieux. Tu sais c’est comme un carrefour
dangereux, les autorités ne réagissent qu’à partir du 1er mort
- Tu crois que ton plan marchera ?
- Ça, l’avenir nous le dira ....
Modifié en dernier par diamant le jeu. mars 13, 2008 6:53 pm, modifié 1 fois.
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diamant
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Vote

Message par diamant »

Aujourd'hui commence le vote pour le concours de nouvelles !
Vous avez jusqu'au 26 juillet pour déterminer la nouvelle que vous estimez la meilleure.

Bonne chance à tous les participants :)

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Félicitation à la gagnante : Petite Fée !!
:ola:


Si les autres participants souhaitent se faire connaître ils ont la liberté de se présenter eux même dans ce topic :)
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nouvo visionnaire
Nymphe des bois
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Nouvelle n°2

Message par nouvo visionnaire »

J'ai écrit la nouvelle n°2. C'était un devoir quand j'étais en seconde et il a été retouché plusieures fois. J'aurais plus de chances la prochaine fois.
J'ai les Hommes à mes pied, huit milliards potentiels de crétins asservis à part certains de mes amis du même monde que moi, vous n'imaginez pas ce qu'ils sont gais.
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