Concours de nouvelles : contes de fées. Remporté par Bubulle

103e s'est émerveillée du côté artistique de l'Homme. Qu'en est-il du vôtre ? Faites partager vos oeuvres, écrites, visuelles ou auditives. <br /><font color="red">/!\Attention !/!\</font> Veillez à ne poster que vos propres créations. Lire le topic sur les droits d'auteur avant tout.

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Le sondage s’est terminé le sam. mars 03, 2007 9:25 am

Bubulle
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breizhnad
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nathalion
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Danthe
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20%
 
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diamant
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Concours de nouvelles : contes de fées. Remporté par Bubulle

Message par diamant »

Premier concours que j'organise toute seule comme une grande, avec un thème amusant pour une fois :p (je rigole).

Donc thème : Les contes de fées !

Règles :
- vous avez jusqu'au 15 février pour déposer vos nouvelles
- le vote durera lui aussi 15 jours (et oui dans un mois nous aurons notre grand gagnant !)
- le langage sms est totalement proscrit
- la nouvelle ne doit pas excéder 4 pages sous word, police 12 en time new roman.
- le langage doit être correct
- la nouvelle doit impérativement me plaire (non je vous jure je rigole !)
Modifié en dernier par diamant le jeu. mars 13, 2008 6:57 pm, modifié 5 fois.
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bubulle
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Message par bubulle »

très bon sujet et bon ben je me lance ;-) (les phrases en indigo sont des paroles de chanson ... ben oui pas de conte de fées sans chansons )

la princesse moche

Il était une fois dans un pays loin, loin, loin, une petite princesse très moche. Elle était tellement moche que quand elle se regardait dans son miroir magique et qu’elle lui demandait « miroir, miroir suis-je la plus belle ???» le miroir éclatait d’un rire tonitruant et ensuite hurlait de terreur en voyant la tête de la pauvre princesse moche.
Elle vivait dans un grand château très moche avec ses parents très moches aussi … et comble du comble ils s’appelaient la famille Beauté … le Roi Beauté, la Reine Beauté (que l’on appelait aussi miss beauté juste pour rigoler), le Princesse Beauté sans oublier le Chat Beauté. Le royaume de Beauté était immense et il était très agréable de vivre là bas.
La petite princesse elle attendait ce fameux prince dont on lui avait tant parlé … elle avait dévoré « blanche neige » adoré « la belle aux bois dormant » et pleuré devant « le roi Lion » et maintenant elle passait toutes ses journées à sa fenêtre à guetter le Prince … elle le voulait beau, drôle, intelligent, fort, musclé, sachant chanter des sérénades au bas de sa fenêtre, sachant et aimant faire la cuisine, bien élevé, pas trop poilu, les cheveux un peu longs volant dans les yeux, yeux qu’il aurait d’un bleu profond (si quelqu’un correspond à ces critères qu’il me laisse son téléphone je le rappellerai …). Le problème c’est que le Prince n’arrivait pas et elle commençait à se faire vieille … elle décida alors de prendre son courage à deux mains et de s’inscrire que un site de rencontre pour trouver l’Homme de sa vie.
Elle appela sa marraine la Moche Fée pour lui demander conseil … marraine la Moche Fée (MMF pour les intimes) regarda ses contacts dans son compte meetic. Elles tombèrent d’accord sur un homme, Mr Prince (quand même le hasard fait bien les choses …) un homme très bien de sa personne et charmant au demeurant. Ils se donnèrent rendez vous au caillou moche de la lande de Beauté.
Marraine moche fée aida de quelques coups de baguette magique à rendre la princesse un peu moins moche qu’elle ne l’est habituellement …
« tchin tchou tchi tcha
Voilà ma grande tu es mieux comme ça
Un peu de fard à paupière bleu
Pour mettre en valeur tes yeux
Du mascara noir profond
Pour rendre tes cils bien long
Un peu de khôl bleu nuit
Pour rendre ton regard moins gris
Du fond de teint
Remède bien malin
Pour cacher ces boutons
Et tes petites imperfections
Un rouge flamboyant sur tes lèvres
Fera fondre ce Prince mièvre
Tchin tchou tchi tcha
Enfile moi donc ça
Cette jolie robe rouge très chouette
Mettra en valeur ta silhouette
Enfin mets ces petits escarpins
Et vernis les ongles de tes mains
Tchin tchou tchi tcha
Voilà t’es vraiment mieux comme ça »


La petite Princesse remercia sa marraine chaleureusement (et bénît secrètement les miracles du maquillage) et partît en direction du caillou moche.
Elle rencontra sur son chemin tous ses petits compagnons les animaux et elle chanta avec eux son bonheur de rencontrer Mr Prince.

« Ça y’est il est venu !
Ça y’est je l’ai trouvé il s’était perdu
<bonjour mon ami le lapin>
Le Prince que j’attendais depuis longtemps
Je vais le rejoindre dans quelques instants
<tiens petit écureuil comment vas-tu ??? Et madame écureuil va bien ?? >
Je suis si heureuse de le rencontrer
De voir mon rêve devenir réalité
<salut à toi joli arbre … >

J’aaaaaiiiiiiiiiiime tellement la nature et les fleurs
J’aaaaaiiiiiiiiiiime vraiment cette journée de bonheur
Les oiseaux volent tout est parfait
Aujourd’hui je rencontre celui que j’attendais …. »


Elle s’arriva en direction du caillou moche et se posa devant. Au bout d’une demi heure elle perdit patience et décida de s’en aller. Au moment où elle allait poser le pied par terre tous ses petits amis les animaux lui barrèrent le passage. Elle ne comprenait pas trop leur manège et surtout pourquoi ils s’évertuaient à lui montrer le sol. Elle finit tout de même par se pencher et vit un tout petit bonhomme ressemblant étrangement à Mr prince (il lui avait envoyé sa photo sur msn). Elle le prit dans sa main le porta à son oreille (pas trop brusquement elle ne voulait tout de même pas lui faire visiter son conduit auditif) et lui demanda qui il était.
« Je suis Mr Prince ! Et vous êtes la Princesse Moche ?? Je suis enchanté ! »
« Ce n’est pas possible se dit elle !! Mon Prince ne peut pas être un lilliputien … mon Dieu mais que vais-je faire ?? »
Elle décida d’emmener le Mr Prince à sa marraine la moche fée.
« Hélas ma petite fille ma baguette est impuissante devant ce genre de phénomène … tu vas devoir t’en contenter ou alors le laisser filer ! »
La petite princesse était bien déçue … car de surcroît Mr prince s’averrait être un Homme de bonne compagnie et elle sentait bien qu’elle lui plaisait … et que c’était réciproque !
Elle se renseigna alors sur le net pour savoir si personne n’était à même de résoudre ce petit problème de taille. Elle tomba sur le site MS.com autrement dit « méchante sorcière.com » qui lui promit de l’aider à régler le problème auquel elle faisait face.
Elles prirent rendez vous par une nuit froide. La princesse moche ne s’inquiétait tout de même pas trop des rôdeurs et autres bêtes sauvages car elle était tellement moche que c’était elle que l’on redoutait de croiser la nuit … (hé bien oui votre maman ne vous a jamais dit « si tu n’es pas sage j’appelle la princesse moche ! » ?)
Elle arriva chez la sorcière qui ô surprise était encore plus laide qu’elle ! Elle se demanda tout de même « une si grande sorcière avec de si grands pouvoirs ne pourrait elle pas utiliser sa magie pour devenir belle ?? » mais elle effaça vite de sa tête ces drôles de questions et accorda toute son attention à la vieille femme.

« Hé bien ma petite que veux tu exactement ??? »
« Que vous rendiez Mr Prince grand !!! »
« Ma petite sais tu combien cela va te coûter ?? »
« Je vous donnerai le prix que vous me demanderez »

Alors la sorcière prononça une formule tout en rajoutant quelques gouttes de bave de crapaud et un filet d’essence de poisson turbo dans son chaudron magique.
« Voilà ma jolie ton mari n’est plus petit »
« Merci madame la sorcière quel est donc votre prix »
« C’est tout simple mademoiselle donne moi ton Prince charmant »
« Pas question je l’ai cherché tellement longtemps »
« Dois je te rappeler que tu m’as promis de me donner
Sans discuter ce que je te demandais »
« Tout mais pas ça Mr Prince est à moi
C’est hors de question je vous ne vous le donnerai pas ! »
« Très bien ma jolie puisqu’il en est ainsi
Ton mari va redevenir tout petit
Mais en prime je t’offre un joli cadeau
C’est de partager son fardeau !»


Et là cric crac la sorcière se mit à danser et à prononcer d’étranges paroles et la princesse moche se mit à rapetisser, rapetisser … jusqu’à ne faire que quelques millimètres !!
Mais comment vais-je fais pour rentrer chez moi ??? Ah vraiment j’ai tout gagné je suis moche et petite … !!
Elle s’enfui de chez la sorcière qui riait de son mauvais tour … elle traversa la forêt mais elle ne mit pas longtemps à vois qu’elle était perdue … elle s’allongea alors dans le noir sur un petit tas de mousse redoutant que des insectes ne viennent la dévorer …et toute la nuit on entendit un petit bruit … c’était la princesse qui sanglotait tristement. Le lendemain elle se réveilla et sentit la faim la tenailler … et surtout qu’allait elle devenir ??? Elle ne pourrait jamais rentrer chez elle !! Elle songea un instant à ses amis les animaux … peut être pourraient ils la transporter sur leur dos ?? Mais comment pourrait elle les joindre elle était si petite si petite …
Elle en était là de ses réflexions lorsqu’elle entendit un bruit très étrange … une sorte de galop …
Et elle vit arriver son Mr Prince sur le dos d’une souris blanche immaculée !!! Qu’elle ne fut pas sa joie !! Elle lui sauta au coup et se mit à pleurer
« Comment m’as-tu retrouvé ??? »
« En consultant tes mails j’ai vu que tu devais rencontrer une certaine MS … je me suis renseigné auprès de ta marraine qui m’a dit que tu étais tombée dans un piège grossier !! Elle était très mécontente et elle m’aida à créer cette monture de fortune pour venir te retrouver. Mais en chemin je me suis retrouvé de la taille d’un homme puis d’un coup j’ai de nouveau rapetissé ! »
« Oui c’est la sorcière qui t’a fait grandir puis elle voulait comme prix que je te donne à elle … j’ai refusé mais la vilaine sorcière s’est mise en colère et pour punition m’a rendue petite aussi … j’ai tout gâché Mr Prince je suis désolée … laisse moi mourir comme je le mériterai ! »
« Pas question de te laisser ! Au contraire cette idiote de sorcière nous a bien arrangé les choses ! »
« Tu crois ?? »
« Bien sûr !! Regarde nous faisons la même taille à présent allons nous marier chez tes parents !! »

Ils repartirent donc sur le dos de la souris blanche et arrivèrent au château sous les coups de vingt deux heures.
Et comme au royaume de beauté on ne faisait rien comme tout le monde on célébra les noces dès les retour de Mr Prince et de sa princesse !
Et la sorcière ?? Ben elle fût dévorée par les animaux de la forêt (notamment par un petit lapin blanc qui fut particulièrement cruel)

Et bien sûr ils vécurent heureux et eurent beaucoup de petits enfants !!
Modifié en dernier par bubulle le sam. févr. 03, 2007 6:29 pm, modifié 1 fois.
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"Et père y colle au zoo c'porc d'Gerzy"
Gotlib

"With Hands Held Hight into a sky so blue
As the ocean opens up to swallow you"
breizhnad
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Message par breizhnad »

Il était une fois une contrée magique, où tout n'était que joies et
sourires, amour et paix. Ce pays merveilleux était habité par un peuple que beaucoup aujourd'hui nommerait "anges". Cette contrée était connue de tous mais personne n'avait réussi à y pénétrer et nul ne savait réellemen comment on y vivait, mais surtout comment on pouvait parvenir à y entrer. Mais comme toutes ces choses que l'on ne connait pa mais que l'on sait exister, les êtres humains s'étaient forgés une image magnifique de ce pays merveilleux. Et ils avaient bien raison car cet endroit paraissait plus que magique avec ces femmes si belles et si gentilles, ces hommes si charmants aux paroles si douces et ces forêts où même les animaux semblaient inoffensifs. Or un jour, on ne savait comment cela avait pu arriver, mais quelqu'un réussit à trouver l'entrée de cette contrée. C'était un jeune fille aux airs malicieux et au regard perfide. Elle se réveilla tout près de la porte du pays enchanté, sans aucun souvenir de ce qui lui était arrivé mais sachant exactement où elle se trouvait. Elle ouvrit alors la porte et quel fut son étonnemnet en voyant ces gens tous si différents d'elle ! Ils étaient tous vêtus de blanc et paraissaient si pures et angéliques, alors qu'elle avec ses vêtements rouges sang et son regard si vif on aurait dit le disciple de Satan ! Hélas pour elle, c'est d'ailleurs ce que cru le peuple, apeuré par cette étrangère aux airs si sombres. On ne la laissa pa entrer plus loin dans la contrée, on la captura comme une bête sauvage et on la mit dans le plus profond des cachots. Pendant des jours elle resta enfermée,réfléchissant à un plan pour s'enfuir mais aussi songeant à ce qui avait bien pu la faire attérir ici. Et un jour tout lui revint en tête...elle venait de cette contrée si sombre et si dangereuse que l'on nommait "Enfers" et en avait été répudiée pour sa gentillesse, mal horrible qui ne devait toucher les démons sous peine d'être répudié.
On l'avait alors condamné tout en lui laissant le choix de sa peine : l'errance éternelle ou vivre dans ce monde meveilleux appelé "Eden". Elle avait alors fait son choix, pensant vivre dans l'harmonie et la paix dans dans ce pays magique. Mais au lieu de cela, on l'avait enfermé; cette créature si fragile qu'on surnommait "la petite démone". On la torturait chaque jour pour savoir comment elle était arrivée ici, mais personne ne croyait à son histoire car on lui disait qu'une persone paraissant aussi malicieuse ne pouvait avoir été condamnée pour sa gentillesse car ces deux choses ne pouvaient s'accorder. Elle vit alors le côté obscur de l'Eden, celui dont personne ne parle.
Ce monde merveilleux que tout le monde croyait être empli de tolérance, d'amour et de paix n'était qu'un leurre. Ces êtres qui paraissaient si bons et si parfaits n'en avaient que l'apparence et semblaient parfois être très malsains. Quelle désillusion eut alor la gentille petite démone qui avait tant espéré en venant ici ! Tout n'était que fausses apparences ! Cependant il existait un être réellemnt bon, on l'appelait "petit dieu".
Sa gentillesse n'était pa feinte, il était vraiment l'être le plus doux qui puisse exister.
Ayant entendu parler de la petite démone, il décida alors d'aller à son secours. Il la délivra mais il fut alors répudié pour son acte car on considéra qu'il avait aidé un être maléfique. On le condamna alors à l'errance éternelle. La petite démone, ne pouvant rester ici après tout cela et surtout ne pouvant abandonner son sauveur, partit avec lui pour l'éternité. Voyageant sans cesse dans les airs tous les deux ils vécurent heureux. Et chaque nuits dans le ciel, on peut voir ces deux petites étoiles filantes qui scintillent.

ps: merci à ma chtite mélanie... :-)
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nathalion
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Message par nathalion »

allez, je me lance... tout shuss



Ninon n’a que dix ans et ressemble déjà à une adulte dans ses attitudes et son visage grave.
Dix ans de galères, dix ans de famille d’accueil en famille d’accueil. Combien déjà ? Peut-être cinq ou six, peut-être plus, elle ne se souvient pas de toutes, elle était trop petite puisque ballottée comme cela depuis la naissance. Alors voilà, le jour de son anniversaire elle a prit l’habitude de sortir au soir, seule dans le noir, pour regarder les étoiles, ses amies qui ne la quittent pas où qu’elle soit. Elle fait un vœux, celui de grandir et d’enfin pouvoir maîtriser son destin pour être heureuse. Et puis elle souffle sur ses amies comme elle soufflerait sur les bougies d’un gâteau qu’elle n’a pas toujours. Elle attend comme chaque année que vienne l’espoir qu’elle n’a jamais eu.
Pourtant ce soir est différent. Elle sent une brise lui caresser le visage. Elle entend le vent murmurer à ses oreilles. Elle ferme les yeux pour mieux l’écouter. Quand enfin elle les rouvre, elle est surprise de voir debout devant elle un homme grand, brun aux yeux marrons comme elle. Il lui sourit. Ninon n’est pas effrayée, il lui semble le connaître depuis toujours.
Ils conversent un moment tous les deux comme deux copains d’école. Ils font connaissance. Au bout d’une heure l’homme lui dit :
Tu es encore bien jeune, petite Ninon, pour souhaiter fuir. Tu dois encore apprendre la vie, l’amour. Viendra le jour que tu attends mais il n’est pas encore temps. Patience petite ninon. Il viendra. Pour l’heure je te trouve trop bleue, tu pense trop ta vie. Tu dois regarder autour de toi et tu comprendra.

C’est alors que la mère de famille appella Ninon. L’heure de se coucher est arrivée si vite ce soir. Ninon tourne la tête pour répondre à cette mère, lorsqu’elle regarda ensuite vers l’homme mystérieux, il n’était plus là. Il était parti comme il était venu.
Ninon ne su si elle avait rêvé ce soir-là mais elle souhaita revoir cet homme. Il avait été si gentil avec elle. Peut-être demain, peut-être la semaine, le mois ou même l’année prochaine. Oui, cette année elle fît le vœux de le revoir, qu’il l’emmène loin de son passé désolé, loin de cette tristesse qui ne la quitte jamais. Au moment de se lever, poser à côté d’elle dans l’herbe elle trouva un bracelet, une fine gourmette dorée, sans nom. Ninon décida que c’était un beau cadeau d’anniversaire, elle l’enveloppa dans son mouchoir qu’elle cala au creux de sa poche puis s’en alla dormir. Ce fût une belle nuit pour un bon anniversaire. Ce soir-là elle su que sa nuit serait peuplée de rêves agréables et prometteurs.

Passa alors les jours, les semaines, les mois sans que Ninon ne revoit le grand homme. Elle qui ne s’entendait pas avec ses camarades d’écoles car ils la trouvaient trop rêveuse, absente de leur jeux, aujourd’hui elle ne s’entendait pas non plus avec ses camarades de collèges qui la trouvait trop distante. Elle passait beaucoup de temps à les regarder vivre autour d’elle. Et puis elle regarde sa vie aussi qui change encore au fil des famille d’accueil. Personne ne la comprend, personne ne veut d’elle. Ninon se renferme dans la colère. Dans ses déménagement elle a perdu sa précieuse gourmette. Elle se noie dans son désespoir.
Les années passent et voient arriver sa treizième année. La rage de ne pas grandir assez vite l’envahie. Elle grimpe au pas de charge en haut de la colline pour retrouver ses amies de toujours.
Voilà maintenant trois ans qu’elle attend le retour de celui qu’elle a considéré un temps comme son sauveur. Mais aujourd’hui elle n’y croit plus. Encore un vœux qui ne sera pas exhaussé, elle souffle les étoiles. Et puis la bise, le murmure… elle se surprend à y croire de nouveau … elle ferme les yeux… il est revenu.
Tant de questions, pourquoi n’est-il pas revenu plus tôt, pourquoi semble t-il s’intéressé à elle, pourquoi ne l’emmène t-il pas ? Elle n’ose lui demandé tout cela. Ils se parlent. Elle lui raconte qu’elle a regardé autour d’elle chaque jour qui à vu le soleil se levé. Elle lui raconte combien elle est malheureuse de ne pas avoir d’amis, que les adultes lui paraissent si méchant, elle a observé jusqu’à la migraine, mais elle ne sait pas pourquoi. Alors l’homme passe un bras autour de ses épaules pour la consoler et lui dit :
tu grandis vite mais tu es encore bien jeune, ninon. Je te promet que le bonheur te viendra un jour, tu dois encore être patiente. Pour l’instant je te trouve trop rouge, tu as trop d’amertume et de colère en toi. Tu dois donner, Ninon, donne et tu comprendras.

Une voiture s’arrête au bas de la colline, son père de famille est en colère, cela fait des heures qu’il la cherche. Il l’appel, furieux. Ninon accuse un moment de panique. Mais non, celui-là cri parfois mais n’est pas mauvais homme. Elle se retourne vers son visiteur, il est reparti.
Maintenant elle sait qu’elle le reverra, peut-être pas demain ou les mois suivants, mais il reviendra. Pour gage il lui a laissé un pendentif en pierre rouge, pour qu’elle n’oublie pas ce qu’il lui a dit ce soir.

Ninon a donc continué de regarder les gens qui gravitaient autour d’elle. Mais une évidence se fit jour en elle, bien sûr, comment ne pas l’avoir remarqué plus tôt ? Il y avait des gens aussi tristes qu’elle. Parfois ce n’était que passager, parfois c’était plus durable, mais elle connaissait si bien ces sentiments qu’elle savait aussi alors donner un peu de soulagement aux éprouvés.
Dès lors sa propre vie lui sembla moins lourde et elle ne compta plus les mois et les années passés.
Quand arriva son seizième anniversaire, au soir du quatorze février, elle monta insouciante le tertre qui la rapprochait de ses confidentes toujours là à l’attendre. Elle fit le vœux de pouvoir continuer sur le chemin qu’elle avait commencé, ne redoutant plus l’adversité, ni les gens malintentionnés que la vie pouvait lui présenter. Calme, elle sentie le vent venir à elle. Elle ferma les yeux en sachant qu’elle les rouvrirait sur son mentor. Il était là, assis près d’elle. Elle lui sourit et lui raconta ses trois dernières années illuminées par ses conseils. Alors, il lui dit :
Tu es presque une adulte maintenant et je vois que tu as pris la couleur jaune, comme le soleil qui naît au cœur. Mais tu as aussi du bleu comme la pensée réfléchie, et l’orange comme la passion assagie. Je crois que tu es prête aujourd’hui.
Ninon ne savait pas vraiment de quoi cet ami lui parlait mais elle sentit au fond d’elle qu’il disait vrai. Ninon n’eu pas le temps de s’entendre appelé par son frère de famille, l’homme la prit par la main, elle senti une brise lui frôler le visage, une légère brume de poussière brillante l’envelopper et le magicien l’emmena dans le ciel, encore plus près des étoiles.

En tenant la main de son père, Ninon allait enfin vers son destin.
Danthe
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Message par Danthe »

Hmmm, eh bien c'est à mon tour je crois ? 4 pages A4 On verra bien ce que vous en allez en penser ^^.

Attention toute similitude avec des événements actuels concernant un de mes amis. Serait tellement aberrante que j'irais de ce pas manger un pot de nutella avec des baguettes en chantant le générique de fifi Brindacier en Allemand. :roll:


Vous devez sans doute tous vous rappelez ce que peut donner un conte ? La pauvre fille envoyée dans le petit patelin à deux cents mètres d’un château doté d’un prince libre ? Les aventures relativement romanesques, qui se terminent toujours par « et ils vécurent heureux jusqu'à la fin de leur jour et eurent beaucoup d’enfants… ». Et si la fin n’était pas toujours là où elle est signalée, et si le début était plus proche de là où nous penserions le trouver.


Pour tous les citadins, chaque ville recèle sa petite part de ruelles étroites sombres et sordides. Du moins en apparence. S'ils ne sont pas encore devenus des lieux de débauche. Il s’agit juste de lieux à moitié oubliés et à la population discrète et vieillissante. Il s’agit parfois de lieu très agréables avec un charme propre, propice à la ballade nocturne pour insomniaque chronique, et des poètes en train de cueillir leurs nouvelles fleurs du mal. Bon n’excluons pas les touristes égarés, les personnes un peu trop éméchées et perdues dans le coin. Il y a une ville près de chez moi. Une ancienne ville médiévale en fait. Il suffit de quitter la gare et de s’enfoncer peu à peu dans les plus vieux quartiers. Certains d’entre eux sont plutôt net, récemment rénovés ou démolis. Pourquoi vouloir arrêter le progrès ? Puis il y a une simple ruelle sur votre droite. Il suffit de s’y engager de passer l’épreuve des pavés glissants et de continuer. Au bout du périple ? Il y a un simple escalier qui rentre dans la cave d’une vieille maison. Il n’y a pas d’enseigne, pas de menus. Aucune lumière inondant le pavé. Juste une simple porte en chêne. Une simple poussée ou un coup d’épaule quand le temps est humide et on rentre.

Que dire de l’endroit. Ce n’est pas tellement sombre. Deux trois salles, des tables, des chaises, quelques box et un bar. La principale source de lumière est une série de lampes au plafond. Sur les tables, on peut allumer de petites lampes. Si vous y allez en début de soirée. Vous serez probablement assez seuls. Il n’y aura que quelques consommateurs. Le barman vous indiquera votre table. Les habitués n’aiment pas trop qu’on leur chipe la leur et je les comprends, j’ai d’ailleurs mon propre box. Vers 22 heures plus ou moins, les clients commenceront à entrer au compte goutte. Des jeunes, des vieux, des beaux, des laids, la faune locale est plutôt variée.

Vous verrez sans doute, une jeune femme à l’air triste. Ce que l’on peut dire d’elle ? Elle a une jolie peau. Que dire d’autre hormis sa phobie des pommes ? Elle est parfois accompagnée de deux trois personnes de petites tailles. Quelle réprimande sans force quand ils s’emportent. Je lui ai parlé quelques fois. Je me rappelle qu’elle était bien différente à une époque. Bien différente. Elle n’était pas toujours d’humeur joyeuse mais son corps lui convenait. Elle n’avait pas jugé utile de me raconter son histoire. Je l’avais déjà lue ou vue. A la fin de l’histoire son prince bavant, comme elle l’appelle, c’était rapidement transformé en l’archétype du parfais régnant. Il était devenu un soiffard coureur de jupons. Au début elle l’avait pas trop mal supporté jusqu’au jour où elle a réutilisé une recette payante à base de pommes.
Il repose actuellement dans un puit de mine. Pas de bol pour la princesse qui aura la malchance de devoir aller le réveiller. Elle devrait commencer par l’escalade du mont blanc ça lui ferait les pieds.
En parlant de pieds, il y a une autre cliente régulière avec qui je parle parfois. Elle a terminé sa rééducation et elle arrive à marcher correctement. Avec elle j’ai appris pas mal de nouvelles insultes. Elle a une dent contre les traducteurs incompétents. Eh oui marcher avec des pantoufles de verre. Ca ne marche pas vraiment. Enfin pas longtemps. Bon ça n’était pas trop grave avant qu’elle n’attrape la gangrène. Ils ont réussi à sauver à peu près au niveau de la mi cuisse. Eh oui les grandes histoires d’amour ça vous coupe les jambes non ? J’avoue c’était mauvais.

Il y a aussi une autre sorte de faune qui hante ce bar. Des anciens mythes, des anciens dieux. Si vous voyez un grand gars avec des pattes velues et des cornes. Mi homme, mi bête. Il se plaint souvent de toute la mauvaise publicité. Il est assez peu répandu de nos jours. Je parle de Pan. Bien sur il a bien trouvé de l’emploi lors de l’age d’or du christianisme. Eh oui, des sabots, des cornes, des attributs à rendre jaloux d’envie, notre ami Rocco. A la base cauchemar des bergères, il s'est retrouvé l’ami des sorcières. Au lieu de ce balader dans les prés. On lui a attribué des enfers de souffre et de laves. Je lui avais donné quelques tuyaux au début. Il n’a même pas été capable de rallier le banquier là avec ses douze créanciers qui erraient de ville en ville pour sponsoriser la nouvelle croyance à la mode. Diriger ma propre religion ? J’avoue j’en ai toujours rêvé.
Il y a aussi ses vieilles dames déjà citées plus haut. Qui sont toujours prêtes à vous préparer une délicieuse tisane, prêtes aussi à aider les jeunes filles ayant fait une bêtise de ne pas devenir femmes avant l’heure. Elle parle encore avec crainte de toute la vague de répression. Qu’elles ont du subir dans le temps. Certaines ne s’en sont jamais remises. J’aime discuter avec elle. C’est instructif. Surtout au niveau des plantes. Eh bien quoi il faut bien gagner sa vie non ?
Sauf une qui est plutôt hargneuse. Il faut la comprendre aussi. On se souvient d’elle comme d’une affreuse femme qui dévorait les enfants. Elle a fini par se faire enfermer dans son four par deux gosses. Le respect se perdait déjà à l’époque. Il ne fallait pas déconner non plus. Quand elle est sortie du four, elle est allée leur roussir leur fond de culotte à ces deux garnements mais l’histoire n’a pas retenu cette parties là. Dommage, elle vaut le détour.

Que dire mes amis, que dire. Quand je regarde tous ces visages fait de l’image que l'on peut leur donner. Ces gens trop faux, comme trop souvent fixés. Je pressens ce que seront les contes de demain. Que dire sinon que les anciennes croyances tombent déjà dans une espèce d’antiquité. Elle sont fixées et déformées. Dépourvues de leur morale originelle. Le spectacle pour le spectacle. Je vois venir d’ici les contes futurs de notre temps. Si la tradition orale survit à la tradition de l’information impersonnelle. Voyez vous dans ce coin où j’ai ma place, l’ancien conteur, qui était respecté et écouté. Instruisant les jeunes et les vieux. Y en aura-t-il parmi les miens qui encore pourront se faire écouter ?

Peut être cela pourrait t’il donner ceci.
« Il y a bien longtemps dans l’âge post atomique. Un jeune homme qui sous son aspect simple, son attitude parfois enjouée, parfois trop sérieuse, traversait la vie comme nous le faisons tous. Il s’adonnait aux études. Un être tout à fait banal hormis ses quelques qualités. Mais à cette époque il y avait un autre monde. Un monde baroque, ce monde de miroirs et de jeux de tromperie, appelé "Internet". Cette frontière où certains se sont perdus. Notre jeune homme passait une partie de son temps à figer des reflets de sa vie dans ce grand monde. Dans ce réseaux il avait tissé quelques toiles. Une partie de ce qu’il était se déployait pleinement ici. Il y montrait toute sa grandeur, ses tours d’esprit pouvaient être vus et compris. Mais ce prince anonyme n’en restait jamais là. Voyageant de site en site. Parfois bien vu parfois mal vu. Il se plaisait à virevolter sa prose. Il aimait mettre au point de petits stratagèmes. Parfois en loup solitaire et parfois en groupe. IL se plaisait à obtenir de petites victoires. Parfois, il s’en revenait prince déchu ou parfois il laissait dans une partie de cette toile l’image modernisée du prince qu’il aurait pu être dans l’époque féodale. Un prince solitaire qui n’avait plus de royaume à gouverner dans le monde réel mais qui virevoltait sur la toile avec toute l’aisance imaginable.
La toile, un monde dans le monde. Souvent bien plus prenant que le réel. Là où on peut être ou paraître avec tant de facilité. Le monde où chacun est un diamant à sa manière. Certains sont bons et cherchent à construire. D’autres sont misérables et ne cherchent qu’à détruire. Jeunes, vieux, beaux, laids, géniaux ou ignares. Vous trouviez de tout mais tout n’était pas rose dans ce vaste monde. Des prédateurs, des personnes si mauvaises rodaient encore et encore. Tant de drames petits ou grands, et rien ne pouvait les empêcher de se produire. Car les deux mondes ne sont parfois que si peu compatibles. La toile était la liberté contrôlée tant bien que mal. La toile était un no man’s land, où les démons côtoient les anges. Où les anges se transforment en démons. Et vice et versa.
Notre prince se faisait à ce monde. Observant avec pitié la médiocrité de certaines parties de cet intra monde.

Mais notre prince était bien seul. Parfois dans les deux mondes, il croisait une de ces personnes avec qui on partage un moment de bonheur mais bien souvent cela se terminait comme cela avait commencé, sans éclat. Il n’y avait pas de canasson blanc, pas de fanfare, pas de repos véritable dans une ambiance sereine.

Ailleurs, la vie continuait pour cette jeune fille. Parfois rieuse, rarement amère. Sa vie était simple vue de l’extérieure. Une ligne droite vers un but inconnu. Elle raffolait des petits plaisirs qu’offrait la vie. Elle aussi naviguait sur le monde miroir à la recherche de tout ce que la fortune lui amènerait. Que cherchait-elle ? Personne ne le sait vraiment. Que désirait-elle ? Elle-même ne le savait pas.

Deux vies qui se poursuivent indépendamment. Pas de destinée écrite dans des grands livres d’histoire. Au détour d’un nœud. Ils se sont rencontrés. De simples échanges au début sur une simple idée. Que peut-il se passer quand on offre à quelqu’un un miroir de sa vie. Parfois certains le range dans un recoin de leur mémoire et le laisse prendre la poussière. Certains le brise et renvoie les morceaux tranchants. Une pensée détruite, une envie de nuire. Parfois le miroir est déformé et ils le renvoient en pleine face. Ces plaisirs mesquins communs aux deux mondes. Parfois, certains en font quelque chose d’agréablement surprenant. Que se passe t’il ici ?

Il voit cette jeune dame, auréolée de mystère. Cette dame l’intrigue. Qui est donc cette mystérieuse personne qui vit sa vie dans ce lieu si lointain. Elle titille son imagination. Est-elle triste le visage tourné vers le nord ? Des larmes comme des pierres scintillantes coulent-elles le long de ses joues d’une blancheur virginale ? Est-elle grave au milieu du tumulte de la vie, sa vue braquée sur son objectif. Est-elle la dame de fer qui broie ceux qu’elle rencontre comme de simples poupées de cire ? Est-elle une veuve noire, jouant et torturant encore avec sa victime ? Broyant ses favoris dans ses mandibules, leur corps emplis de venin. Est-elle une femme douce et bienveillante, apportant conseil et réconfort aux âmes dans le besoin ? Est-elle une frêle ombre qui passe dans ce monde laissant sa marque de joie, de sourire et de souvenir heureux ? Pauvre petit prince, ta dame est-elle son ombre, ou sa lumière ? Il ne connaît pas la réponse. Il ne connaît que les questions. Il se lance au final ce ne sera peut être qu’une entreprise sans conséquence.

De simples échanges, la magie opère et les transforme en communion. Une communion faite d’échange de fragments de vie, de bout de pensées. De l'avidité ? Non, une simple soif que l’autre apaise. Comment se passe son parcourt aussi calme soit t'il. Comment passe t’elle au dessus des difficultés ?
Le temps passe et la soif grandit. Ils gardent profil bas, masquent leur soif grandissante. Ils savourent chaque moment et ils déplorent quand le monde les rappelle. C’est un bal. Où tournent et tournent les facettes. Celles que l’on garde cachées, celles que l’on expose timidement. Les facettes de vents qui passent là où l’on ne veut pas en dire trop de peur du regard de l’autre.
Au fil du temps ? Eh bien, Notre prince a trouvé un diamant. Attiré par un simple reflet dans les remous de la toile. Il s’est employé à le polir face après face. Elle est rieuse, elle est belle, elle est intelligente, elle a de la répartie…
De nouvelles facettes, de nouvelles joies, de nouveaux mystères à lever. Parfois lourds et graves parfois simplement futiles comme une brise.
Longtemps après leur premier contact sur la toile. Ils se sont rencontrés. Ils passèrent un long moment ensemble. Deux petits être animant chacun un univers que constitue l’autre. Ils n’ont pas regretté ce premier contact hors de la toile. Mais la dame a du repartir. Laissant son prince avec une promesse de revenir. La dame sur la route avait la promesse d’une visite. »

Ils vécurent heureux ? Peut être, nous leur souhaitons. Ils heureux beaucoup d’enfants ? Allez savoir. Il leur reste à construire et consolider leur bonheur. Leurs échanges s'ils restent aussi riches leur assureront de longs moments de bonheur. Le reste de leurs échanges ? Ca ne nous regarde pas ! Pourquoi, je ne raconte pas leur relation après l’ultime moment du conte ? Le conte ne s’y intéresse pas. Si les contes devaient assurer le bonheur. Les conteurs devraient abattre les gens au pic de leur bonheur.
Que dire, que retirer de cette histoire. A coté des contes anciens, se trouvent les contes nouveaux. A tous ceux qui vivent de merveilleux moments partager les. A tous ceux qui vivent des horreurs partagez les; Ne les partager pas; Gardez les pour vous.
C’est à vous de choisir. Parfois, vous rencontrerez quelqu’un qui vous trahira dans d’autres fois quelqu’un qui vous soutiendra. Dans le doute faites vous anonyme, dans la confiance révélez-vous. Avant de vous ouvrir donnez-vous le temps et la peine de dévoiler les facettes de ceux qui vous observent et que vous observez. Il n’y a pas de bien et de mal, juste des gens et leurs actes. Chaque jour nos actions pourraient donner lieu à un conte. Chaque jour nos doutes pourraient donner lieux à une histoire. Chaque peur, un récit

Si vous passez par ce petit bar perdu au détour des ruelles. Si vous vous asseyez à une table et que vous commencez à observer. Vous verrez ceux qui resteront toujours quelque part, indémodables : des contes morts à cause de l’oubli, des mythes oubliés, des mythes transformés, des dieux trop humains. Ce lieu existera toujours peu importe l’époque. Car tant qu’il y a des humains, il y aura des histoires. Des nouveaux dangers se pointeront à l’horizon. Des anciens ressurgiront.
Vos verrez peut être un jour notre prince et sa dame assis dans leur box à partager encore et encore. Vous verrez peut être notre prince seul, notre dame seul attendant la venue de l’autre.
Lorsque vous rencontrerez un des nôtres en ce lieu, vous y verrez un peu de vos attentes, un peu de vos peurs, un peu du monde et peut-être je vous le souhaite beaucoup de vous-même.
Je sais comment je veux être inhumer... a contre coeur.
diamant
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Message par diamant »

::!!:: Rappel ::!!::

Vous avez juqu'à demain (15/02/2007) pour poster vos nouvelles ;)


***Ajout :***

Allez on passe au vote !!! Et tout se fait dans le même topic cette fois ci !!!

Bonne chance à tous ! :wink:

***Ajout :***

Bon moi j'ai voté aussi hein ^^
Franchement le vote ne fut pas simple ! Et franchement je peux le dire je suis bien fière de mon thème, parce que je trouve qu'il vous a merveilleusement bien inspiré à tous.
J'ai adoré tout particulièrement la nouvelle de Bubulle.
J'ai fondu devant celle de Tarod... (no comment^^).
Et j'ai été subjuguée devant celle de Danthe.
J'ai choisi de voter pour Danthe, parce que j'ai adoré la manière dont l'histoire est contée c'est à dire la place du narrateur, j'ai adoré les références aux contes connus, no comment pour l'histoire du jeune homme et de la jeune fille ;), et la fin est je trouve une belle leçon de vie ! Donc je n'ai qu'un mot : félicitation !
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fred58340
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Message par fred58340 »

Bon je viens de vôter aussi et j'ai vôté pour Nathalion dont j'ai trouvé l'histoire très belle.
Sinon c'es vrai que le choix a été très difficile.
J'ai bien aimé celle de Bubulle que j'ai trouvé très original le côter moderne du conte de fée.
Sinon j'ai bien aimer aussi celle de breizhnad que j'ai trouvé très belle.
Euh je vais arréter, et je vais dire que je les ai tous aimés ça sera plus rapide.
Donc toutes mes félicitations à ces 5 auteurs.
diamant
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Message par diamant »

::!!:: Rappel ::!!::

Vous avez jusqu'à demain pour voter pour votre nouvelle préférée ;)


***Ajout :***

Je déclare notre Bubulle grande gagnante du coucours de nouvelles du merveilleux thème : contes de fée !

Donc Félicitation à Bubulle !!!

:ola:
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fred58340
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Message par fred58340 »

Bravo Bubulle
:ola:
Loki_master
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Message par Loki_master »

Félicitation mademoiselle,
pour ta première c'est plutôt encourageant!!!
:bvo: :bvo: :bvo: :bvo: :bvo:

:fetard:
Je me tire du forum...
Adieu
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bubulle
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Message par bubulle »

merci beaucoup (oui je dis merci que ça n'en plaise à certains :wink: ) à tous vraiment ça me touche ...
je m'attendais pas à gagner et voir que ma nouvelle a plu me fait super plaisir ... ça m'encourage à continuer ^^






pour les chèques que je vous dois contactez moi par mp ...
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