La capoiera... ? C'est pas très courant en France, c'est pas très connu.
Mais c 'est géniaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaale !!!
Ca nous vient du Brésil... C'est une sorte de danse combat sur de la musique genre Jembé, bérimbao ect... Que des instruments brésiliens quoi !!!
Enfin j'adore, et j'aimerais savoir si il y a des fourmis qui en pratique par ici ?
La capoiera!!!
Je n'en pratique pas mais ça me plairait bien : mon cousin en a déjà vu une démo : c'est très impressionnant à ce qu'il paraît... 
"Si tu veux arrêter de te ronger les ongles fais toi arracher les dents !"
Coluche
"Hey mom ! Look at me : I'm on the way to the promise land, I'm on the Highway to Hell !"
Bon Scott, AC/DC
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tayana
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C'est génial vraiment !
Ma soeur en fait depuis 1 an, et le 03 et 04 Juin elle a fait une démo lors d'une manifestation à Orléans (en plein air...parc ou château de la Charbonnière à Saint Jean de Braye pour ceux qui connaissent...)
C'était excellent. Bon ma soeur débute encore et elle n'est pas une pro, mais elle s'éclate et ça se voit (sourire qui tue !) mais y en a qui sont vraiment hyper athlétiques.
Mi danse mi combat c'est vraiment un spectacle superbe à regarder (d'autant plus car ils jouent de la musique brésilienne avec des instruments traditionnels et le tout en portugais ou brésilien :p)
Si tu peux voir l'âme de ton voisin en observant ses yeux, n'oublies pas qu'il peut en faire de même.
Agir pour le mieux en respectant ses convictions !
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Lord Mahammer
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Detrompe toi, martialement c'est accompli...
Je suis d'accord pour dire que c'est avant tout de la danse et de l'acrobatie, mais le coté martial est tres efficace...
Les jambes vont vite, le corps prend vite de la vitesse, et les coups sont bien placés...
Ce n'est pas pour rien qu'on voit souvent dans les combats multistyles apparaitre des enchainements de Kapoiera...
(Et Eddy alors ?)
Je suis d'accord pour dire que c'est avant tout de la danse et de l'acrobatie, mais le coté martial est tres efficace...
Les jambes vont vite, le corps prend vite de la vitesse, et les coups sont bien placés...
Ce n'est pas pour rien qu'on voit souvent dans les combats multistyles apparaitre des enchainements de Kapoiera...
(Et Eddy alors ?)
Pour Eddy d'accord, c'est d'ailleurs mon perso favori 
Si je te dis que martialement ça vaut pas grand chose, c'est que j'ai testé.
Je pratique les AM depuis plus de 20 ans, la pratique de mon club est axé sur le combat réel, le seul capoeiriste qui est venu n'est pas resté longtemps lol, et pourtant il avait 6 ans de Capoeira derriere lui.
Je pense que le principal probleme de la Capoeira, c'est que durant les Rodas, les participants ne se touchent pas, j'ai peur que passer des années à ne pas se toucher te conditionne à ne plus jamais toucher.
Une autre grosse lacune, il n'y a pas de combat au sol.
PS : Si un pratiquant de Capoeira est prêt à venir tester du vrai combat (casqué et ganté, pour éviter les blessures), il est le bienvenu.
Si je te dis que martialement ça vaut pas grand chose, c'est que j'ai testé.
Je pratique les AM depuis plus de 20 ans, la pratique de mon club est axé sur le combat réel, le seul capoeiriste qui est venu n'est pas resté longtemps lol, et pourtant il avait 6 ans de Capoeira derriere lui.
Je pense que le principal probleme de la Capoeira, c'est que durant les Rodas, les participants ne se touchent pas, j'ai peur que passer des années à ne pas se toucher te conditionne à ne plus jamais toucher.
Une autre grosse lacune, il n'y a pas de combat au sol.
PS : Si un pratiquant de Capoeira est prêt à venir tester du vrai combat (casqué et ganté, pour éviter les blessures), il est le bienvenu.
Surgir, Frapper et Disparaitre, telle est ma voie.
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les étirements on peut aussi en faire soi-même a la maison, pas besoin d'un prof pour ça! de toute façon rares sont les sports où il y a des étirements quotidiens après! au tennis de table on fait nos étirements tous seuls comme des grands! sinon on aurait mal tous les jours!
et si tu sais pas quoi faire comme étirements tu peux toujours demander a ton prof, il te donnera des conseils et te dira comment bien les faire!
et si tu sais pas quoi faire comme étirements tu peux toujours demander a ton prof, il te donnera des conseils et te dira comment bien les faire!
la vie, c'est comme un roman, il faut savoir en tourner les pages pour écrire la suite...il y a ceux qui sont malheureux et ceux qui se déclarent malheureux...*je précise photo truquée ^^*Salut à tous ! Heureux de rencontrer des fourmis capoeiristes ! C'est tellement passionnant ! J'adore et j'y pense énormément. A chaque entrainement je découvre de nouvelles choses, c'est très enrichissant physiquement, musicalement et culturellement.
Pour voorock, c'est sur, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux en terme d'efficacité. Mais, il faut savoir que la capoeira qu'on voit à la TV et lors de démonstrations n'est pas vraiment représentatif de l'art martial. A la base, c'est fait pour tuer (developpée par les esclaves africains du brésil pour leur liberté), le côté danse est, lui, présent que pour tromper (on imagine bien que les esclaves n'avait pas le droit d'apprendre à se battre). Du milieux du XIXeme siècle aux années 1930 (date de sa légalisation), la capoeira est passée par les rues et servait aux affrontements entre gangs (à l'aide lames de rasoir fiwées sur les pieds...), ce qui lui vaut un panel de coups peu abordés dans certaines grandes écoles comme les doigts dans les yeux, le coup de paume remotant sur le nez, la claque sur l'oreille (qui éclate le tympan, mais ce coup est quand même beaucoup appris), coup de tranchant de la main sur la base du coup, coup de poing à la gorge (très très douloureu, coups de genoux (on en voit pas souvent du tout), coups de coudes (un peu plus répandus), projections, ciseaux, balayages, déséquilibres,... En bref, pas mal de coups autres que les acrobaties. De plus, beaucoup de coups de pieds sont communs au karate, au tae kwon doe, au kung fu, à la boxe française et autres kick boxing. Pour ce qui est du fait qu'on ne se touche pas pendant les rodas, c'est parceque c'est aussi l'art de l'esquive, on est sensés esquiver (même si ça arrive qu'on s'en prenne !). Il y a quand même des groupes qui pratiquent des jeux durs de contact, asser rapides et tout aussi interessants. Tout ça, pas pour dire que c'est l'art martial ultime et que c'est la méthode de défense la plus efficace, mais plutôt que la capoeira sous ses aspects de danse est bel et bien un art martial.
De ton côté, j'aimerai bien savoir vers quelle méthode s'oriente ton club car j'adore les arts martiaux (et SDC biensur) et je suis toujours content de croiser un pratiquant pour pouvoir discuter avec lui (et j'aimerai en pratiquer un autre en plus de la capoeira!) !
Pour voorock, c'est sur, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux en terme d'efficacité. Mais, il faut savoir que la capoeira qu'on voit à la TV et lors de démonstrations n'est pas vraiment représentatif de l'art martial. A la base, c'est fait pour tuer (developpée par les esclaves africains du brésil pour leur liberté), le côté danse est, lui, présent que pour tromper (on imagine bien que les esclaves n'avait pas le droit d'apprendre à se battre). Du milieux du XIXeme siècle aux années 1930 (date de sa légalisation), la capoeira est passée par les rues et servait aux affrontements entre gangs (à l'aide lames de rasoir fiwées sur les pieds...), ce qui lui vaut un panel de coups peu abordés dans certaines grandes écoles comme les doigts dans les yeux, le coup de paume remotant sur le nez, la claque sur l'oreille (qui éclate le tympan, mais ce coup est quand même beaucoup appris), coup de tranchant de la main sur la base du coup, coup de poing à la gorge (très très douloureu, coups de genoux (on en voit pas souvent du tout), coups de coudes (un peu plus répandus), projections, ciseaux, balayages, déséquilibres,... En bref, pas mal de coups autres que les acrobaties. De plus, beaucoup de coups de pieds sont communs au karate, au tae kwon doe, au kung fu, à la boxe française et autres kick boxing. Pour ce qui est du fait qu'on ne se touche pas pendant les rodas, c'est parceque c'est aussi l'art de l'esquive, on est sensés esquiver (même si ça arrive qu'on s'en prenne !). Il y a quand même des groupes qui pratiquent des jeux durs de contact, asser rapides et tout aussi interessants. Tout ça, pas pour dire que c'est l'art martial ultime et que c'est la méthode de défense la plus efficace, mais plutôt que la capoeira sous ses aspects de danse est bel et bien un art martial.
De ton côté, j'aimerai bien savoir vers quelle méthode s'oriente ton club car j'adore les arts martiaux (et SDC biensur) et je suis toujours content de croiser un pratiquant pour pouvoir discuter avec lui (et j'aimerai en pratiquer un autre en plus de la capoeira!) !
Après avoir cassé la capoeira et des capoeiristes, je me suis finalement inscrit, j'en suis à mon 4ème cours, et ça m'amuse pas mal.
Je me suis inscrit pour plusieurs raisons :
1. l'aspect "social", on chante ensemble dans un bon esprit.
2. le déplacement infini, on est toujours en mouvement et cela rejoint la pratique de mon club.
3. cela me fait faire du cardio, toujours en ginga, ça vaut un bon footing lol
La base de la pratique de mon club, c'est le Xing-Yi, le Pakua, le Taichi, tout ça dans l'unique optique du combat de défense (mon prof entraîne aussi des gardes du corps). Plus de renseignements par MP.
Je me suis inscrit pour plusieurs raisons :
1. l'aspect "social", on chante ensemble dans un bon esprit.
2. le déplacement infini, on est toujours en mouvement et cela rejoint la pratique de mon club.
3. cela me fait faire du cardio, toujours en ginga, ça vaut un bon footing lol
@ MoskitoDe ton côté, j'aimerai bien savoir vers quelle méthode s'oriente ton club car j'adore les arts martiaux (et SDC bien sur) et je suis toujours content de croiser un pratiquant pour pouvoir discuter avec lui (et j'aimerai en pratiquer un autre en plus de la capoeira!) !
La base de la pratique de mon club, c'est le Xing-Yi, le Pakua, le Taichi, tout ça dans l'unique optique du combat de défense (mon prof entraîne aussi des gardes du corps). Plus de renseignements par MP.
Surgir, Frapper et Disparaitre, telle est ma voie.
Fait gaffe, la capoeira on se prend vite au jeu et on adore ça asser rapidement (ou on déteste !). Ce que je trouve génial, c'est que tous les mouvements peuvent êtres "assemblés", enchainés, voir mélangés. C'est vrai que niveau endurance c'est pas mal ! Mais dis moi, c'est de l'angola ou de la regional que tu fais ?
Pour ma part, je vais essayer des entrainements de boxe française et je pense, que si financièrement je peux, je vais commencer en plus de la capoeira. Ca fait un bail que ce sport de combat me trote dans la tête et j'ai hate de tester !
Pour ma part, je vais essayer des entrainements de boxe française et je pense, que si financièrement je peux, je vais commencer en plus de la capoeira. Ca fait un bail que ce sport de combat me trote dans la tête et j'ai hate de tester !
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arashi
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C'est vrai que la capoeira est un art martial très impressionnant. Mais je ne vois pas pourquoi certains pensent que peu de gens connaissent surement le fait qu'il y ait moins de club que par exemple le karaté ou le taichi ( qui soit dit en passant n'était lui aussi pas vraiment connu jusu'il y a quelques années).
Si ce serait possible un jour, c'est vrai que j'aimerais beaucoup essayer. En tout cas quoiqu'on en dise, j'ai vu des démos et les pratiquants sont waouh! Ils sont vraiment très agiles ^^
Si ce serait possible un jour, c'est vrai que j'aimerais beaucoup essayer. En tout cas quoiqu'on en dise, j'ai vu des démos et les pratiquants sont waouh!
Ils sont vraiment très agiles ^^Par n'importe quel moyen, vous ne pourrez m'empêcher d'exprimer ma rage et ma volonté de changer ce monde!
J'espère que tu trouvera un groupe un de ces jours ! Tu peux toujours chercher ici: www.capoeira-france.com dans ta région. Par contre, entre ce que tu vois en démo et ce qu'est vraiment la capoeira, y'a des chances que tu ai des surprises !
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anna_stesia
- Oeuf éclos
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Quand j'était danseuse (il y a fort longtemps) mon professeur m'invitait régulièrement à visionner différents document dont un spectacle de capoeira. C'est incroyable le nombre de similitudes trouvées entre la capoeira et les danses de guerriers slaves; certaines figures acrobatiques sont carrément identiques.
Pas tout à fait faux.
A partir de 1550, les Portugais transportent au Brésil des Africains réduits à l'esclavage afin d' exploiter les richesses du pays. Ces travailleurs captifs traités pire que le bétail, fouettés, torturés, sans droits, sont tués à la tâche. Les jeunes hommes qui arrivent survivent en moyenne moins de dix ans.
Leur résistance, constante, s'exprime avec éclat de 1640 à 1695. La communauté insurgée de Palmares résiste aux expéditions lancées contre elle. C'est l'origine du nom que nous avons choisi pour notre groupe, suivant l'exemple du maître de Lúcia, Mestre Nô.
Vers 1789, le mot capoeira apparaît dans les registres de la police de Rio de Janeiro. Ces "exercices de lutte et de dextérité corporelle" pratiqués par des Nègres esclaves ou libres inquiètent l'autorité. Les suspects sont poursuivis et cruellement fouettés.
A partir de 1808, l'entrée du Brésil est autorisée aux étrangers ; en 1825, un artiste voyageur décrit "jogar capoeira ou la danse de la guerre", réprimée par la police comme toutes les autres activités bruyantes des Africains. Les "gens de bien" confondant toutes les activités illégales, cinquante ans après à Rio le mot capoeira désigne un membre d'une des bandes rivales qui sèment la confusion de temps à autre dans les rues.
En 1865-70, le Brésil et l'Argentine attaquent le Paraguay. De nombreux capoeiras sont désignés volontaires pour aller lutter et mourir pour la Patrie. Les anciens combattants créent de nouvelles turbulences. En 1875, dans un Brésil à 60% nègre, les journaux de Rio s'inquètent des capoeiras, la police la poursuit, mais des politiciens les utilisent pour "convaincre" les électeurs (1% de la population est assez riche pour voter).
L'esclavage est aboli le 13 mai 1888 après une campagne de cinq ans qui est devenue une véritable révolution ; les anciens propriétaires d'esclaves deviennent soudain républicains. Le 15 novembre 1889, l'Empire du Brésil est renversé par un coup d'Etat militaire. Des centaines de cariocas (habitants de Rio) sont envoyés au bagne pour capoeira, puis celle-ci est interdite par une loi.
Cependant, certains écrivains voient en elle l'équivalent brésilien de la boxe anglaise, de la savate française, etc... Ils réclament sa réhabilitation en tant que sport. A partir de là on appelle le marginal plutôt malandro que capoeira.
Le jeu de capoeira vit plus ou moins caché jusqu'en 1937. La dictature de Vargas va l'utiliser comme un symbole national. Des plumitifs officiels écrivent son histoire en mélangeant tous les sens du terme et en l'associant non plus au Nègre, mais au métis.
A Salvador, la plus grande ville du Nordeste brésilien, les Afro-Brésiliens n'ont pas été noyés comme à Rio et à São Paulo dans la masse des immigrés d'Europe. C'est là qu'on trouve le jeu de capoeira à peu près comme nous le connaissons, avec accompagnement musical. Maître Bimba y a ouvert dès 1932 la première "Académie de lutte régionale de Bahia". Il adapte l'héritage de la capoeira afin de satisfaire les conceptions sportives et hygiéniques d'élèves qui viennent de familles influentes. Il veut vivre de l'enseignement de la capoeira et il ne craint pas les critiques. Son succès pousse d'autres à créer à leur tour des académies. L'enseignement informel, de coin de rue, reste la formation de base des capoeiristes. Les académies ne vont prospérer qu'à la fin des années 1950. A cette époque, Maître Pastinha jouit de l'approbation de folkloristes qui voient en lui un gardien de la tradition Afro-Brésilienne, et de l'attention des journaux, qui s'adressent souvent à lui. La plupart des maîtres célèbres, Juvenal, Cobrinha Verde, Waldemar da Paixão, Canjiquinha, font ce qui leur plaît sans se soucier du nom de la chose.
De Salvador, les capoeiristes de Bahia partent dans les années 50 à la conquête du Brésil. Les pratiquants de jeux du même genre qui existent dans d'autres régions se ralient au succès de la capoeira de Bahia.
Dans les années 70, sous la dictature militaire, le courant qui veut transformer la capoeira en sport avec réglements, compétitions, fédérations et diplômes domine l'actualité. Bien que la capoeira que ces sportifs pratiquent soit essentiellement différente de celle enseignée par Mestre Bimba, comme le remarque le fils de celui-ci, Mestre Nenel, ils s'intitulent Capoeira Regional. Suivant la même logique, d'autres sportifs abandonnent la capoeira pour le jiu-jitsu brésilien (famille Gracie) qui affronte les lutteurs de toutes autres disciplines.
A partir du milieu des années 80, une pratique plus globale de la capoeira, qui attache une grande importance à ses aspects moraux et culturels (en afro-brésilien : fundamentos) regagne du terrain sous l'étiquette "capoeira Angola". Les groupes qui suivent cette voie se réclament de la tradition, mais la confrontation avec les vieux films et les témoignages des maîtres montrent des transformations profondes et parfois aberrantes par rapport à cet héritage.
Aujourd'hui, la capoeira continue avec ses nombreuses lignes, dénominations, organisations et groupes informels.
SOURCE :
http://www.capoeira-palmares.fr/
A partir de 1550, les Portugais transportent au Brésil des Africains réduits à l'esclavage afin d' exploiter les richesses du pays. Ces travailleurs captifs traités pire que le bétail, fouettés, torturés, sans droits, sont tués à la tâche. Les jeunes hommes qui arrivent survivent en moyenne moins de dix ans.
Leur résistance, constante, s'exprime avec éclat de 1640 à 1695. La communauté insurgée de Palmares résiste aux expéditions lancées contre elle. C'est l'origine du nom que nous avons choisi pour notre groupe, suivant l'exemple du maître de Lúcia, Mestre Nô.
Vers 1789, le mot capoeira apparaît dans les registres de la police de Rio de Janeiro. Ces "exercices de lutte et de dextérité corporelle" pratiqués par des Nègres esclaves ou libres inquiètent l'autorité. Les suspects sont poursuivis et cruellement fouettés.
A partir de 1808, l'entrée du Brésil est autorisée aux étrangers ; en 1825, un artiste voyageur décrit "jogar capoeira ou la danse de la guerre", réprimée par la police comme toutes les autres activités bruyantes des Africains. Les "gens de bien" confondant toutes les activités illégales, cinquante ans après à Rio le mot capoeira désigne un membre d'une des bandes rivales qui sèment la confusion de temps à autre dans les rues.
En 1865-70, le Brésil et l'Argentine attaquent le Paraguay. De nombreux capoeiras sont désignés volontaires pour aller lutter et mourir pour la Patrie. Les anciens combattants créent de nouvelles turbulences. En 1875, dans un Brésil à 60% nègre, les journaux de Rio s'inquètent des capoeiras, la police la poursuit, mais des politiciens les utilisent pour "convaincre" les électeurs (1% de la population est assez riche pour voter).
L'esclavage est aboli le 13 mai 1888 après une campagne de cinq ans qui est devenue une véritable révolution ; les anciens propriétaires d'esclaves deviennent soudain républicains. Le 15 novembre 1889, l'Empire du Brésil est renversé par un coup d'Etat militaire. Des centaines de cariocas (habitants de Rio) sont envoyés au bagne pour capoeira, puis celle-ci est interdite par une loi.
Cependant, certains écrivains voient en elle l'équivalent brésilien de la boxe anglaise, de la savate française, etc... Ils réclament sa réhabilitation en tant que sport. A partir de là on appelle le marginal plutôt malandro que capoeira.
Le jeu de capoeira vit plus ou moins caché jusqu'en 1937. La dictature de Vargas va l'utiliser comme un symbole national. Des plumitifs officiels écrivent son histoire en mélangeant tous les sens du terme et en l'associant non plus au Nègre, mais au métis.
A Salvador, la plus grande ville du Nordeste brésilien, les Afro-Brésiliens n'ont pas été noyés comme à Rio et à São Paulo dans la masse des immigrés d'Europe. C'est là qu'on trouve le jeu de capoeira à peu près comme nous le connaissons, avec accompagnement musical. Maître Bimba y a ouvert dès 1932 la première "Académie de lutte régionale de Bahia". Il adapte l'héritage de la capoeira afin de satisfaire les conceptions sportives et hygiéniques d'élèves qui viennent de familles influentes. Il veut vivre de l'enseignement de la capoeira et il ne craint pas les critiques. Son succès pousse d'autres à créer à leur tour des académies. L'enseignement informel, de coin de rue, reste la formation de base des capoeiristes. Les académies ne vont prospérer qu'à la fin des années 1950. A cette époque, Maître Pastinha jouit de l'approbation de folkloristes qui voient en lui un gardien de la tradition Afro-Brésilienne, et de l'attention des journaux, qui s'adressent souvent à lui. La plupart des maîtres célèbres, Juvenal, Cobrinha Verde, Waldemar da Paixão, Canjiquinha, font ce qui leur plaît sans se soucier du nom de la chose.
De Salvador, les capoeiristes de Bahia partent dans les années 50 à la conquête du Brésil. Les pratiquants de jeux du même genre qui existent dans d'autres régions se ralient au succès de la capoeira de Bahia.
Dans les années 70, sous la dictature militaire, le courant qui veut transformer la capoeira en sport avec réglements, compétitions, fédérations et diplômes domine l'actualité. Bien que la capoeira que ces sportifs pratiquent soit essentiellement différente de celle enseignée par Mestre Bimba, comme le remarque le fils de celui-ci, Mestre Nenel, ils s'intitulent Capoeira Regional. Suivant la même logique, d'autres sportifs abandonnent la capoeira pour le jiu-jitsu brésilien (famille Gracie) qui affronte les lutteurs de toutes autres disciplines.
A partir du milieu des années 80, une pratique plus globale de la capoeira, qui attache une grande importance à ses aspects moraux et culturels (en afro-brésilien : fundamentos) regagne du terrain sous l'étiquette "capoeira Angola". Les groupes qui suivent cette voie se réclament de la tradition, mais la confrontation avec les vieux films et les témoignages des maîtres montrent des transformations profondes et parfois aberrantes par rapport à cet héritage.
Aujourd'hui, la capoeira continue avec ses nombreuses lignes, dénominations, organisations et groupes informels.
SOURCE :
http://www.capoeira-palmares.fr/
Surgir, Frapper et Disparaitre, telle est ma voie.
Pour ce qui est de l'efficacité de la capoeira, c'est sur que placer un super coup de pied retourné sauté 360° celcius, c'est pas génial en combat réel.
Moi je fais du taekwondo, et je me doute bien que dans la rue, faudrait y aller franco, ou tout du moins pas chercher compliqué, et être efficace, et pas être spectaculaire.
Les arts martiaux, en général, permettent de developper des réflexes, une souplesse, une endurance et une expérience sur le combat. Chaqu'un à ses propres spécificités, après (taekwondo, jambes, capoeira, mouvements, boxe, poings, etc.), et ça s'applique plus ou moins bien en combat. Par exemple, un tout petit mec a détruit un videur de boite de nuit juste en lui collant un coup de pied dans le genou... Pas besoin d'être accrobatique, donc. Et du coup, c'est juste des reflexes, donc on s'en fiche un peu de l'art pratiqué.
Pour le moment, l'art martial (je laisse à part les sports de combats sans aucune moralité comme le krav maga, et autres free fights, que je déteste particuièrement pour leur manque de respect de l'adversaire) le plus efficace que j'ai jamais vu est la muay thaï (ou boxe thailandaise, merci Tony Jaa ^^).
Sinon, la capoeira ça m'a l'air assez sympa, joli à regarder, et pas prise de tête. Et puis les arts martiaux, si quelqu'un les pratique juste en vue de se fracasser avec quelqu'un, il n'a rien compris. Pour moi, c'est un sport comme un autre, et on s'en fiche de l'utilité en combat réel. Vuala =).
Moi je fais du taekwondo, et je me doute bien que dans la rue, faudrait y aller franco, ou tout du moins pas chercher compliqué, et être efficace, et pas être spectaculaire.
Les arts martiaux, en général, permettent de developper des réflexes, une souplesse, une endurance et une expérience sur le combat. Chaqu'un à ses propres spécificités, après (taekwondo, jambes, capoeira, mouvements, boxe, poings, etc.), et ça s'applique plus ou moins bien en combat. Par exemple, un tout petit mec a détruit un videur de boite de nuit juste en lui collant un coup de pied dans le genou... Pas besoin d'être accrobatique, donc. Et du coup, c'est juste des reflexes, donc on s'en fiche un peu de l'art pratiqué.
Pour le moment, l'art martial (je laisse à part les sports de combats sans aucune moralité comme le krav maga, et autres free fights, que je déteste particuièrement pour leur manque de respect de l'adversaire) le plus efficace que j'ai jamais vu est la muay thaï (ou boxe thailandaise, merci Tony Jaa ^^).
Sinon, la capoeira ça m'a l'air assez sympa, joli à regarder, et pas prise de tête. Et puis les arts martiaux, si quelqu'un les pratique juste en vue de se fracasser avec quelqu'un, il n'a rien compris. Pour moi, c'est un sport comme un autre, et on s'en fiche de l'utilité en combat réel. Vuala =).
Che sera sera
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musashi
Je me permets d'intervenir sur le krav maga, il s'agit en fait d'une méthode qui n'aurait jamis dû se retrouver en cours public. Un epu, comme si de mon côté, je mettais sur le forum ce que j'ai appris en close combat où le but n'est pas de respecter qui que ce soit mais est de tuer. Donc immoral et inconscient d'avoir mis ça sur le marché.
La capoeira, c'est un art martial déguisé en danse et j'ai pu assister à un combat lors d'un voyage, une vraie bagarre et bien ça a fritté grave, je peux l'affirmer. Sinon, les autres arts martiaux sont plus maintenant axés sur la maîtrise de soi que sur le but ancien qui était de vaincre.
La capoeira, c'est un art martial déguisé en danse et j'ai pu assister à un combat lors d'un voyage, une vraie bagarre et bien ça a fritté grave, je peux l'affirmer. Sinon, les autres arts martiaux sont plus maintenant axés sur la maîtrise de soi que sur le but ancien qui était de vaincre.