Qui connaît la Netocratie ? (soi-disant l'après-capitalisme)
edit diamant : pour un post constitutif d'un topic tu aurais pu faire un effort de développement...
La Netocratie
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Winterstorm
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C'est la première fois que j'entends parler de "netocratie", j'imagine que ça vient d'un odieux mélange greco-"anglais" à base de kratein, gouverner et net, d'internet, mais je ne vois vraiment pas ce que vient faire le capitalisme là dedans.
Petite explication ?
Petite explication ?
"Si le mot liberté a le moindre sens, ce doit être celui de dire aux gens ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre." George Orwell
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Tsuki
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D'après ce que j'ai compris, c'est la contraction d'Internet et d'Aristocratie. Le terme a été inventé au début dès années par un journal américain afin de remplacer le terme "génération digitale".
En gros, c'est le règne d'une classe de population maitrisant l'internet et les téchnologies avancées.
N'ayant pas lu le livre (et étant une quiche en économie), je ne sais absolument pas en quoi c'est l'après-capitalisme...
En gros, c'est le règne d'une classe de population maitrisant l'internet et les téchnologies avancées.
C'est parce qu'il y a eu un bouquin de deux philosophes suédois nommé Netocracy - The New Power Elite and Life After Capitalismmais je ne vois vraiment pas ce que vient faire le capitalisme là dedans.
N'ayant pas lu le livre (et étant une quiche en économie), je ne sais absolument pas en quoi c'est l'après-capitalisme...
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Winterstorm
- Oeuf éclos
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C'est effectivement ce sur quoi je suis tombé en allant sur Wikipedia, mais j'ai trouvé plus intéressant dans cette interview (bon, c'est le premier lien sur Google...).
En gros, il semblerait que ce soit l'émergence d'un "pouvoir" (discuté), internet, et son accès rapide à l'information au sens large (données, mais aussi vidéo, image, son, ...), qui changerait la donne et créerait un espace "libre", où le capitalisme n'a plus de prise (p2p, open source, etc).
C'est un peu enfoncer les portes ouvertes en tant que tel, car on le constate chaque jour, mais il serait intéressant de se pencher sur les conséquences.
Je ne vois pas ça comme un contre-capitalisme, car certains domaines sont totalement en dehors de cette netocratie (si en terme de musique ou de vidéo, ça risque effectivement de changer lourdement la donne, pour aller acheter mon pain, netocratie ou pas, je resterai soumis à l'offre et à la demande
). Il s'agirait d'un bouleversement sur notre style de vie ayant des conséquences à tous les niveaux. On peut observer une grande résistance, notamment de la part de l'industrie du film et de la musique, alors que la presse semble à l'inverse avoir accusé le coup et trouvé la parade.
En effet, tous les journaux ont maintenant des sites en ligne, où il est possible d'avoir accès aux articles sans problème, soit par un abonnement à l'année comme pour de la presse papier (voire en complément de celle-ci), soit financé par la pub.
Côté musique et cinéma, le problème est bien différent, car "les majors" (ça fait très théorie du complot
) campent sur leur position et annoncent l'apocalypse à grand renfort de schémas et diagrammes prévisionnels. Peut-on résister à l'avancée technologique au seul prétexte qu'on ne sait pas s'adapter ? Certes, il y a des plates-formes de téléchargement en ligne ou de vidéo à la demande, mais avec des tarifs prohibitifs, surtout dans la mesure où il est possible aujourd'hui de trouver, même sans passer par le p2p, toutes les vidéos et chansons en streaming... Plutôt que de s'obstiner dans une voie qui ne marche pas, il serait sans doute plus judicieux de se tourner vers un autre système de rentabilisation, comme la publicité. Deezer est déjà un bon pas dans cette direction, puisqu'il rémunère les auteurs en fonction des écoutes, ou quelque chose comme ça (en tout cas il est parfaitement légal à l'inverse de radioblog).
Je crois qu'on manque de recule pour savoir quelles modifications d'ensemble vont être apportés par cette société de l'information instantanée, mais je suis au moins sûr qu'il est inutile de lui résister : la boite de Pandore est ouverte, il faut s'adapter à ce qui en est sorti au lieu de vouloir l'endiguer.
En gros, il semblerait que ce soit l'émergence d'un "pouvoir" (discuté), internet, et son accès rapide à l'information au sens large (données, mais aussi vidéo, image, son, ...), qui changerait la donne et créerait un espace "libre", où le capitalisme n'a plus de prise (p2p, open source, etc).
C'est un peu enfoncer les portes ouvertes en tant que tel, car on le constate chaque jour, mais il serait intéressant de se pencher sur les conséquences.
Je ne vois pas ça comme un contre-capitalisme, car certains domaines sont totalement en dehors de cette netocratie (si en terme de musique ou de vidéo, ça risque effectivement de changer lourdement la donne, pour aller acheter mon pain, netocratie ou pas, je resterai soumis à l'offre et à la demande
). Il s'agirait d'un bouleversement sur notre style de vie ayant des conséquences à tous les niveaux. On peut observer une grande résistance, notamment de la part de l'industrie du film et de la musique, alors que la presse semble à l'inverse avoir accusé le coup et trouvé la parade.En effet, tous les journaux ont maintenant des sites en ligne, où il est possible d'avoir accès aux articles sans problème, soit par un abonnement à l'année comme pour de la presse papier (voire en complément de celle-ci), soit financé par la pub.
Côté musique et cinéma, le problème est bien différent, car "les majors" (ça fait très théorie du complot
) campent sur leur position et annoncent l'apocalypse à grand renfort de schémas et diagrammes prévisionnels. Peut-on résister à l'avancée technologique au seul prétexte qu'on ne sait pas s'adapter ? Certes, il y a des plates-formes de téléchargement en ligne ou de vidéo à la demande, mais avec des tarifs prohibitifs, surtout dans la mesure où il est possible aujourd'hui de trouver, même sans passer par le p2p, toutes les vidéos et chansons en streaming... Plutôt que de s'obstiner dans une voie qui ne marche pas, il serait sans doute plus judicieux de se tourner vers un autre système de rentabilisation, comme la publicité. Deezer est déjà un bon pas dans cette direction, puisqu'il rémunère les auteurs en fonction des écoutes, ou quelque chose comme ça (en tout cas il est parfaitement légal à l'inverse de radioblog).Je crois qu'on manque de recule pour savoir quelles modifications d'ensemble vont être apportés par cette société de l'information instantanée, mais je suis au moins sûr qu'il est inutile de lui résister : la boite de Pandore est ouverte, il faut s'adapter à ce qui en est sorti au lieu de vouloir l'endiguer.
"Si le mot liberté a le moindre sens, ce doit être celui de dire aux gens ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre." George Orwell
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Tsuki
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Donc en fait, c'est la conséquence logique des changements apportés par Internet et l'ADSL.
Ca change effectivement l'économie, jusqu'à créer une économie parallèle (plus de 10000 personnes en France vivent uniquement de leurs revenus via PriceMinister, d'après ce que j'ai vu), où les entreprises ne maitrisant pas cet outil sont condamnées à se viander.
Si ça ne bouleverse pas trop des produits comme la nourriture, en revanche, tout ce qui tient du high-tech voit en Internet une alternative de diffusion bien plus intéressante. C'est presque la marche vers la virtualisation, la dématérialisation que l'on observe déjà chez les jeux vidéo en somme : plus de support matériel, mais un produit téléchargeable, copiable à volonté (ce qui emmerde bien le capitalisme en effet) avec le problème posé de la gratuité.
C'est aussi le zénith du logiciel libre (pas gratuit, beaucoup confondent).
En fait, c'est le règne des geeks
Mwhéhéhéhéhé...
Ca change effectivement l'économie, jusqu'à créer une économie parallèle (plus de 10000 personnes en France vivent uniquement de leurs revenus via PriceMinister, d'après ce que j'ai vu), où les entreprises ne maitrisant pas cet outil sont condamnées à se viander.
Si ça ne bouleverse pas trop des produits comme la nourriture, en revanche, tout ce qui tient du high-tech voit en Internet une alternative de diffusion bien plus intéressante. C'est presque la marche vers la virtualisation, la dématérialisation que l'on observe déjà chez les jeux vidéo en somme : plus de support matériel, mais un produit téléchargeable, copiable à volonté (ce qui emmerde bien le capitalisme en effet) avec le problème posé de la gratuité.
C'est aussi le zénith du logiciel libre (pas gratuit, beaucoup confondent).
En fait, c'est le règne des geeks
Mwhéhéhéhéhé...-
Winterstorm
- Oeuf éclos
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Certes, beaucoup confondent libre et gratuit, mais bien que différent, il faut reconnaitre qu'ils sont sacrément liés !
En tout cas certains vont encore plus loin au point de laisser leur vie virtuelle (et leur Seconde Life...) prendre le dessus. Il y aurait de quoi en écrire des pages entières pour savoir si c'est une bonne chose ou non, mais cette "netocratie" semble surtout économique. J'ai un peu de mal à en cerner les limites, à vrai dire, le champ d'étude précis.
En tout cas certains vont encore plus loin au point de laisser leur vie virtuelle (et leur Seconde Life...) prendre le dessus. Il y aurait de quoi en écrire des pages entières pour savoir si c'est une bonne chose ou non, mais cette "netocratie" semble surtout économique. J'ai un peu de mal à en cerner les limites, à vrai dire, le champ d'étude précis.
"Si le mot liberté a le moindre sens, ce doit être celui de dire aux gens ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre." George Orwell
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Tsuki
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Selon les auteurs de ce néologisme, ça reste essentiellement dans le domaine économique. Après, au vu de tout ce que le Net apporte comme changement, on pourrait peut-être élargir le champ d'étude aux comportements, aux représentations de la high-tech par exemple.
Second Life est un exemple d'économie à la fois parallèle et intimement imbriquée dans l'économie pré-existante, mais les économies parallèles existent depuis assez longtemps. L'existence des MMORPG (Massively Multiplayers Online Role Playing Game) a amené son lot de profiteurs, les farmers, qui vendent leur personnage et leurs biens virtuels contre de l'argent sonnant et trébuchant. Ce n'est qu'un exemple.
Second Life est un exemple d'économie à la fois parallèle et intimement imbriquée dans l'économie pré-existante, mais les économies parallèles existent depuis assez longtemps. L'existence des MMORPG (Massively Multiplayers Online Role Playing Game) a amené son lot de profiteurs, les farmers, qui vendent leur personnage et leurs biens virtuels contre de l'argent sonnant et trébuchant. Ce n'est qu'un exemple.
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Victorio
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Lisez CHRONIC'ART #42 pour en savoir plus (entretien avec Alexander Bard et Jan Söderqvist, fondateur du concept)
***Ajout :***
J'ai acheté le livre Les Netocrates (en plus de mon abonnement à chronic'art) et dès que je l'ai fini, je vous donne de nouvelles informations sur ce système.
(enfin si j'arrive à tout comprendre)
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