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Posté : jeu. juin 26, 2008 5:26 pm
par Animula
Les rebelles sont des individus des classes sociales montantes qui considèrent que les valeurs de l'élite classique sont ringardes et déplacées. Elles proposent donc un nouveau système de valeur. De ce système découle naturellement des manières d'y parvenir.
Ben en qui concerne des moyens d'y parvenir, je pense qu'il sont choisis par les individus. Exemple: notre société prône l'enrichissement personnelle (BUT)
MOYEN:
1°) Passer toute sa vie derrière un comptoir et épargner. (moyen légitimisé)
2°) Spéculer à la bourse (il s'agit d'une déviance par rapport à la norme mais qui est acceptée)
3°) Jouer les Al-Capone, ou les parrains, faire du fric sur de l'illégal, du vol etc. (Al Capone est un exemple d'innovateur, mais il peut exister d'autres exemple plus positifs)

Dans une autre société la finalité de l'action peut être la protection de l'environnement par exemple ou la quête du plaisir. Les exemples peuvent être divers et variés...

Posté : jeu. juin 26, 2008 6:21 pm
par Rêvelin
Va falloir qu'on m'explique en quoi c'est être rebelle de :

" 1°) Passer toute sa vie derrière un comptoir et épargner. (moyen légitimisé)
2°) Spéculer à la bourse (il s'agit d'une déviance par rapport à la norme mais qui est acceptée)
3°) Jouer les Al-Capone, ou les parrains, faire du fric sur de l'illégal, du vol etc. (Al Capone est un exemple d'innovateur, mais il peut exister d'autres exemple plus positifs) "

Franchement c'est tout ce qu'il y a de plus normal ...

Posté : jeu. juin 26, 2008 10:40 pm
par magic berber
Je pense qu'il s'agit de détourner le système de façon légale pour les 2 premiers, et illégale pour le troisième.

Mais je trouve que c'est plus profiter du système que se rebeller face à lui...

Posté : jeu. juin 26, 2008 11:13 pm
par sunmat
Je pense que pour les animaux, cette classification est légitime. Pour les hommes, c'est une autre affaire. Il ne faut plus parler de classe "dominant", "dominé", etc. mais d'apparence de "dominant", de "dominé", etc.

En effet, nous sommes tous plus ou moins capable de nous comporter comme un dominant, un dominé, ou soufre douleur, etc. face à quelqu'un d'autre. La vrai force d'un nomme réside dans sa capacité à modifier son apparente classe face à diverse personne.
Certains savent le faire mieux que d'autres.
Exemple de celui qui possède un vrai pouvoir et a tout compris :
supposons un homme, employé dans une grosse boite.
- face à son patron, il est dominé.
- dès qu'il sort du bureau, il est autonome : il fait en sorte de ne pas dépendre des autres.
- dans la rue, lorsqu'il a un pépin (on l'insulte, ou il y a un conflit) il se rend dominant et sait prendre le dessus sur les autres.
- lors de revendications syndicalistes, il accepte de jouer les souffres-douleur le temps de prendre les instances supérieur par les sentiments et de retourner la situation en sa faveur.

Il n'arrivera jamais rien de bon a celui qui est toujours dominant : il ne se fera que des ennemis.


Il n'arrivera jamais rien de bon a celui qui est toujours dominé : on ne lui fera plus confiance.


Il n'arrivera jamais rien de bon a celui qui est toujours autonome : trop sûr de lui, il finira par s'exclure lui-même de la société.


Il n'arrivera jamais rien de bon a celui qui est toujours soufre-douleur : c'est évident.

Posté : sam. juin 28, 2008 12:17 pm
par Animula
Je n'ai pas été assez clair.
Excusez-moi.

Les rebelles sont des gens qui veulent faire en sorte que leurs soient les valeurs légitimes de la société. Ex: les bourgeois au XVIIIè siècle.

L'exemple des différentes manières de s'enrichir ce situait dans le cadre de la question de Rêvelin:
Il n'y en pas qui veulent changer les moyens ?
Je réponds que les moyens légitimes sont déterminés socialement. Libre à chacun de les suivre ou de ne pas les suivre. Si on les suit et qu'on est d'accord avec les valeurs alors on est conformistes. Si on refuse les moyens, sous entendus qu'on en choisit d'autres, alors on est des innovateurs. Si on se fiche des valeurs pour ne se concentrer que sur les moyens alors on est ritualiste. Dans l'exemple, il y a un moyen légitimisé et deux autres non-légitimes qui sont une innovation par rapport aux comportements acceptés par tous...

La légalité n'a rien à voir avec le classement. Il existe des comportement considérés comme légitimes (travailler). Dans ce cas, pas de problème. Il y a des comportements non-légitimes mais tolérés (la spéculation). Il y a des comportements non-légitimes et non tolérés (faire de l'argent sale)
et pour bien marquer le coup le loi frappe ces comportements.

Par exemple, on est plus enclin à laisser passer la délinquance en col blanc que celle des banlieues.

Posté : mar. juil. 08, 2008 8:01 pm
par chirenco
Théonaute a écrit :Bonne question que tu poses !

Pour ma part, j'hésite entre dominant et autonome.
Dans certaines situations, il m'est déjà arrivé de prendre spontanément les choses en mains, et de donner des ordres (actes de secourisme, gestion de crise, organisation d'un travail...), mais la plupart du temps, j'ai l'impression de tout faire pour être autonome.

La place d'autonome est particulièrement intéressante : elle permet de se débrouiller seul, de se forger, mais aussi d'avoir un regard critique et extérieur sur ce qu'il se passe dans la réalité : observation des relations dominants/dominés/souffre-douleur.

On peut retrouver cette situation partout, notamment dans le monde du travail. Quand on est chef, on domine généralement, au bas de l'échelle, on est dominé, et quand on est stagiaire, soit on est autonome, soit on est souffre-douleur, soit les deux !


Maintenant, pour revenir à la case "dominant", en fait ça varie beaucoup.
Je crois qu'il y a deux sortes de dominants (mais non pas les "gentils" et les "méchants" :mrgreen: ) :
--> Ceux qui cherchent le pouvoir avant tout : avides de pouvoir et de diriger d'autres personnes, ceux là n'hésitent pas à gouverner dès qu'une situation se présente.
--> Ceux qui le deviennent lorsque la situation l'impose : quand ils sont sûrs d'eux, qu'ils sont experts ou confirmés dans la situation (par exemple , dans un acte de secourisme, un habitué prendra directement le rôle de chef d'équipe...). Eux, ils peuvent être autonomes, dominés ou dominants, selon le contexte.
Pour ma part, je suis plutôt de ce type là : je deviens dominant lorsque je suis sûr de ce que je fais et que la situation nécessite que quelqu'un "guide les autres". Sinon, ma place d'autonome me va bien :)

Voila ma modeste contribution :mrgreen:
je partage tout à fait ce point de vue !!

Dominé, dominant ou autonome ?

Posté : jeu. oct. 02, 2008 12:45 pm
par enzo
J'ai voté autonome car j'essaye de l'être la plupart du temps. Mais c'est vraie que cela dépend de la situation : lorsque mes valeurs et mes croyances ne s'opposent pas à la ligne suivi je suis ... mais dés que je sent ressent une injustice, une contradiction que qelque chose cloche je me met en retrait et pèse le pour et le contre et prend une orientation avec un libre arbitre le plus objectif possible. Mais diriger les autres est toujours génant car c'est pour moi une entrave à leur libertée