Littéraires ? une espèces en voie de disparition.

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La série littéraire ...

une série de glandeurs
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que des nuls de toute façon, pas capable d'aller dans une autre série
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mal en point mais il y a quand même de vrais littéraires
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autres .....................;
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Zangara
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Message par Zangara »

Moi j'ai fait S et je fais maintenant quelque chose qui semble avoir rien à voir (IUT Carrières Sociales avec du droit, de la politique, de l'économie de la sociologie) mais il est indéniable que grâce à la S j'ai acquis un certain raisonnement qui me permet de me débrouiller aussi bien que les ES dans des matières que je n'avais jamais vu auparavant. Et que du coup, je ne regrette pas (même si je n'aime plus du tout les maths ou la physique) d'avoir fait cette filière, on peut toujours disserter 10 ans dessus, la S ouvre bel et bien toute les portes, en gros je pouvais postuler n'importe où avec mon bac S du moment que je réussissais le concours. On remarque d'ailleurs un quota non négligeable de S dans les filières qui sont jugées "spécifiquement littéraire". Je suis prêt de Paris, le nombre de connaissances que j'ai ainsi que le nombre important d'écoles sur Paris me permet d'en juger.

Sinon à mon lycée, les S avaient pratiquement 1.5 à 2 fois plus d'heures de cours que les L, alors il y avait forcemment le cliché "Qu'est-ce qu'ils foutent les L on les voit sortir à 14h30 et nous on doit bosser jusqu'à 17h30" sauf que les L contrairement aux S ont des dissertations, des exposés, tout un tas de recherches à se taper à la maison, au final la masse de travail revient au même : quand on a bien compris un problème mathématique, on passe moins d'une demi-heure à faire l'exercice chez soi tandis qu'en L, on peut avoir parfaitement compris le cours, le travail chez soi reste important. Du moins c'est l'impression que j'ai eu de la filière et l'opinion que je me suis forgé pour éviter de tomber dans le cliché (la S étant survalorisé dans mon ancien lycée)

Pour l'autre cliché qui dit que "Le S ne s'interesse à rien d'autre qu'à sa spécialité", alors je tiens à dire que j'étais aussi une exception, ça commence à faire beaucoup d'exception pour en faire une vérité. Par contre j'ai remarqué que certains de mes camarades manquait de ce qu'on appelle la "culture générale", et c'est vrai qu'en S on favorise pas forcemment la culture générale, on doit l'acquérir à côté en plus pour pas se retrouver enfermé dans son domaine.
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gollum
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Message par gollum »

A mon avis, le premier problème vient de l'orientation, actuellement, beaucoup de gens font un bac général alors qu'ils seraient mieux dans une filière plus technique, avec une professionalisation plus rapide. J'ai entendu des camarades de L dire que lire des livres les faisait chier, et j'ai entendu des camarades de S dire qu'ils étaient nuls en maths. Ou est la logique? Perso, j'ai fait bac L, et j'ai eu des notes convenables en sciences et maths (en science, j'avais appris comment marchait du savon et comment prenais la mayo, fort utile!)

Ensuite, je pense que la société est obnubilée par les chiffres, on en entends partout, ils gouvernent nos vies: le prix du baril du pétrole, autant que les chiffres sur la réduction de la couche d'ozone et le taux de popularité du président. On voit des chiffres partout, partout des statistiques, des courbes. Dans un monde dominé par les chiffres, il est sans doutes normal que les gens se tournent vers les filières plus matheuses, pour comprendre le monde qui se résume à des chiffres.
http://crazygollum.skyblog.com n'y allez pas, interdit au moins de 180 de QI!

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Message par diamant »

gollum a écrit :Ensuite, je pense que la société est obnubilée par les chiffres, on en entends partout, ils gouvernent nos vies: le prix du baril du pétrole, autant que les chiffres sur la réduction de la couche d'ozone et le taux de popularité du président. On voit des chiffres partout, partout des statistiques, des courbes. Dans un monde dominé par les chiffres, il est sans doutes normal que les gens se tournent vers les filières plus matheuses, pour comprendre le monde qui se résume à des chiffres.
Euh... en même temps en économique on apprend à lire, à comprendre, à analyser, et à mettre en relations les différentes données chiffrées, qu'elles soient données en l'état, dans des tableaux, des diagrammes, ou que sais-je...
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Zangara
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Message par Zangara »

Lol, là je suis d'accord avec Diamant, les connaissances chiffrés que tu apprend en S (et ce qui fait en partie que je me suis desintéressé des Maths) ce sont des intégrales, dérivés ou équation de second degré qui ne servent nullement dans la vie courante, ni à appréhender la société d'aujourd'hui, ni à s'interesser à la géopolitique.

L'argument qui pousse les gens à aller en S ce serait plutôt conséquence de ce que tu as dit plus haut on dit que ça ouvre toute les portes donc par défaut si t'es bon en seconde mais que tu sais pas encore quoi faire de ta vie tu vas en S. On oriente pas assez les jeunes vers leur futur métier, il devrait presque il y avoir 1 heure de cours par semaine sur "ce qui nous attend plus tard" la plupart des lycéens lorsqu'ils s'inscrivent pour faire leurs choix (sur le logiciel d'inscription Ravel) ne savent pas comment se déroulent les cours à la fac ou même quels types de diplomes sont adaptés à leurs capacités ou envies !
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Eve Tanelorn

Message par Eve Tanelorn »

(bon, come back. Le sujet, et les réflexions qu'il suscite, m'intéressent trop...)

Déjà, un point :
Erratique a écrit :Les personnes qui prennent leur pied en résolvant des équations, je n'en connais pas, même chez des amis en prépa ingé et autre.
Ben tu en connais une, mais tu ne le sais pas, c'est tout. En même temps, la question induit la réponse, on demande plus souvent "quel genre de bouquin préfères-tu" que "quelle équation préfères-tu résoudre" ...


Puisque chacun part de sa petite expérience, je me resitue. Bac L dans un lycée public peu côté, en province. Avant, collège et seconde avec des facilités partout, mais un intérêt particulier pour la fuite que représentait le romanesque. J'ai suivi mes profs et mes parents, sans savoir que pour eux la prochaine étape était inévitablement la classe prépa.
J'ai souffert du manque de cours de sciences, et essayé de suivre un minimum avec des amies scientifiques, je serai donc la première à plaider pour une réforme de la filière littéraire. Mais pas sa suppression.

On a évoqué sa relative "inutilité" professionnelle... Au contraire, les sciences humaines sont en train de se développer, dans les domaines du management et des ressources humaines, et pour avoir suivi une amie en BTS de communication, je suis persuadée que ce serait une bonne orientation à donner au bac L, plus orienté sur l'aisance orale, que maitrisent rarement les S, et la communication, qui n'est rien sans la culture et le langage.

Sur la primauté de la filière S, je ne suis pas une enragée, les filières actuelles sont ce qu'on en a fait, mais je crois que cela ne change rien au potentiel, mal exploité, des littéraires. Revalorisés, ils peuvent devenir aussi prisés par les entreprises que les scientifiques.


Besoin/loisir. La culture, dans le sens très large qui inclue la philosophie (!), les langues, et l'approche de la société par ses productions littéraires, n'est pas qu'un loisir. Certes, il faut des techniciens et des ouvriers pour répondre aux besoins d'une société. Mais avec une bonne gestion du personnel, de la psychologie de l'entreprise, une meilleure prise en compte des ressentis de chacun, on est plus performants, plus efficaces. Et je ne vois aucun des scientifiques que je connais à l'aise dans ce genre de domaine :lol:

Une société a besoin d'orateurs, de manipulateurs de foule, d'hypocrites psychologues et de pédagogues. La filière scientifique développe peu ces atouts, et je crois qu'il est intéressant de souligner ses défauts, après ceux de la filière L.
(je reste sur l'opposition L/S car je trouve la filière ES mieux équilibrée, et ne connais pas assez les filières STT, STI, STG... ^^')

Lors de mon inscription à la fac, j'avais été très absente de mon année de terminale, et donc des séances d'orientation. J'ai eu des bonheurs dans une faculté de Lettres Modernes, mais cela restait trop proche de mes cours de lycée, donc peu stimulant. Et puis, par des recherches personnelles et le bouleversement de vivre seule, à mon rythme, et découvrir de nouveaux amis, un nouvel amour, je me suis réorientée, sans aide. Cependant, je me demande si j'aurais été capable de voir les choses ainsi au lycée...
Si l'on veut réformer carrément le lycée (comme on est en train de faire en primaire, cela ne devrait donc pas tarder à s'élargir...), je proposerais un lycée moins spécialisé, avec des filières toujours distinctes, mais plus larges. Plus de sciences en L, abordées sous un angle différent, peut-être moins de rigueur (je vais en faire hurler certains ^^') mais plus de compréhension, et l'inverse en S, une vraie valorisation de la culture.

Je ne contredis pas ceux qui reprochent le relativisme littéraire, qui commence à m'agacer ("non, tous les avis ne se valent pas."), mais intégrer un cours de sciences serait un excellent moyen de rendre les littéraires plus réalistes, plus ancrés dans l'actualité.
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Message par Tsuki »

Eve a écrit :Besoin/loisir. La culture, dans le sens très large qui inclue la philosophie (!), les langues, et l'approche de la société par ses productions littéraires, n'est pas qu'un loisir.
Tiens on touche un point intéressant.

Apparemment, beaucoup ont du mal à prendre en compte que d'autres puissent avoir un regard plus profond, plus impliqué sur une discipline. Je m'explique : nombre de mes passions ne sont considérées que comme des loisirs, comme nombre de vocations professionnelles ne sont considérées que comme des loisirs.

La philo, comme la littérature, la culture avec un grand C, peuvent très bien être considérées comme des passions, des avenirs, des métiers possibles, et non pas seulement comme des divertissements ! Après, certains refusent de considérer la culture comme autre chose qu'un passe-temps (comme par hasard des S tiens), mais c'est une vision terriblement étriquée de la chose...
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Message par Erratique »

Et on fait quoi comme métier, avec juste de la culture G ? Philosophe, c'est un métier à part entière ?
Déjà que mathématicien ou physicien, en tant que tel, sont un peu à la limite (mais dans la mesure où ils permettent le développement de nouveaux concepts qui trouveront des applications pratiques, ça passe).

Qu'on veuille faire un métier en rapport avec la culture, pourquoi pas. Mais c'est comme dans le sport : beaucoup d'appelés, peu d'élus. Alors quand je vois des gens exiger des indemnisations, une "revalorisation" de leur aides, etc, ça me casse vraiment les pieds.

Et comme je l'ai déjà dit plus haut, avec seulement un bac S, même très bon, vous pouvez dire au revoir à toutes les grandes filières où on demande d'avoir acquis en parallèle une solide culture.

Entre parenthèse, ça serait pas mal que les littéraires arrêtent la persécution en me faisant dire autre chose que ce que je dis ("loisir", ça vient de "ludus", le jeu, qui a une grande importance, pas comme un "passe temps" ou un simple "hobby"), parce que
Après, certains refusent de considérer la culture comme autre chose qu'un passe-temps
... quand on sait que ma famille (et donc moi) ne vit que des revenus de la culture, justement... Enfin bref. La culture en tant que tel n'est pas un métier. Elle est un support nécessaire à tout, mais elle n'est pas une branche spécifique en tant que telle. La culture dépourvue de tout lien avec un autre domaine, c'est de la pure masturbation intellectuelle qui confine à la masturbation intellectuelle pure.
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Message par Eve Tanelorn »

J'essayais d'élargir un peu le débat au delà de "papa-maman-et-moi", justement... Je vois une contradiction dans tes propos, d'un coté la culture ne suffirait pas, de l'autre tu aurais une preuve que si, donc tu ne peux pas avoir dit ça.
Déjà, je ne limite pas la culture à l'art. La connaissance de l'actualité est une partie de la culture générale, l'interprétation d'une probabilité aussi.
Je ne veux dans tous les cas pas entrer dans un débat précis, j'ai trop à perdre.


Pour le rapport à la philosophie, ou les débouchés littéraires, j'avais des propositions, mais je me répète sans problème, N'ayant pas la prétention d'étendre mon cas, je signale que mon programme de philosophie de petite lycéenne littéraire comprenait des éléments de psychologie, et des questions sur la nature humaine. Ceci peut être appliqué à des sciences humaines et sociales, aussi décriées qu'elles soient par les scientifiques purs et durs (je ne soutiens pas qu'elles soient des sciences, manque de rigueur, mais c'est un nom passe partout). Ainsi, les littéraires sont, avec un peu de travail personnel, adaptés à des filières de communication, management, gestion du personnel, encadrement... Donc des secteurs parmi les plus actifs ces dernières années. Ça ne suffit pas comme métiers ?...
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Message par Tsuki »

La culture en tant que tel n'est pas un métier. Elle est un support nécessaire à tout, mais elle n'est pas une branche spécifique en tant que telle. La culture dépourvue de tout lien avec un autre domaine, c'est de la pure masturbation intellectuelle qui confine à la masturbation intellectuelle pure.
Bon ben au moins on est d'accord...entre parenthèses, faire des calculs mathématiques, en soi c'est de la pure masturbation intellectuelle également. Si la culture n'est que de la branlette si elle n'a pas de lien avec le monde extérieur, il en va de même pour la science. Mais ça, je crois que tu l'as déjà dit plus haut quand tu as dit que la science et la culture faisant partie d'un tout pour être complet.

D'ailleurs, je ne pense pas verser dans la persécution "les S persécutent les L" (bon, ça s'est mal passé avec les S de mon lycée, mais je ne veux pas prendre mon exemple comme argument), mais peu importe l'étymologie du mot "loisir", puisque sa définition actuelle est différente.
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Message par Erratique »

Communication, gestion du personnel etc : les ES sont de meilleurs intervenants, car ils touchent aussi à l'économie en plus des relations humaines. Pour être psychanalyste, à la limite (pas psychiatre, puisque là aussi c'est la science qui prédomine)...
Je vois une contradiction dans tes propos, d'un coté la culture ne suffirait pas, de l'autre tu aurais une preuve que si, donc tu ne peux pas avoir dit ça.
Je rappelle que je vis du COMMERCE de la culture, pas de la culture en tant que telle. Mais qu'à ce titre, j'ai subis des hordes des "je sais tout je suis allé à la fac" (:lol:), qui parce qu'ils ont branlotté deux pinceaux dans leur vie pensent avoir fait une oeuvre majeure qui reflètent bien les dernières théories d'Hegel, des orateurs suffisants qui avaient des orgasmes en s'entendant parler, ... Et qui se disent incompris alors qu'ils sont l'élite de la nation. (je ne reprendrais pas ce que dit Stan dans le "Crève Hippie Crève" que je n'arrête pas de ressortir depuis hier, mais bon :lol:)

Quant à l'étymologie de loisir (qui vient de licere d'ailleurs, mea culpa), effectivement, on peut s'en moquer. Mais, surtout dans un topic sur les littéraires, je pense qu'il est opportun de faire la différence entre les mots, puisqu'utiliser l'un ou l'autre n'a pas exactement le même sens.
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Message par bubulle »

Et puis la culture, c'est quand même super utile dans bon nombres de métier. Au hasard, le journalisme, l'éducation en général, l'anthropologie ( :wink: ) ... en gros tout métier de communication et d'expression a besoin de gens qui ont un minimum de culture.

Les S persécutent les L ... hum on peut pas vraiment dire cela comme ça, mais je crois que ce sont deux filières qui ne se comprendront jamais, parce que trop différentes.
Les L de ma promo au lycée étaient pour la plupart très imbus de leurs personnes, pensant qu'avec leur philosophie de comptoir, ils étaient les plus intelligents du monde. Paralllèlement à ça, les S de ma promo étaient pour la plupart qu'une bande de gamins complètement immatures, avec un humour "pipi-caca" et un refus très net d'essayer de travailler un minimum, ou même de respecter ceux qui avaient envie de bosser.
Je me base sur le schéma que j'ai eu, on a d'un côté les branleurs, de l'autre les gamins.
Et surtout les L n'essayaient pas de comprendre la masse de boulot des S, de même que les S ne comprenaient pas que la réflexion littéraire et philosophique pouvait fatiguer l'esprit. Et c'est pas près de changer.

En ce qui concerne les autres filières, les ES étaient plutôt détachés et finalement en bon terme aec tout le monde aprce que j'ai remarqué que la plupart des ES étaient finalement les plus équilibrés :D'une part leurs cours touchaient à tout, et d'autre part c'étaient bien souvent des gens qui avaient des projets de vie relativement aboutis.

Le problème des L, c'est que, comme les STT, ça devient une section un peu "poubelle" pour ceux qui sont nuls en maths. JE le déplore aussi, parce que dans toutes sections il y a des gens qui savent ce qu'ils veulent et qui se retrouvent avec des aods qui n'ont eu aucune orientation et qui sont venus parce que y'avait de la lumière.

Alors comme Eve Tanelorn (je crois que c'est toi qui a dit ça), je pense que réformer toutes les sections et leur donner une allure plus générale serait une bonne chose. Avec un certains nombres de matières qui deviendraient générales et COMMUNES à tout le monde, même programme, comme ça pas de jaloux. Et le reste des matières qui se déclinent par option. Difficile à mettre en place mais au moins, chacun aurait choisi ses vrais passion, ses vraies matières fortes et plus personne n'irait dire "untel a moins de cours que moi c'est un branleur".
Et ça sauverait les littéraires et démystifierait les scientifiques.
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Message par Burning Angel »

Et on fait quoi comme métier, avec juste de la culture G ? Philosophe, c'est un métier à part entière ?
On devrait.
Sinon à mon lycée, les S avaient pratiquement 1.5 à 2 fois plus d'heures de cours que les L, alors il y avait forcemment le cliché "Qu'est-ce qu'ils foutent les L on les voit sortir à 14h30 et nous on doit bosser jusqu'à 17h30" sauf que les L contrairement aux S ont des dissertations, des exposés, tout un tas de recherches à se taper à la maison, au final la masse de travail revient au même : quand on a bien compris un problème mathématique, on passe moins d'une demi-heure à faire l'exercice chez soi tandis qu'en L, on peut avoir parfaitement compris le cours, le travail chez soi reste important. Du moins c'est l'impression que j'ai eu de la filière et l'opinion que je me suis forgé pour éviter de tomber dans le cliché (la S étant survalorisé dans mon ancien lycée)
Je finis tous les jours après les ES, et très souvent après les S. Et pourtant, on m'assure que je ne fous rien en cours.
Déjà que mathématicien ou physicien, en tant que tel, sont un peu à la limite
Plaît-il ?

("loisir", ça vient de "ludus", le jeu, qui a une grande importance, pas comme un "passe temps" ou un simple "hobby")
Ca veut surtout dire "école", et 'jeu". Etonnant, non ?
... quand on sait que ma famille (et donc moi) ne vit que des revenus de la culture, justement...
De la culture, ou de la vente de cette culture ?
Ainsi, les littéraires sont, avec un peu de travail personnel, adaptés à des filières de communication, management, gestion du personnel, encadrement...
J'aurais plutôt parlé de l'éducation, de l'écriture, du secrétariat, etc. Bref, un métier avec un style littéraire et un besoin de personnalités fortes certains.
Le problème des L, c'est que, comme les STT, ça devient une section un peu "poubelle" pour ceux qui sont nuls en maths. JE le déplore aussi, parce que dans toutes sections il y a des gens qui savent ce qu'ils veulent et qui se retrouvent avec des aods qui n'ont eu aucune orientation et qui sont venus parce que y'avait de la lumière.
Pas mieux.
Et puis la culture, c'est quand même super utile dans bon nombres de métier.
Pour moi, un minimum est tout simplement vital.

edit diamant : c'est fatiguant ta manière de répondre. T'es en L, t'es intelligent, alors fais nous des phrases construites, et bâti une argumentation... Et au passage lis tous les posts, ça te permettra d'éviter de pointer inutilement des choses...
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Message par Rêvelin »

Pour moi les S et les L peuvent très bien s'entendre ! Moi j'ai + d'amis scientifiques que littéraires ( même si ça me manque un peu de n'avoir personne à qui parler de certaisn sujets ). Avant ( avat le classicisme en particulier ) presque tous les grands hommes de lettres ou philosophes étaient aussi des hommes de sciences et ils exellaient dans un grand nombre de domaine autant littéraires que scientifiques ... Donc pas de quoi ce disputer je pense.
Quant à la culture en fait tout le monde est à peu près d'accord pour dire qu'elle est essentielle et en faite multiple. Il ya en effet pleins de types de cultures, elle concerne tout le monde et pour moi c'est ce qui compose la nation, l'identité d'un pays. Alors tout simplement je dirais que chacun de nous essaye d'acquérir une part de cette culture, souvent dans des domaines différents masi qui pourtant sont en lien. Et l'autre aspect de notre vie vise à en tirer profit ( Dsl là j'élargis probablement un peu trop ).
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Message par mklvntwr84 »

La voie littéraire c'est la voie de l'excellence.
Je suis en Terminale L.
Et j'en suis fier.
Je ne veux pas faire comme tout le monde, je ne fais pas ES.
Je ne suis pas un matheux, je ne fais pas S.
Je suis un vrai (je pense) littéraire, je fais L.
La littérature est l'expression parfaite de l'intelligence,
de la connaissance,
de l'imagination,
du talent,
du génie,
du vrai.
Je respecte les ES et les S, mais je veux être moi-même et faire ce qu'il me plait.
Les livres sont ma co-passion avec la musique.
Je ne vois pas pourquoi j'en aurais honte.
C'est tellement facile, messieurs et mesdemoiselles les S de mon lycée, de jouer les intellos, les réfléchis, les purs.
Etre L, c'est ma fierté.
Ma personnalité.
Et mon courage.
C'est pour ça que j'ai répondu:
"autres".
:nargue: :nargue:
Je préfère siffler et regarder le ciel que gifler et regarder les cons.
:nargue:

PS : à tous, à bientôt, je pars aux USA, je ne sais si je reviendrais de sitôt ici.
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Message par Ando »

Les L ne sont pas en voie de disparition, ils sont en bas de la roue. Ca va tourner un jour et on va même se demander si les S et les ES ne vont pas disparaitre. :mrgreen:

Bon, rien ne dit que ce que j'avance est vrai, mais si les L se font plus rares, c'est un peu la fautes aux préjugés.
Dans mon lycée c'est "L glandeurs, L pour light (entendez par là que notre programme est très ou trop cool)..." Mon prof de philo qui enseigne aussi aux S a crée (volontairement) une sorte de rivalité interclasse. Et il se plaint ensuite des disputes dans les couloirs :roll: .
Sans compter la rivalité entre L : L musique, L art plastique et L anglais-latn-grec. Les deux premiers sont des "sous L",
le dernier, des L véritables.
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Message par bubulle »

mklvntwr84 a écrit :La voie littéraire c'est la voie de l'excellence.
Je suis en Terminale L.
Et j'en suis fier.
Je ne veux pas faire comme tout le monde, je ne fais pas ES.
Je ne suis pas un matheux, je ne fais pas S.
Je suis un vrai (je pense) littéraire, je fais L.
La littérature est l'expression parfaite de l'intelligence,
de la connaissance,
de l'imagination,
du talent,
du génie,
du vrai.
Je respecte les ES et les S, mais je veux être moi-même et faire ce qu'il me plait.
Les livres sont ma co-passion avec la musique.
Je ne vois pas pourquoi j'en aurais honte.
C'est tellement facile, messieurs et mesdemoiselles les S de mon lycée, de jouer les intellos, les réfléchis, les purs.
Etre L, c'est ma fierté.
Ma personnalité.
Et mon courage.
C'est pour ça que j'ai répondu:
"autres".
:nargue: :nargue:
Remarque c'est bien parce que tu prouves ce que j'ai mis juste au dessus, à savoir que beaucoup de L pètent plus haut que leurs c*ls !
Comment peut on dire d'une filière, quelle qu'elle soit, que c'est la filière de l'excellence ? Franchement n'importe quoi ! Que tu sois fier de faire ce que tu aimes est une chose. Que tu dises que ta filière est parfaite en est une autre. Les L, au même titre que les ES, les S ou les STT, les STI, les SMS etc ... sont des sections qui ont leurs qualités mais aussi leurs lacunes.
"La littérature est l'expression parfaite du génie" ... ouais ... ou pas hein ? Tout n'est pas parfait en littérature, il serait bon de prendre un peu de recul et arrêter de penser que tu n'es qu'un pur esprit hypra intelligent. L'imagination se développe dans n'importe quel domaine et pa seulement en littérature. Idem pour la connaissance. Idem pour le talent.
Alors penser que seuls les S sont intelligents, c'est stupide. Mais penser que les L frôlent la perfection en matière d'intelligence, de talent et d'imagination, c'est carrément ridicule !
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Message par Tsuki »


**mode modo on **

D'ailleurs, il serait fortement appréciable que le topic ne vire pas au "Wesh wesh [Insérez une section] représente !" ou au "Collège/lycée truc en force !", auquel cas on va devoir devenir méchants. Merci.

**mode modo off**
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Message par Rêvelin »

Je suis tout à fait d'accord, les filières ne sont pas là pour se concurrencer mais bien pour faire épanouir ses élèves ... en théorie. Et moi c'est ce en théorie qui me pose question car je trouve véritablement que l'on ne fait pas grand chose pour rétablir l'épanouissement des élèves en filière littéraire.

De plus dire en ce moment que la série littéraire est parfaite, désolé mais c'est absurde, déjà pour le parfaite, elle peut être optimale enfin elle l'a été, et ensuite parce qu'on parle justement de la L ici car elle a un problème.

Je te rassure je suis très fier de la série, en théorie ...
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Burning Angel
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Message par Burning Angel »

De plus dire en ce moment que la série littéraire est parfaite, désolé mais c'est absurde, déjà pour le parfaite, elle peut être optimale enfin elle l'a été, et ensuite parce qu'on parle justement de la L ici car elle a un problème.

Le problème, c'est simplement que les sciences dures sont devenues un sésame qui ouvre toutes les portes alors que la littérature est passé d'un domaine très valorisé à un truc qu'on met de côté parce qu'inutile selon certains. En effet, si les sciences donnent des résulatats tangibles ou du moins imaginables dans une certaine mesure, les littéraires ne souffrent pas de voir ce genre problème bien trop réducteur, puisque correspondant à une solution unique, qui dès lors casse la réflexion puisque montrant arbitrairement un résultat, un but.

C'est cela que ne peuvent je crois pas comprendre les scientifiques qui veulent voir le problème résolu au lieu d'imaginer une kyrielle de réponses probables et qui fonctionnent tout aussi bien. J'hésiterai presque à les qualifier de "binaires", si ce terme avait moins une connotation péjorative de nos jours.

Cette possibilité, cette ouverture c'est aussi une faiblesse. Car aucune réponse ne peut être bonne, et on peut raconter n'importe quoi si l'on y fait pas attention (mon dernier bac blanc de philo sera ici un exemple parfait, puisque je suis passé de 17 à 6 ... :mrgreen: Mais je suis un artiste incompris, s'tout.) Après, on peut aimer l'un ou l'autre, mais je doute qu'on puisse trouver que les littéraires sont les moins "ouverts" dans le sens où ils peuvent accepter le chaos, du moins en règle générale. (Il subsiste bien des exceptions sans laquelle la règle ne serait pas.)
edit diamant : c'est fatiguant ta manière de répondre. T'es en L, t'es intelligent, alors fais nous des phrases construites, et bâti une argumentation... Et au passage lis tous les posts, ça te permettra d'éviter de pointer inutilement des choses...
C'est mieux kamarad ? Image
(La dent dure moi ? Jamais.)

edit diamant : beaucoup mieux ;)
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Par l'épée vous me bénirez. Par mon essence, je vous bénirai.
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