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103e s'est émerveillée du côté artistique de l'Homme. Qu'en est-il du vôtre ? Faites partager vos oeuvres, écrites, visuelles ou auditives. <br /><font color="red">/!\Attention !/!\</font> Veillez à ne poster que vos propres créations. Lire le topic sur les droits d'auteur avant tout.

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nathalion
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Enregistré le : lun. janv. 08, 2007 8:55 pm
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Message par nathalion »

Mouton comme M

Et qu'ils sautent les moutons,
qu'ils sautent donc tous à l'eau,
mais moi je reste sur le pont.

Et même si je dois l'attendre longtemps,
moi seul le verrais, le rameau d'olivier.
Car nous serons une si petite minorité
mais tellement disséminés,
que je resterais seul,
seul pour le voir arriver
le rameau d'olivier.
Alors qu'il m'évite comme la peste,
même s'il n'en reste qu'un seul germe,
personne ne l'empêchera, la peste,
de tomber sur le monde,
comme la misère sur les gens.
Et qu'il m'évite comme la peste,
même si elle reste solitaire,
personne ne l'empêchera, la peste,
massacrant des centaines de vierges
à leur Dieu inutile et suprême,
de tuer des milliers de chimères.
Car elle reviendra toujours, la peste.
Même si on la méprise,
on ne peut l'ignorer,
Même si on l'oublie,
on ne peut l'éviter.
Et ils auront beau se noyer, les rats,
la peste restera.
La maudire ou la calomnier,
jamais elle ne fuiera comme moi, la peste.

Alors nous resterons seuls,
elle et moi, fidèles à notre image,
a le regarder passer,
le rameau d'olivier.

***Ajout :***

CADEAU

Tante Hortense était partie, là-bas,
dans un pays que je ne connais pas.
Elle ne revint pas les mains vides,
à sa grande habitude, elle nous ramena...
une surprise.

Ah ! je vase de tante Hortense !
Mon père recommanda avec prudence
d'y prêter toutes nos attentions
et de passer ses abords avec précaution.
Il lança au chien un ultime regard,
étant en tout son dernier espoir.
Chaque jour, père s'évertua à faire choir,
par cet animal plein d'innocence,
le fameux vase de tante Hortense.

Posé avec docilité dans l'entrée,
mon père s'éxclamait à cette pensée :
"Par Osiris et par Onomase !
Comme il est laid ce fameux vase !"
Ce qui devait alors arriver, arriva...
il finit par s'échouer ici-bas.

Lors de la revenue de tante Hortense,
elle s'étonna de cette absence.
Ma mère la lui expliqua par l'incidence,
malheureuse il vrai, de l'art et de l'innocence.
Déçue, ma tante patit, puis revint,
un autre jour, un autre soir,
d'un plus long voyage,
rapportant à son hobitude...
un autre vase.

Ah ! un autre vase de tante HOrtense.
Mais pour ne plus le voir brisé
par un hasard de malchance,
dans le foyer encore consterné,
pour ne plus le voir chancelé
sur un pied d'estale de bazar,
ma mère le protégea, à l'abri dans le noir,
caché dans un placard.

Lors de la revenue de tante Hortense,
elle s'intriga de cette absence.
Ma mère sortit l'objet de l'isolement,
expliqua le pourqoi du comment,
face à tante Hortense souriant tristement.

MORALITE
Si au lieu de regarder dans ce vase son aspect et son cachet, les êtres ne voyaient en lui qu'un cadeau, une attention, témoin vers eux de pensées inoubliables des êtres aimés loin des yeux, ils s'évertueraient alors peut-être à ne pas le cacher mais à le montrer bien haut, tel un trophée impérissable d'un amour inestimable.
Leur fierté serait le meilleurs des remerciements à de si rares car si grands sentiments, offert par naïveté mais en toute pureté par ces tantes Hortense que j'espère l'on connait tous un jour.

***Ajout :***

REFLEXIONS DE TANTE HORTENSE

Tante Hortense me prévenais souvent de ceci :
"si l'enfer et le paradis doivent exister, ce n'est que dans la mort pour le paradis, car elle nous délivre de tous nos malheurs de l'enfer de la vie. Et si l'on me dit que l'on peut être heureux sur Terre, je réponds que nul ne peut se vanter de n'avoir jamais connu aucun malheur. Il n'est d'ailleurs écrit nul part que l'enfer est une succession effrénée et ininterrompue de mauvais moments. S'il y a un diable pour orchestrer tout cela, je le crois plus perfide que ça pour nous laisser des moments de répit-bonheur, afin de mieux nous asséner le prochain malheur.
Alors saches et prends gardes qu'aucun malheur ni bonheur ne dure."

Et moi je dis qu'une fois que l'on a bien mangé tout cela, on doit drôlement l'apprécier la sieste dite éternelle.

***Ajout :***

REFLEXIONS DE TANTE HORTENSE 2

A son sens, le plus grand des malheurs est bien ce qu'elle appelais la cécité psychologique.
"Elle est bien pire que son sosie physique car elle engendre le développement de la méchanceté envers ceux qu'elle masque.
Elle est terrible parce qu'aucune opération (à part celle de saints esprits), aucune greffe ne peut la guérir. Le seul remède que je pense connaître à ce jour est la dose massive de tolérance, à consommer évidemment sans modération."

***Ajout :***

REFLEXIONS DE TANTE HORTENSE 3

"Connais-tu les trois états de l'individu mort ?
- solide, le corps est en terre,
- gazeux, l'âme est au ciel,
- liquide, son souvenir est au coeur."

Mais moi je n'aime pas penser que le souvenir de quelqu'un que j'ai aimé fasse du surf entre mes plaquettes et mes globules.

***Ajout :***

PARTIS
Que sont nos amis devenus
quand nos yeux trop loin ne peuvent plus
ni les voir, ni les dessiner de mémoire.

Que sont nos amis devenus
quand nos mains trop pressées ne peuvent plus
ni nous les ramener, ni leur contact se rappeler.

Que sont nos amis devenus
quand nos coeurs trop pris ne peuvent plus
ni les rechercher, ni faute de temps s'en préoccuper.

Que sont nos amis devenus
quand nos esprits surmenés ne peuvent plus
ni les voir, les rechercher, les ramener.

Que nos amis sont devenus
des inconnus méconnus, par le temps changés,
par la vie malmenés, perdus à jamais oubliés
laissant la place aux nouveaux venus.


***Ajout :***

SOUVENIR

Une image se rappelle à moi.
Une femme, un sourir, une étoile qui brille
dans ses yeux ou bruine une pluie fine.

Une image revient vers moi,
une main tendue, une parole,
un regard glissant sur moi
comme le vent effleure la voile.

Un souvenir de toi me hante,
il se ballade et ne me quitte pas.
mais toi tu n'es plus là,
tu vois, je ne t'oublie pas.


***Ajout :***

UNE FEUILLE MORTE...

Une feuille morte vient de tomber à mes pieds. Elle est marron, rouge et jaune. Recroquevillée sur elle-même, elle est tombée à mes pieds.
Elle s'est suicidé de vieillesse. Se voyant dépérir au bout d'une branche, n'ayant pas la force de survivre, elle a lâché l'arbre, son ami, son maître. Elle est tombée à mes pieds après avoir volé. Une spirale fut son seul et dernier soupir.
Elle est morte dans sa chute, quand elle est arrivée, sa vie était achevée.
Une feuille morte vient de tomber à mes pieds, mais je ne l'ai pas vu à temps et le l'ai écrasée.


***Ajout :***

OUI MADAME !

Si vivre c'est fermé les yeux sur le malheur des autres afin de pouvoir s'amuser,
Si vivre c'est oublier le passé pour refaire les mêmes erreurs,
Si vivre c'est agir sans se préoccuper du mal causé aux autres,
moi, madame, en effet je ne veux pas vivre mais survivre malgré la pensée des gens qui me méprisent.

***Ajout :***

L

Les p'tits oiseaux ne savent pas nager,
tout ce qu'ils apprennent c'est à voler.
Leurs ailes perdues, ils sont foutus,
d'amour déçus ils sont déchus.

J'ai ramassé un ange blessé,
marché sur terre l'a trop miné.
Puis un jour il a sauté
d'une fenêtre trop élevée.

Un p'tit oiseau coupa ses ailes,
voulait seulement marcher dans l'air,
parmi les notes qui s'envolaient,
il a chuté sans y penser.

Le p'tit oiseau a trop voulu,
mais l'ange n'en pouvait plus,
lui a donné ce qu'il avait,
bien plus encore et tout le reste.
Le p'tit oiseau a pris ses ailes,
s'est envolé comme l'hirondelle,
laissant l'ange errer sans elle.

***Ajout :***

PARTIR, REVENIR...

Descendre, descendre encore et encore...
Atteindre enfin le fond et là aspirer à plein poumon,
sentir le liquide te remplir et immerger tes démons.
A ce moment tends la main une dernière fois,
Mais au bon moment pour la première fois.
Comment pouvais-je te sauver
Tant que tu ne t'étais pas noyé ?
Laisse moi te donner un souffle nouveau,
Celui qui manquait tant à ton cerveau,
Maintenant que tu as défié la mort.

Te sentir anéanti, désolé, isolé,
Et vider au total ce sang qui te rongeait, infâme,
Qui te brûlait les veines et embrumait ton âme.
Et puis appel au secours une dernière fois,
Mais au bon moment pour la première fois.
Comment pouvais-je te ramener
Tant que tu ne t'étais pas aimé ?
Laisses moi te donner l'énergie nouvelle
Que tu espérais pour déployer tes ailes,
Te rendre assez léger pour enfin voler.

Alors vivre, vivre maintenant,
Puisque la mort te l'apprend,
Tu sais la vie n'a qu'un prix,
Celui que tu lui as choisi.

***Ajout :***

Politiquement Incorrecte

(en sachant que normalement, à la base, c'est une chanson, trouvez votre air, ça m'ira aussi)


J'ai pris la voiture que j'avais nettoyé,
je voulais simplement me balader,
c'est à ce moment que le pneu à creuvé,
Oh c'est mal fait.

Quand je me suis promené dans le grand marché,
Je n'ai pas vu la crotte de chien qui y traînait,
j'ai marché dedans avec les deux pieds,
Oh c'est mal fait.

Refrain
Chiotte de crotte de bique
P---in fait ch-er, yé
ter

Je suis allé prendre un vere au salon de thé,
je portais mon costume au petit gilet,
j'ai renversé dessus tout mon café,
Oh c'est mal fait.

Comme j'avais rendez-vous avec mon banquier,
Et qu'il m'a vu arrivé ainsi attifé,
Il m'a tout de suite refusé mon prêt,
Oh c'est bien fait.

Refrain
qui consent à poser des questions grandit ; qui ne compte que sur lui-même sera humilié et diminué.
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