[Nouvelle] Brain Race

103e s'est émerveillée du côté artistique de l'Homme. Qu'en est-il du vôtre ? Faites partager vos oeuvres, écrites, visuelles ou auditives. <br /><font color="red">/!\Attention !/!\</font> Veillez à ne poster que vos propres créations. Lire le topic sur les droits d'auteur avant tout.

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Matthieu
Nymphe des bois
Messages : 80
Enregistré le : ven. juil. 21, 2006 8:58 pm
Localisation : dans le Nord, plus près du Père Noël...

[Nouvelle] Brain Race

Message par Matthieu »

1. Eveil.

Noir.
Froid.
Vent.
Brouillard.
Arthur se réveille difficilement.
Dans le gaz.
Il est allongé sur quelque chose de douillet.
Son lit.
Un bruit de claquement.
Regard qui balaie la chambre.
Qui s’arrête sur la fenêtre.
Ouverte.
La fenêtre s’était ouverte dans son sommeil.
Quelle heure est-il ?
Le réveil numérique affiche 2:34.
2:35.
2:36.
2:37.
2:3…
Plongeon dans les bras de Morphée.
Une silhouette se dessine dans le coin sombre de la pièce.
Un observateur discret.
Il s’approche.
Doucement.
Il est au pied du lit.
Il est là.
Il est là…
IL EST LA !!!


2. Il est là.

- IL EST LA !!!
Arthur sursaute. En sueur, les sens aux aguets, il respire mal. Assis sur son lit, il reprend ses esprits. Un cauchemar.
Un simple cauchemar.
Comment peut-on avoir peur de ses cauchemars ? Ils paraissent tellement réels, matérialisant toutes nos peurs et nos angoisses. Impitoyables cauchemars.
Arthur cauchemarde depuis quelques jours déjà. Depuis quelques nuits plutôt. Depuis plusieurs nuits, plusieurs fois par nuit, il fait ce même rêve étrange. Et à chaque fois, il tombe naïvement dans le piège qui lui est tendu par son propre inconscient. L’ingrat. Un esprit sain dans un corps sain, voilà comment il vous remercie.
Arthur fait pourtant des efforts considérables pour maintenir son corps de 14 ans en pleine forme. De nature disciplinée, il ne s’autorise aucune gâterie excédentaire, il respecte à la minute près les heures de sommeil appropriées à une bonne hygiène de vie, hygiène qu’il maîtrise d’ailleurs parfaitement, puisqu’il soigne son organisme dans un univers aseptisé, sa chambre même ne pouvant échapper à l’aspirateur et à l’eau de Javel quotidiens. La discipline est une des valeurs à laquelle il tient beaucoup. D’ailleurs, il y est obligé. Allergique aux acariens, mais aussi aux arachides, aux produits laitiers, aux crustacés, et même au nickel de son propre argent de poche. Et asthmatique de surcroît. Peut-être pas aussi sain de corps après tout.
Sorti du lit, direction la salle de bain. Son endroit préféré. Le seul qui possède une plaque de verre lavée à la brosse, nettoyée au moyen d’une solution de chlorure stanneux réductrice, recouverte de feutre, maintenue au chaud, recouverte de nitrate d’argent en solution qui réduit progressivement en argent métallique pendant une heure, apparaissant sous forme d’un dépôt d’argent lustré qui est lui séché, revêtu de laque et peint. Un simple miroir en fin de compte.
Face à ce miroir, Arthur pouvait parler au seul véritable ami qu’il avait, lui-même. Sa propre image qu’il se faisait de lui était exactement l’ami idéal qu’il désirait. Il avait les mêmes centres d’intérêts, les mêmes mimiques expressives, les mêmes problèmes. Et la même brosse à dents.
Arthur pouvait compter sur lui pour lui rendre le sourire amical qu’il lui envoyait chaque matin en ouvrant la porte de la pièce chauffée. On ne peut compter que sur soi-même.
En compagnie de son fidèle reflet, il se prépare à affronter une nouvelle journée au milieu des autres. Lunettes ajustées, col serré, chemise parfaitement repassée, cheveux peignés, chaussures brossées, il est maintenant paré à descendre prendre son petit déjeuner.


3. Déjeuner d’affaires.

- Pour moi, ça sera une tranche de bacon, des œufs brouillés, et bien sûr vos fabuleux pancakes. Bien dorés les pancakes.
- Un jus de fruit multi vitaminé et un croissant s’il vous plaît.
Comme tous les matins, le petit café en bas du building est bondé. Lucie et Thomas étaient arrivés de bonne heure. Attablés près de la porte, les courants d’air accompagnent les allées et venues des consommateurs pressés. La fumée bleue des cigarettes envahit peu à peu la salle. La grande vitrine du café laisse voir les piétons à l’échine courbée qui détalent sur les trottoirs, recroquevillés dans leurs lourds manteaux qui les protègent du froid de janvier. Les voitures immobilisées dans l’éternel embouteillage de l’avenue Marson crachent d’impatience leurs gaz envahisseurs de poumons. Le ciel est gris, les gens sont gris, la rue est grise, les murs sont gris. Lucie fait grise mine.
- Quel temps… soupire-t-elle. Encore une journée qui s’annonce pleine de joie et de bonne humeur.
- Tu parles. Et ce client qui tarde à arriver… Mais qu’est-ce qu’il fabrique ?
- Peut-être coincé dans les bouchons.
- On l’avait prévenu pourtant, vocifère Thomas. Je lui donne encore dix minutes.
Lucie aimait le voir dans cet état. Lui le grand blond aux yeux bleus et au visage d’enfant, lui le posé, il ne s’énervait que très rarement. Le fait qu’il se mette dans cet état lui donnait des couleurs rosées aux joues. Ça changeait du gris.
Lui est homme d’affaires rattaché à la négociation dans les processus de vente des produits que fabrique son entreprise, la société NTFE, pour Nano Technology for Faster Electronic. Elle est son associée depuis leurs débuts respectifs dans la boîte, il y a maintenant quatre ans. Ils ont tous deux le même âge, trente et un ans. Elle ne les fait pas. Lui les fait encore moins. De taille moyenne, elle a les yeux bleus également, les cheveux châtains aux reflets roux, légèrement ondulés. Lui les a courts, toujours bien coiffés, ne serait-ce que la mèche rebelle permanente au niveau du sommet du crâne, décalée vers la droite. Ce qui n’enlève rien à son talent de négociant commercial.
Le serveur arrive, pressé par tant de monde.
- Un jus de fruit multi vitaminé avec son croissant tout chaud pour Mademoiselle…
- Madame.
- … et un assortiment gourmand salé pour Monsieur.
- C’est pas ce que j’avais commandé.
- … Vous en êtes sûr ?
- Et même certain, voyez-vous.
- Ah… Bon… Vraiment ?
- Mais puisque je vous le dis !
La patience de Thomas grandit avec sa faim.
- C’est pourtant ce qu’on vous a commandé, Monsieur. « Assortiment gourmand salé – jus de fruit multi vitaminé croissant » pour la deux. lit le serveur sur son carnet à anneaux.
- C’est qui « on » ? interroge Lucie d’un air surpris.
- Ben le monsieur là-bas, au fond de la salle…
- Vous savez, j’en vois plusieurs dizaines, des monsieur-là-bas-au-fond-de-la-salle…
- Mais c’est l’homme brun à moustaches assis à la quatorze, voilà. Et ça fait bien une demie heure qu’il vous attend maintenant…
Sans plus réfléchir ni réclamer leur reste, les deux employés se jettent hors de leur siège en bois, bousculent des clients encore debout à attendre que se libère une table (« Vise la deux, elle est libre ! »), courent presque jusqu’aux deux sièges libres réservés de la table quatorze. Là est effectivement assis un petit homme potelé, aux petits yeux noirs cachés par une paire de lunettes aux verres rectangulaires, une grosse moustache noire, le crâne légèrement dégarni. Une grosse verrue rose sur le menton le dévisagerait presque. Pas de doute, il s’agit bien là de Monsieur Boniface.

***Ajout :***

4. Arthur Boniface.

Ajustant ses lunettes, Arthur sort de table. Petit déjeuner riche : voilà la clé pour bien démarrer la journée et tenir jusqu’au midi. Midi : déjeuner copieux. Quatre heures : bon goûter. Soir : repas léger. Programme alimentaire équilibré de tous les jours.
Huit heures dix-sept. Un coup de klaxon grave retentit. Le ramassage scolaire. Toujours à l’heure. La ponctualité du chauffeur remonte le moral. Au moins durant le voyage de la cuisine au bus.
Bondé. Plus une place. Si, là. Mais pas pour lui. Là non plus. Des places réservées à des copains imaginaires qui n’arriveront jamais. On ne veut pas d’Arthur Boniface à côté de soi. C’est la honte assurée. Les intellos sont mal vus. Parce que ce sont des intellos.
Il fait pourtant de gros efforts pour s’intégrer, et pour adhérer aux opinions des autres. Mais rien à faire. Un intello, ça se repère à des kilomètres. Mieux vaut ne pas parler à un intello. En deux secondes il vous démontre presque sans rien dire que vous êtes inférieur à lui, qu’il existe donc meilleur que vous. Impensable.
Arthur ne comprend pas ce drôle de phénomène. Orgueil démesuré ? Complexe d’infériorité mal géré ? Simple jalousie ? Esprit borné ? Pas de réponse ne lui venait à l’esprit à chaque fois qu’il réfléchissait à ce sujet. C’est inquiétant. Ainsi, du fait de cette réaction d’aspect inconnu, personne ne voudrait suivre les esprits les plus brillants. Très inquiétant.
Un siège libre. Oui, mais ses ressorts sont au jour. Pas grave, on ne va pas chipoter pour si peu. Rester debout sans bouger pendant un quart d’heure serait de toute façon bien pire. Ce siège est parfait. Il l’a toujours été d’ailleurs. Cela fait maintenant quatre ans de collège et trois mois de lycée qu’il l’est.
Une grosse boule de papier s’écrase subitement sur sa face. Comme d’habitude. Toujours à l’heure elle aussi. Le lanceur, fier de son exploit quotidien, sourit. Quatre-vingt dix-huit centièmes de seconde après l’impact. Comme d’habitude. Une ponctualité à toute épreuve. Et une précision d’orfèvre. Du travail d’horloger. Du grand art.
Comme après toutes les réceptions cellulosiques faciales matinales, Arthur s’imagine en train d’enfoncer cette satanée boule dans la bouche de ce pauvre abruti. Et bien tassée au fond de la gorge, juste au-dessus de l’épiglotte. Ainsi, le cartilage épiglottique demeurerait plaqué à l’entrée de l’orifice trachéal supérieur décrit par le bord proximal du larynx. Il ne serait alors plus alimenté en oxygène, l’adrénaline serait secrétée en grande quantité, du fait du stress engendré par cette mise en danger de mort, les battements cardiaques augmenteraient alors leur fréquence sous l’effet de l’hormone afin d’apporter plus rapidement le sang au cerveau qui réclame plus de sources énergétiques, ce qui expliquerait la teinte violacée de la peau du visage. Quelle belle couleur que le violet.
La colère a des effets bien surprenant sur l’esprit. Arthur en a presque honte. Il se souvient, comme à chaque fois qu’il se trouve dans de tels épisodes de grande rage, de ce que lui disait son ami-reflet.
« Tu dois prendre sur toi, prendre la douleur à ton compte. Ce vaurien le paiera un jour ou l’autre de toute façon. »
Payer quoi ? Le fait d’avoir balancé une misérable boule de papier sur sa face ? Ou alors le fait de l’avoir mis dans un état proche de l’explosion de violence ? C’est difficile de prendre sur soi. Surtout quand on est seul.
Et qu’est-ce qu’il lui a fait à ce sale type ? Rien, bien entendu. C’est juste un sale type. Qui n’arrive pas à réfléchir.
Mais se donner de simples raisons à une telle attitude puérile n’empêche en rien le fait qu’il recommencera encore et encore à envoyer des boules de papiers chaque matin dans le but de trouver un certain plaisir conféré par la domination relative sur le plan physique. Moi je peux te faire mal avec une simple boule de papier. Pas toi. Tu n’en es pas capable. Sinon je t’écrase.
Arrivée à l’établissement du savoir. Le lycée. Arthur laisse s’écouler l’hémorragie d’élèves hors du car. Le flot étudiant converge vers l’entrée principale de l’imposant édifice, symbole de la puissance de l’éducation et de l’enseignement national. Symbole par ailleurs constitué de quelques murs de béton, de plusieurs portes et de fenêtres. Avec tout de même une jolie cour bétonnée grisâtre à l’arrière, faisant office de cendrier géant.
Les marches du perron encrassées par les chewing-gums et les crachats donnent sur le hall d’entrée. Là se retrouvent les amis et les amies, se déroulent les discussions au sujet du week-end passé, de la soirée cinématographique de la première chaîne télévisée, du séjour dominical hebdomadaire chez les grands-parents (qui sont d’ailleurs étonnamment tous rangés sous le même stéréotype : odeur de ranci, bagnole trop pourrie, radins parce que vingt euros comme argent de poche ça suffit pas pour acheter les clopes de la semaine), et autres sujets divers et variés mais tout aussi passionnants. Au fond de la grande salle, l’escalier principal qui mène aux quatre étages. Rez-de-chaussée : salles 1 à 9 ; premier étage : salles 10 à 19 ; deuxième étage : salles 20 à 29 ; troisième étage : salles 30 à 39. Les salles 40 à 49 ont disparues il y a maintenant deux ans, suite à l’explosion du labo de chimie. Les expériences et travaux pratiques se font désormais dans des préfabriqués en face du bâtiment.
Les cours commencent aujourd’hui avec les mathématiques. Au programme de la première scientifique : les dérivées. Simplissime. Après les résolutions des équations du second degré et leur discriminant, les inspecteurs n’avaient rien trouvé de mieux pour donner du bon temps aux élèves. Enfin, s’il fallait passer par là pour obtenir le baccalauréat, pourquoi pas. L’année prochaine, entre les primitives, les équations différentielles, les exponentielles et logarithme népérien et les nombres complexes, il y aura de quoi s’occuper. Tout en s’amusant. Et puis, pour se détendre un peu, il y aura encore la physique. L’enseignement est vraiment ce qu’il y a de mieux dans la vie d’un adolescent de quatorze ans. Comme Arthur Boniface.


5. Nano Technology for Faster Electronic.

Fin des présentations. Boniface se lève, les deux autres le suivent. Sortant du café de l’avenue Marson, Thomas siffle un taxi. Une superbe limousine noire aux vitres surteintées s’arrête soudain devant eux. Boniface s’avance, comme si de rien n’était. Il ouvre la portière du véhicule et invite Lucie et son collègue à prendre place.
L’habitacle est luxueux. Sellerie cuir, finitions en bois noble et rare, Alcantara, sonorisation haute définition, téléphone personnel, commandes de réglage électroniques, sièges chauffants, toit en verre électrochromique, mini bar, champagne, coupes dorées, éclairage ambiant assuré par des diodes électroluminescentes incrustées dans le plafond de toit. Un salon ambulant.
Les deux représentants n’osent pas monter à bord, de peur de salir la moquette de sol avec leurs chaussures souillées par le trottoir.
- Qu’est-ce que vous attendez ? Montez !
- Euh… On peut attendre un vrai taxi si vous voulez…
- Pas question. Dépêchez-vous s’il vous plaît, je suis pressé.
Thomas a beau être un habitué des clients pleins aux as, jamais il n’avait vu pareille expression du luxe. Installé à bord, la sensation de bien être et de sécurité est immédiate. A un détail près : pas de chauffeur.
- Excusez-moi, mais… Où est votre…
- Il n’y en a pas.
- Mais alors comm…
- Guidage par satellite. L’ordinateur de bord est muni d’un DGPS ainsi que d’un radar à chaque pare-chocs. Et d’un régulateur de vitesse. Le chauffeur était en option. Et trop cher qui plus est.
Lucie n’en revient pas. Un milliardaire avare. Comme dans les bandes dessinées.
Boniface tape la destination sur un panneau de commandes. « Go to ». « NTFE ». « OK ».
La voiture démarre. Sans bruit. Sans vibration. Elle ne roule pas. Elle glisse. De l’extérieur, elle se fait discrète au milieu de toutes ces voitures lustrées de l’avenue Marson. De l’intérieur, elle n’est pas ordinaire, pas comme les autres. La beauté intérieure est donc ce qu’il y a de plus important.
Au milieu des embouteillages, les passagers sont dans un autre monde, séparés du réel par une simple vitre. Aucun bruit extérieur ne parvient à perturber l’atmosphère de ce lieu reposant.
Les invités mis à leur aise, Boniface prend la parole.
- J’ai contacté votre entreprise car j’ai un très beau contrat à leur proposer.
- Je vous écoute, répond Thomas en prenant l’air le plus attentif possible.
- Vous allez me vendre tout votre stock de produits avec une promesse d’action dans la société à cinquante et un pour cent de son capital.
- … Pardon ? Lucie n’en revient toujours pas.
- Vous m’avez bien compris.
- Mais si vous obtenez ces cinquante et un pour cent, interroge Thomas, vous deviendrez automatiquement le…
- … propriétaire exclusif de la firme, oui.
Les deux vendeurs en restent cois. Le coup porté les a littéralement assommés. Thomas reprend ses esprits.
- On ne peut pas se permettre de vous faire une telle promesse… C’est insensé !
- N’importe quoi ! renchérit Lucie.
- Je m’attendais à une telle réaction. Tant pis. Vous n’aurez pas la recette de votre écoulement de stock. Faillite. Moi, rachat de la boutique pour une pièce symbolique. Des économies, parfait.
- Mais on ne vous a encore rien vendu !
- Vous y serez obligés, menace Boniface en modifiant la destination.
Frisson dans le dos. Lucie Mallet et Thomas Bronanski se demandent subitement ce qu’il font là. L’atmosphère du salon se fait alors beaucoup moins rassurante. Après avoir observé et admiré la sophistication technologique de la voiture, que pouvait-elle encore bien cacher ? Des sièges éjectables ? Un banc de torture escamotable ? Un centre de téléportation ? L’angoisse.
Le toit en verre se met à noircir. L’éclairage se fait de plus en plus sombre. Les vitres teintées sont recouvertes par des pare-soleil extrêmement épais. Les ceintures protégeant les deux vendeurs les plaquent contre leur siège. Impossible de bouger. Impossible de voir. Impossible d’entendre. Une drôle d’odeur. Du gaz anesthésique. Dont l’effet ne va pas tarder à venir. Trouver une solution, et vite. Décrocher la boucle de la ceinture. Impossible. Verrouillée. La couper alors. Avec quoi ? La clé de voiture de Thomas. Pas la peine. Ils seraient endormis avant même d’avoir réussi à l’entamer. Piégés. Coupés du reste du monde, les otages s’assoupissent, sans même savoir jusqu’où ce vaisseau et son capitaine malveillant les emmènent, voyageant dans l’obscurité et le silence les plus profonds.
Lex²
Larve filiforme
Messages : 49
Enregistré le : jeu. août 17, 2006 3:11 pm
Localisation : Quelque part sur la planete

Message par Lex² »

je trouve ta facon d'ecrire tres interessante, et bien agencée, mais les transitions soudaines sont un peu dur a comprendre au prim abord. neanmoins un petit detail me frappe, si arthure est bien le petit garcon ( qui a grandis aparement) alergique aux acariens... pourquoi as-t-il une moquette dans la limousine? c un nid a acarien. a part sa je suis impatient de lir la suite si suite il y a ;-)
Dans une partie d'echec pour atteindre le Roi, il faut savoir sacrifier des pieces pour parvenir á l'echec et math
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