Textes perso

[Burning Angel]

Ô ire destructrice, colère grondant sur l’Andùin
Puissance de mon sang s’échauffant, brûlant le lointain
Brûlures éparses bercent mon cœur d’un charme puissant
Une flamme maléfique, berceau du Démon envoûtant

La corruption du Malin me couvre, enflamme mon cœur
J’eus été Guerrier, je l’aurais tranché sans peur
J’eus été Prêtre, je lui aurais lancé l’opprobre
Mais je ne suis qu’un Poète sombre et sobre,

Brûlant de colère, de rage, de noire fureur, sombre
Comme le fut la plus grande des Ombres,
Que Lucifer eut pu cracher, dans son noir Sabbat
Dans une vision, je me vois armé et l’abat

Cette Ophélie, je la vois, disparaissant derrière les roseaux
Courbés par le vent, son visage, volontairement beau,
Encadrée de fleurs, flottant au fil du courant,
Je la suivrais volontiers, mais suis si impuissant,

Je ne sais pas nager, je n’ai jamais appris,
Une âme pour une âme, j’en payerai le prix,
La mienne si proche de Mithra lui-même,
N’aura de cesse de courir pour celle qu’il aime …

Edit:

Perdu …



Je suis perdu, je ne comprends pas, pourquoi ?
Je l’aime, mais elle ne m’aime pas, pourquoi ?
Parce que j’en aime un autre, petit homme
Qui lui n’est pas amoureux petit homme …

Ne suis-je pas assez bien pour toi ?
Ne suis-je pas assez beau pour toi ?
Ce n’est pas ça, tu es bien bout d’homme
Ce n’est pas ça, tu es beau bout d’homme

Ce n’est pas vrai n’est ce pas ? Je le sens
Je ne suis pas beau ! Je le sens …
Crois moi, comme tu l’as toujours fait
Tu es beau, écoutes comme tu l’as toujours fait …

Pourquoi veux tu de quelqu’un qui n’est pas amoureux ?
Pourquoi ne veux tu pas de moi qui suis amoureux ?
Parce qu’il est bien séduisant petite chose …
Parce que tu es loin petite chose …

Mais la distance ne peut elle pas être vaincue ?
Est-ce parce que je ne suis pas beau que je suis vaincu ?
Si mais ce n’est pas que ça petit humain …
Il y a peut être de ça petit humain …

Mais, la beauté qui n’est pas sur mon corps est-ce important ?
Mais, la beauté qu’il a, est-ce important ?
Oui c’est important, je en te mens plus …
Oui c’est important, je ne te mens plus …
Saches que je souffre de toi, monstre d’ange …
Sache que je pleure a cause de toi, monstre d’ange
Je m’en fous petit homme, tu n’es rien …
Je m’en fous petit homme, tu n’es rien …

Je le savais mais je souffre, monstre d’ange …
Je ne suis pas beau et ne me tais pas, monstre d’ange …
Oui, mais je ne veux plus t’écouter …
Oui, mais je ne veux plus te parler …




Souffrance …

Aujourd’hui, j’ai encore compris …
Que pour toi je ne suis qu’une souris …
Nulle beauté ne s’est posée sur moi …
Nulle grâce venant de Vincent ne te met en émoi …

Je suis trop laid pour toi n’est-ce pas ?
Je ne suis pas fait pour toi ?
Mais, a on besoin d’être beau et proches pour aimer ?
Ai-je besoin de mourir pour t’oublier ?

Ne puis tu pas m’aimer, pourquoi non ?
Pourquoi l’aime tu, lui qui sait a peine ton nom ?
Ne puis-je pas étancher ma soif à tes lèvres ?
Avoir enfin un couple, que je trouve mièvre ?

Je n’aime pas les autres humains, je les hais …
Toi, tu me donnes espoir, la seule qui me plaît …
Ces mots sont inutiles, témoins de ma folie,
Souffrance, désespoir malgré tout je reste poli …

Je voudrais te plaire, mais je suis comme je suis …
J’aimerais te plaire, te tomber dessus comme la pluie …
Mais je ne suis pas assez beau, pas assez fanfaron …
Je ne suis vraiment pas un paon

Je sais que ces mots ne valent rien, uniquement le désespoir …
Mais je le SUIS, je n’aime que toi et les étoiles le soir …
Je vais terminer ce poème sans rime aucune, casser l’harmonie …
Pour te dire que je t’aime, et que le voir quitter le stade d’ami …


Me désole mais … j’essuie une larme et je continue …
Ces vers sont inutiles … Comme moi pour toi
Je ne suis rien … Puisse il être amoureux
Même si je pense que l’amour sur Terre mourra avec moi …

[Burning Angel]

Ma dernière création, j'espère qu'elle vous plaira davantage qu'a moi ...

Il est bien tard cette sombre nuit
T’oublier pour toujours je ne puis
Je ne peux que t’aimer et penser a toi
Quand je rêve, avec toi je suis le roi

D’une verte contrée, et toi impératrice
Tu détruis le monde, ire destructrice
Parce que tu veux rester avec moi,
Quel bel exemple de ta foi …

Mais ce n’est qu’un sombre espoir …
La réalité ainsi, je ne peux y croire
Tu n’es reine que de mon cœur
Et pour le futur j’ai peur …

Je te vois t’éloigner, sur un bateau blanc
Je me vois, gîsant sur le flanc
Victime d’une lance, jumelle de celle
Qui a percé mon cœur, j’en garde les séquelles

Sur ce futur, tu es avec un autre que moi
Qui n’est aucunement un roi,
Ni même prince, ne veut pas le devenir
Il ne veut t’aimer que peu, pas s’unir

Je t’offre un trône reluisant, un grand pouvoir
Et tu fais semblant de ne pas le voir,
Tu n’y fais guère attention,
Pour toi je ne suis qu’un moucheron …

Mais, un moucheron ne peut il défier le monde ?
T’entraîner dans sa folle et imperturbable ronde ?
Pour qu’enfin, tu l’aimes ?
Pour que tu puisses lui apprendre « Carpe diem » ?

Si tu ne me laisses pas le temps de te prendre
Pour que tu puisses cette devise m’apprendre
Crois tu que je puisse l'apprendre seul dans le noir ?
Que je puisse te rejoindre le jour, moi qui vis le soir?

Si tu prends le temps de m’inculquer cette valeur,
Je l’utiliserai, toute ma vie, pour ma plus grande stupeur
Car, pour l’amour je suis prêt à tous les sacrifices
Alors que toi pour moi tu n’en as même pas vu les prémices …

Je suis prêt a tout pour toi, nulle distance n’est un problème
Nulle personne n’empêchera le fait que je t’aime …
Je peux être étrange, différent, mais pour toi je demeure …
Une ombre, attendant qu’on lui fasse aimer les fleurs …

Apprivoise moi, comme un animal sauvage,
Pour toi dans l’amour je verserai ma rage
Aimerai le jour, le contact et le soleil …
Car ta beauté pour moi restera sans pareil

Tu es, et restera, celle que je ne comprends pas
Devant toi, je me sens une souris devant un chat
Mais j’adore le défi, le goût de l’impossible
Peut être le renvoi de cet amour est il plausible ?

Non … Car il ne peut être partagé
Tant que pour moi tu n’éprouveras que de l’amitié
Tu aimes L’autre, L’ennemi, Celui qui ne fait que te plaire plus
Celui qui jamais pour toi par le soleil ne sera ému …

Être différent pour moi, c’est merveilleux
Car, au moins, pour toi je suis unique, je le lis dans tes yeux
Celui qui vit, la nuit, attendant voir le soleil se lever …
Car j’aime l’aurore, qui te ressemble, j’ai appris à l’aimer …

Je ne l’appréciais guère … Jusqu'à ce que je la sente en tes rêves
Alors, mon cœur a ressenti une secousse, brève
Grâce à toi, j’ai entrouvert les paupières, j’en tremble
Avec toi, j’ouvrirai les yeux, et verrai le monde tel qu’il semble

Vaste plaine d’herbe offerte au vent, entendant un ruisseau couler
Je veux un jour passer la main dans tes cheveux dorés,
Caresser ton visage, essuyer la larme coulant de tes yeux
Devenir ton chevalier, plein d’honneur et preux

Sentir tes bras autour de moi, te sentir serrer fort
Ne plus en trembler, ne plus penser a la mort
Dans tes bras, pleurer, pleurer et pleurer,
Et pouvoir des heures tes lèvres embrasser …

[Poseidon 7]

La vénus de beauté


Le Grand duc regardant le soleil se levé,
S'endort profondément, sentinel et mystique,
A la manière d'un apollon antique,
Ayant vu la vénus de beauté s'élevée,

Enfouie dans la tranquillité de l'aurore
Notre ami le hiboux, ignore les huées,
De la vénus de beauté, qui en attendant les nuées,
Surveille son amant comme un précieux trésor,

Une fois la nuit tombée, le prince des contrés,
Réouvre paisiblement ses grands yeux furibonds,
Et pic de ses acérés la vénus dragon,

L'homme pareil au sentinelle des ténèbres,
Attend caché dans sa nature,
L'heure venu où la vénus immature
Cédera au son de sa chanson funèbre.

Poseidon

[shei33]

Chose promise, chose due ! Voici le poème sorti de ma primitive d'andouillette que j'évoquai ce matin dans un "j'ai envie de dire":

Je veux la nuit éternelle
Et le silence absolu
Ne plus sortir du tunnel
Qui est mon continent Mu

J'ai rarement le moral
Dans ce monde où tout va mal
Je cherche l'ataraxie
Mais ne trouve que l'insomnie

Vivre est pour moi un problème
Quelle fille me dira "je t'aime" ?
Mon ami Burning Angel
Me fait me sentir moins seul

Nous sommes tous deux trop sensibles
Et la vie nous est pénible
Le bonheur est équation
Dont j'ignore la solution

[Délirius]

Mon premier:

Les arcs nébuleux s'étirent dans le silence qui crie, les lumières crissantes m'éthèrent aux sommets chétifs
Les immensités vides sillonnent le coeur des Hommes en processions funestes, millions fourmillant d'entre les battements rouges

mon deuxième, que j'ai fait en cinquième année:

L'oiseau se marie à la clarté du ciel
Tel une voile au milieu des nuages
Se perd à l'horizon de la pensée
L'écrivain ne meurt qu'a force de voler
Mais sa rumeur, elle, reflète l'écho de son âme
Dans les ténèbres du mirage

Qu'en pensez vous peuple de la fourmilière?Ces quelques vers méritent ils votre admiration pour l'humble ménestrel que je suis...Ou ben sont tu bons à chter dans 'è vidanges c***sse!


(Juste au cas, le c***sse c'est de l'humour)

***Ajout :***

[Yeonaten]

Vision


Une force m'anime,
Qui veut guider ma main
Pour produire quelques rimes
Qui parlent de demain

Une force me guide
Et me pousse à écrire
Ces mots, comme une invite
Qui appelle à s'enfuir.

Une force m'appelle
Et j'ouvre mon esprit
pour la voir claire et belle
Me montrer l'infini.

Un force me brûle
Sans pourtant me blesser
Et je cherche sans calculs
A m'y perdre à jamais.


J.N

[Joryl]

Bonsoir (ou bonjour) à toutes

Je ne sais pas si c'est le bon endroit mais je voulais laisser un petit morceau de moi ici via l'un de mes textes.


La chasse

Je me souviens de mes premiers voyages.
Autour de moi de somptueux paysages
Se dessinent aux horizons.

Je me souviens du vent sur mon visage
Soufflant paisiblement sur mon jeune âge.
Là est ma maison.

Au loin, minuscule, un vert remuant.
Calmement, un bras argenté se dressant.

Je voyage sereinement dans cet univers de beauté
Où tout ce monde insensé n'est que paix.
Telle est ma vie.

Je voyage allègrement dans un soleil d'été
Où les arbres culminent au-dessus des monts enneigés.
Je savoure ainsi.

L'éclatant rayon de l'argenté m'éblouit,
Son cri me fait peur, me fait mal, je gémit.

Les prairies et les champs mélangent leur couleur.
Les contours majestueux des montagnes en pleurs,
Tournent toujours.

Le ruisseau tourbillonne sans fin perdant de sa fraîcheur.
La forêt verte s'assombrit rapidement, place à la terreur.
Pour toujours.

Les rires se font entendre autour de moi,
"belle prise pour toi encore une fois."


Je sais qu'il est triste et j'en suis désolé.

[LoupGarouSchizo]

J'ai retrouvé ce matin des acrostiches que j'ai écrites l'été dernier, c'est drôle je les avais complètement oubliées. C'était un après-midi de pluie avec ma cousine Jasmine, j'ai écrit ce qui me passait par la tête...Donc une sur Jasmine, une autre sur la pluie, et enfin une sur l'écrivain :

Jeunesse éternelle
Au fil des années elle ne
S'éteindra jamais
Même les pires jours son sourire
Illuminera tous les visages
Naturellement les gens s'ouvrent à
Elle : Jasmine.

...........

Pleurs de Zeus
Larmes d'Eole
Usure du temps
Idylle des nuages
Echo du ciel

............

Elle écrit avec frénésie, son
Crayon dansant sur le papier
Rouge, couleur de la passion
Ironiquement, elle écrit depuis
Vingt jours, sans arrêt, tout l'
Alphabet français. Peut-être est-elle
Ivre, ou peut-être qu'écrire est sa
Nouvelle passion.

Ce n'est pas du grand art je sais

[Heru-Luin]

C'est pas du grand art mais franchement c'est super !
Bravo à tous !

edit diamant : ok tu félicites tout le monde donc par mp ca prend du temps. mais afin de ne pas surchargé, pour une plus grande lisibilité, et pour avoir un topic entièrement consacré aux textes perso, on préfère que seulement les textes soient postés ici et non les commentaires

EDIT de Heru :

Alors, comment ça va ? Toujours bon pied, bon œil ?
Que je l’ai entendu, le refrain que voilà
Lorsque de mon logis, quelqu’un franchit le pas,
Ou croise le chemin qui accueille mes pas.

Ces mots de sympathie, voire sollicitude
Sont dits d’un air absent, sans y penser vraiment.
C’est devenu un tic, une aimable habitude,
Comme « bonne journée » ou « tous mes compliments ».

Le voisin prévenant, qui s’enquiert et questionne
Se préoccupe peu de ce que vous direz.
Il veut surtout parler de sa propre personne
Et des méchants tourments qu’il lui faut endurer.

Et c’est la litanie des maux qui le torturent.
Migraines et douleurs, rhumes, rages de dents,
Symptômes alarmants de diverses natures,
Nul ne fut éprouvé, nul ne souffrit autant.

Vous écoutez cela d’une oreille distraite.
Vous plaignez le martyr et vous compatissez.
Enfin, n’y tenant plus, vous battez en retraite
Après vœux de mieux-être et saluts empressés.

Gémir, se lamenter, n’arrange pas les choses.
Aussi, lorsque je croise un quidam en chemin,
Afin de couper court aux questions qu’il me pose,
Je dis  en souriant : « Merci, je vais très bien ! »



Voila, flood rectifié ...

[Joryl]

Je vous laisse un petit texte que j'ai écrit il y a quelques années

Le Sauveur

Contemplant cette vaste étendu stérile,
Le Sauveur des âmes avance.
Pourchassé par de multitudes entités,
Il ne peut que se cacher.
Hélas, dans ces contrées, nul abri n’est à portée du regard.
Que va t il faire ?
Rester là et être la proie de ces sauvages ?
Courir à perte haleine et se retrouver malgré tout entre leurs mains ?

Mais pour comprendre ce qui lui est arrivé,
Il vaut mieux recommencé.

Dans cet univers,
Où l’Homme se perd,
Demeure une créature,
Offerte par Nature.
La planète, reconnaissante,
Accepte ainsi cette offrande.

Sauveur était sans doute ce qu’il était.
Il emprunta ce nom à une vie passée.
Pourquoi Sauveur me demanderas tu ?
Disons qu’il était un peu comme Jésus.
Faible et fort à la foi,
Mais différent de l’autre dans sa foi.

Dans ce monde sans vie,
Les âmes tristes et en exile,
Ne se souciaient pas de leur existence.
Sauveur qui espérer vivre dans le silence
Fut obliger de s’offrir aux autres
Malgré la méfiance qui lui était propre.

Ames souillées, perdues, seules,
Toutes espéraient un retour vers les linceuls.
Voyant en Sauveur le guide,
Elles décidèrent de le suivre.
Sauveur ne connaissait pas son devoir,
Et par instinct, décida de se mouvoir.

Ainsi le Sauveur des âmes,
Espérant disparaître dans cette contrée désolée,
Trouva le moyen de les guider.
Il leur avoua qu’il était prés à mourir pour eux.
Fermant les yeux, serrant les poings,
Se demandant « pourquoi ? »,
Il sentit pénétrer en lui une chaleur des plus douces
Qui lui fit ouvrir les yeux,
Tout autour de lui, un désert.
Il les a sauvé.

[Ayumi]

Qui suis-je ? Je suis ...


Je suis un petit embryon
Du début de la saison

Je suis un petit être
Qui s'apprète à naitre

Je suis un cri strident
Alarmant et perçant

Je suis une petite larme
Qui deviendra mon charme

Je suis un nouveau-né
Qu'il faudra nommer

Je suis une petite fille
Au parfum de myrtille

Je suis une asiatique
Avec plein de mimiques

Je suis un bambin
Qui rit pour un rien

Je suis un petit enfant
Qui parle tout le temps

Je suis une écolière
Qui aime toutes les matières

Je suis une collégienne
Qu'on remarque à peine

Je suis une adolescente
Dont la crise est lente

Je suis une lycéenne
Victime de beaucoup de haine

Je suis une future adulte
Qu'on traite encore d'inculte

Je suis une jeune femme
Que toujours on blâme

Je suis une étudiante
Malade et souffrante

Mais je suis heureuse
D'être une matheuse

Je suis entièrement ravie
D'avoir de bons amis

Je suis une jeune fille
Aimée par sa famille

Je suis une bonne élève
Qui a de grands et beaux rêves

Je suis Ayumi, et je vous remercie
D'avoir changé ma vie !

[Pithru]

J'ai écrit ce truc un jour où j'étais enervée. Ca rime pas toujours mais ça fait du bien de faire sortir tout ce qu'on a en soi^^

Les mots sortent de ma bouche comme des limaces visqueuses
Elles ont fait leur lit dans mon cerveau et l’odeur de la pourriture les attirent dehors
Chaque jour je meurs plus quand l’une d’entre elle s’installe encore
Quand elle me bouffe, quand elle pond, quand elle se multiplie

Fais-moi vomir l’horreur qui est en moi
Les lumières s’éteignent chaque jour un peu plus
Je hurle dans mon sommeil, m’époumone dans la nuit, et meurs dans le noir

Si le monde est ainsi je préfère m’en aller
Faire mes bagages, perdre mon ame
Mais surtout oublier
La vie n’est ici qu’une gigantesque farce
Ou danse les cafards les rats et les rapaces

[sibersam]

Bon je vous prévien c'est pas génial mes bon j'ai que 13 ans aussi ^^

Juste pour une larme :

Juste pour une larme dans tes yeux
Puisse trouver sa place au fond des cieux
Juste pour une larme dans mes mains
Puisse essuyez ton chagrin
Et c’est ainsi que tout fini
Dans mon chagrin infini
Car sans toi je ne suis rien
Je t’en supplie revien

[Holy]

Je viens d'écrire une petite histoire. Je ne savais pas où la poster, alors je le fais ici. (il me semble qu'il y avait un topic pour nos propres textes, mais je sais pas lequel c'est )

JE N'AI PAS ENCORE TROUVE DE TITRE POUR L'HISTOIRE, SI VOUS AVEZ UNE IDEE A ME PROPOSEE: MP

Fernand, fier cavalier de l’ordre du Soleil, modeste régiment indépendant de la noble patrie d’Angleterre, galope majestueusement sur les terres désolées d’un champ de bataille.
Mené par le grand Robert Scott, digne capitaine de l’armada de chevaliers, Fernand dévale les plaines ensanglantées accompagné de sa loyale bête, à laquelle il reste toujours fidèle.
Écrasant les faibles opposants écossais, il dédie ses nombreuses victoires à son jeun étalon, sans lequel il serait certainement déjà mort. Montant une colline, il vit un ciel rouge de sang et blanc. Blanc ? Certainement la couleur de l’au-delà auquel les nombreux guerriers tombés pour leur pays se précipitèrent. Le soldat continuait à galoper sur les ruines ancestrales du château de Willmore.
Les nombreux combattants à ses cotés mourraient un à un. C’est à ces moments qu’une aura lumineuse descendit du ciel pour emporter les âmes déchues des hommes.
La bataille cessait bientôt, tendit qu’un magnifique coucher de soleil éclairait d’un tint rose la vaste couronne du monde de laquelle l’extraordinaire lueur s’inclina pour emporter la vie des nombreuses entités humaines.
Fernand n’entendit pas les sons féroces des balles et des canons. Il entendit seulement la musique splendide qui résonnait en un écho formidable venu d’en haut.
Une mélodie si belle qu’il en restait muet. Il versait des larmes de bonheur en l’entendant.
Il resta en haut de sa colline, en regardant les Dieux qui versèrent alors leurs notes qui forgèrent cette superbe berceuse.
Soudain, une balle dut toucher le corps de Fernand. Tel était sa fatalité.
La lumière vint alors se pencher sur lui. Il tendit sa main vers le haut, mais se souvint alors de son cheval. Il refusa de partir sans lui. Il se retourna et vit sa bête trempée dans le sang. Il fut content, parce que l’âme de son cheval était auprès de lui, une autre lumière vint la chercher.
Fernand accepta alors l’offre généreuse des Dieux, et partit, lui aussi, vers le haut.
En haut, il n’y avait pas de portes pour aller au paradis. Il n’y avait que les nuages, dans lesquelles fut tracé un long chemin. Fernand le suivit et arrivait aussitôt devant une simple et petite bourgade. Des simples petites maisons y furent construites. En arrivant vers la fontaine, un homme tout vêtu de blanc se dirigea vers lui, et lui annonça d’une voix belle et délicate qu’il était arrivé au paradis. Cet homme lui souriait.
Fernand en fut content. Mais en se retournant subitement, il demanda où était son cheval.
L’homme lui répondit que les animaux étaient interdits au paradis.
Fernand répliqua alors qu’il refusait de rester au paradis si son ami n’était pas auprès de lui.
Il partit, triste de devoir quitter la terre promise par les Dieux.
Il continuait à suivre le chemin, jusqu’à arrivé à des nuages sombres. Là, il vit alors un village noir, des immeubles de deux étages complètement dégradés par le temps.
Il avança vers la fontaine qui ne fonctionnait pas. Un autre homme, vêtu de vieux habits en lambeaux, lui annonça qu’il était arrivé en enfer. Fernand regardait tout autour de lui, et vit alors un cheval, son bel étalon. Fernand fut content. L’homme lui dit que les animaux étaient permis en enfer. Fernand répliqua alors « Non, c’est le paradis ! »

edit diamant : c'est ici pour les textes perso j'ai déplacé ton post

[biyenfa]

Mes ailes de papillon
ont franchi les turbulences.

Métastases du silence
en ironies perpetuelles...

Inassouvissance congénitale
de quelques Libertés...

Prés d'elles,
j'ai le privilège d'exister...

biyenfa!

[Poseidon 7]

Le POSSEDE


Mon Diable:
"Cette douce colombe
Fourvoie mon auguste personne
Me projetant au plus profond des abîmes
Là ou les morts sont encore vivants
Dans une exaltation infernal
Ou l'amour à le sang pour emblème

Mon Dieu:
"Mon âme lui appartien
Mon coeur est le sien
Ses désirs sont les miens"

Mon Diable:
"Mon sang et ses seins ne font qu'un
Les bléssures de mon corps sont ses expiations"

Mon Dieu:
"Simplement sans haine
Je l'aime"


Poséidon dit "Vince le chat"