qu'est ce que vous pensez de la fac ??

[Masielle]

Moi, je suis complètement éloignée de la fac, toutefois, j'ai des amis qui y sont et mon opinion est assez simple.
J'ai vraiment l'impression que pour eux, c'est la fête!!!
Mais, il n'empêche que je me pose certaines questions, en l'occurence seront-ils capable par la suite, d'être bien dans le monde du travail, parce que si il y a quelque chose qui ne nous plait pas, on ne peut pas se casser aussi facilement.

Mais à coté de cela, je sais que ce que l'on traite à la fac est très intérressant, captivant... Deplus, je sais qu'il y a des personnes complètement motivés, qui savent ce qu'elles veulent faire dans ses amphis. Mais, voilà, il faut savoir ce que l'on veut.

[bubulle]

peut être que pour tes amis c'est la fête mais ils vont finir par se rendre compte que la fac c'est pas toujours une partie de plaisir ... oui on a beaucoup de liberté pas de compte à rendre mais jpeux te dire que glandouiller à la fac ça n'apporte rien ...

[adweb]

l'année dernière j'avais deux trois potes à la fac qui étaient déja dans ma classe au lycée, et comme je n'avais pas d'appartement dans chambéry, j'allais souvent faire la fête et dormir chez eux, donc le lendemain plus trop la motive d'aller en cours ^^

pareil pour les cours, je trainais avec des gens qui faisaient une année en lea pour faire quelque chose, ils voulaient s'orienter vers d'autres choses, du coup, le nombre de fois où on se tatait pour aller en cours...et final'ment on finissait à jouer au billard...

bref autant de pièges à éviter! cette année ceux du lycée ne sont plus a chambéry, et ceux avec qui j'traine dans la classe ne font pas souvent pété! vous allez me dire même si ils font péter toi tu peux rester! c'est vrai mais j'ai beaucoup de mal lol

en ce qui concerne l'organisation, c'est clair que les heures de permanence ne sont pas tops du tout, mais perso la femme qui s'occupe de l'inscription aux partiels est trop sympa, j'en ai eu pour à peine dix minutes!

après y'a des options que l'on peut faire chez soi comme l'informatique ou ca bug tout le temps! et la par exemple au premier semestre on doit faire huit heures de labo par nous-mêmes quand on veut en anglais, mais les salles de labos sont fermées depuis septembre et toujours pas réparées...

bref la fac faut aimer! y'en a un peu pour tous les gouts j'crois!

niveau bourge, j'suis pas du tout d'accord ^^ en tout cas a chambéry, toutes les voitures avec des a collés ne sont que des clios mdr! nan mais même en général! bien sur y'en a toujours quelques-uns pour se la péter à tous les niveaux mais c'est à peine 1 cinquième!

[Cthulhu]

Après 7 années passées à la Fac, et en ayant suivit le cursus « normal » proposé par Maoop – fac, diplôme, chômage – en fait travailleur indépendant – l’envie d’y retourner me prend bien souvent!
Je trouve que l’entrée en faculté se fait sensiblement trop tôt pour nous, et bien peu peuvent se targuer d’être apte à s’assumer. Découvrir la vie, se découvrir à travers les autres, apprendre à connaitre ses limites, bref savoir distinguer l’essentiel pour notre bonheur, cela demande beaucoup de temps et d’énergie.

Personnellement, à 27 ans, je sens seulement suffisamment de maturité pour vivre un cursus universitaire pleinement. C'est-à-dire :

Rompre l’éternelle barrière professeurs élèves, le plus souvent infantilisante, pour se placer à égal avec eux. (Pas au niveau connaissance bien sur)
Tirer de ces enseignements une énergie vitale, c'est-à-dire vivre pleinement les notions et pratiques que l’ont reçoit.
Utiliser se savoir pour évoluer sur un plan relationnel et social…

Enfin la liste est longue, mais je trouve que la fac constitue un outil de connaissance du monde et de soi vraiment exceptionnelle. Savoir l’utiliser demande par contre une certaine autonomie et une capacité à s’assumer. (Que j’étais, hélas, bien loin d’avoir à ce moment là !!)

[bubulle]

J'up le topic, parce que j'ai un gros gros coup de gueule à passer, vis à vis de l'organisation de la fac.

Pour résumer, je suis rentrée à l'IRTS de Neuilly sur Marne cette année, en tant qu'étudiante ES (éducatrice spécialisée). La particularité de cette école est de proposer un cursus à double validation : non seulementon prépare le diplôme d'état d'Educ mais on prépare aussi une licence AES (Administration Economique et Sociale).
Du coup mon école répond aux législations et règles de l'université de Villetaneuse.

J'ai été hospitalisée la semaine dernière et je suis actuellement en arrêt maladie jusqu'au 28 septembre (j'avais bien soulevé l'idée de retourner en cours dés lundi au médecin, mais vu le regard qu'elle m'a jetée, c'était pas envisageable).
Le truc c'est que j'ai été OBLIGEE d'aller en cours hier ! Pourquoi ? tout simplement parce que sinon je comptabilisais trop d'absence à mes TD d'économie et de Droit et que donc j'était directement défaillante à mon examen ; en gros cela signifie que j'ai pas le droit de passer l'examen en décembre et qu'il faut donc que j'attende la session de rattrapage ... en septembre 2009. Et que donc je n'aurais pas le droit à l'erreur, que je devrais tout réussir d'un coup. Alors que tous mes autres camarades peuvent se planter en décembre : ils auront une deuxième chance en septembre au cas où.
Je suis donc sous morphine, je peux pas me déplacer à cause de la douleur, mais j'ai du faire acte de présence à mon école pour éviter d'être défaillante.
Vous me direz : "mais t'avais qu'à prévenir l'école après tout, c'est pas de ta faute t'as des problèmes de santé". Ben oui mais non : Quels que soit la justification de l'absence, il n'y a AUCUN MOYEN de passer outre cette règle. Qu'on soit absent pour un bête rhume ou qu'on soit sous perf' à l'hopital revient en fait au même.

Du coup, j'ai passé la trois quart du temps à dormir en cours et j'ai fini par péter un câble avant le dernier TD, j'ai fait une crise de spasmo. (j'ai même un peu gueulé sur le responsable des premières années qui savait pas trop quoi me dire : il ne faisait qu'appliquer les règles ...) Alors que normalement, je devais être au repos absolu chez moi.

Je voulais donc soulever ce problème avec vous : est ce que certains d'entre vous ont connu cette situation ? Qu'avez vous fait ? Avez vous trouvé une solution pour contourner cette situation ?

Je suis vraiment révoltée contre tout ça, et je suis d'autant plus en colère que je ne peux visiblement rien faire ...

[Lord Mahammer]

M'est avis que partout les abscences justifiees par un arret maladie en bonne et due forme sont excusees...

Apres tu peux toujours aller au secretariat te faire plaisir et gueuler un coup sur les gens comme des merdes, ca detend...

[Tsuki]

Oui, mais même justifiées, il y a tout de même un nombre d'absences limite. A Lyon2, c'est 2 absences injustifiées ou 4 justifiées par semestre. Au delà, c'est la jolie mention "Défaillant" sur le relevé de notes.
Par contre, vu ton état, tu dois surement pouvoir te mettre en régime de dispense d'assiduité. Une présentation d'ordonnance devrait suffire. Au pire, pousse effectivement une gueulante (tu peux même aller jusqu'à la spasmo, ça fait son petit effet ), parce qu'il n'y a que ça à faire avec ces secrétariats incompétents.

C'est sur que, niveau organisation de la fac, j'en aurais, des choses à dire...

[DarKnuT]

heu...S'adresser au secrétariat n'est sans doute pas la bonne solution.
A mon avis il faut viser plus haut.
TOUS les secrétaires que j'ai rencontré à la fac étaient des incompétents doublés de faignasses notoires.
(pas que les secrétaires de fac d'ailleurs...dans les mairies aussi, mais c'est un autre débat ^^ )

Voir avec un responsable de section, une autorité quelconque ?

[keloshni]

En fait je suis soumis au même régime, nous avons une 'franchise' de 28 jours sur 3 ans. Et cette franchise décroit pour toute absence (justifiée ou non, les injustifiées sont en plus sanctionnées de gardes supplémentaires), même les convalescence ou le décès de tes parents...Ca a été instaurée l'année dernière, et le seul 'avantage' dont je dispose par rapport à toi, c'est que nous pouvons récupérer ultérieurement les absences lors d'un stage.

La seule solution, c'est de tomber sur un responsable (cadre de promotion pour moi) compréhensif, qui sache faire autre chose que d'appliquer à la lettre les règlement. Et pour le coup, ca donne le même genre de dilemne que les flics qui vont te mettre une prune n'importe comment "parce que c'est la loi, je ne fais que mon travail".

Je vois pas d'autre alternative, hormis taper directement à la porte du directeur ou du recteur d'académie.