une histoire que j'ai écrite VERMINES... allez j'ose...

103e s'est émerveillée du côté artistique de l'Homme. Qu'en est-il du vôtre ? Faites partager vos oeuvres, écrites, visuelles ou auditives. <br /><font color="red">/!\Attention !/!\</font> Veillez à ne poster que vos propres créations. Lire le topic sur les droits d'auteur avant tout.

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hutomie42
Nymphe des bois
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une histoire que j'ai écrite VERMINES... allez j'ose...

Message par hutomie42 »

C’est parce que les humains ont dans leurs esprits toutes les ressources nécessaires à leurs bonheur… qu’ils le nient…

Voici une phrase qui pourrait résumé ces histoires courtes où ces gens voient leurs vies basculer…
à cause d’eux-mêmes.
Des gens qui tentent de changer pour s’élever ou pour sombrer…
Des personnages pour la plupart blasés, qui sont tout sauf des héros, accablé par un passé pas toujours tendre et par une vie qu’ils ne contrôlent pas; qui les fera réagir avec exagération, violence ou dépit…
Juste des humains…
Des Vermines en puissance.


Vermines.


Il s’était enfuit par la ruelle est, mes membres au sol commençaient déjà à se nécroser baignant dans un sang noir, face contre terre ma tête tournait et la dernière vision que j’eut fut le regard d’un chien dirigé vers moi, remuant doucement la queue sous un brouhaha de monde au fond à l’embouchure de la ruelle nord; tout ce monde qui se pressé sans me voir, une larme roula sur ma joue et se mêla au caillot de sang que j’avais aux commissures des lèvres. Puis comme sous l’effet de la drogue ma tête roula sur le côté; mes yeux se fixa sur le mur en face de moi, il montrer un tag, c’était une fille plutôt sexy enveloppée d’une cape noire qui tenait un crâne dans la main droite et une balance dans la gauche, elle me souriait, son regard ne me reprochais rien de ce que j’avais pu faire dans le passé, elle me ressemblé étrangement, je vis la signature de l’artiste et lu « Kad, à Juliette. ne l’oubliais jamais » et je compris que c’était pour moi, un sourire au lèvres et les larmes coulant de plus en plus fort, mes yeux se ferma, avant un ultime soubressau dut à la drogue mêlée de douleur ma dernière pensée fut :
- « je regrette tout. »

Mais avant il y eu « merci Kad, tu m’as sauvée ».

Une semaine plus tôt
Mercredi.

La tendre vision d’un ciel à peine gâché de nuages se profilé à la fenêtre, aussitôt dissout par un cri provenant de la rue, ça faisait des semaines que le quartier était sans dessus dessous, c’était aussi accessoirement le quartier des prostituées, ce qui expliquait à fortiori le vacarme incessant de ce mois d‘août, cette fois ci c’était deux jeunes femmes, peut-être trop jeune même, qui se rouait de coups et se tirer les cheveux. Leurs macs ne leurs tapent pas assez dessus, il faut encore qu’elles s’y mettent entre elle, Il à fallu plus d’une demi heure de tapage diurne pour qu’enfin quelque un s’empresse d’appeler la police, sirène et gyrophare de rigueur dans ce quartier où à chaque fois qu’il y à une descente, il faut au moins trois camionnette pour calmer les « nerveux ». une pensée me vint à l’esprit, pourquoi n’est ce pas moi qui les ai appelé? Peut-être tout simplement parce que l’on croit toujours que les autres vont le faire, alors on laisse passer et on attend… longtemps très souvent car les autres ont le même résonnement que nous. enfin je réfléchit trop, le spectacle que donnait ma fenêtre sur ma rue chaque jour m’emplissait d’un frisson glacé; quesque je faisais là? Je ne fais pas partie de leur monde, ni d’aucun autre d’ailleurs; alors pourquoi suis-je ici? L’humain est vraiment mal fait, il ne lui manque qu’une chose: la conscience de vouloir ne pas être conscient. Je pris rapidement mon sac en ommétant pas d’y mettre mes cigarettes et mon carnet d’écriture, je sors de ce taudis pourri, en bas de la cage d’escalier les déchets s’accumulent devant l’immeuble, cela dois bien faire une semaine que les éboueurs ne passent plus dans le quartier, à cause des macs et des gangs plus virulent pour la saison, le quartier est devenu trop dangereux pour les gens de « l’extérieur », je me dirige nonchalamment vers le bar à l’entrée de la rue ouest, j’ai l’habitude d’y écrire à le table sept, mais aujourd’hui, cas exceptionnel cette table est prise, une femme d’un âge avancée pourvue d’au moins cinq millimètres de plâtre sur le visage (on parle bien de maquillage oui) tentant de caché la dure réalité de sa vie : le temps qui passe. Cette femme est accompagnée d’un homme à l’allure de riche entrepreneur mais un homme tel que lui ne se mouillerai pas dans une affaire sordide de prostitution, ce doit être un petit cadre venant de la « haute » ville, il doit être là à cause d’un manque sûrement affectif, le fait qu’il soit venu choisir une femme probablement de vingt ans son aînée, me fait penser à ces hommes qui choisissent leurs femmes par rapport inconscient à leur mère, il n’aurait psychologiquement pas reçu l’amour maternelle qui se doit et se rabat dans leur vie sexuelle à désirer des femmes mûres ayant plus d’expérience qu’eux pour recréer ce processus mère fils, ce qui créer d’ailleurs chez ces hommes des désillusions tellement grandes, qu’ils finissent déçu, macho, et tout un tas de déterminants pour ces petits garçons qui voulait ressentir un peu d‘amour maternel. Mon problème premier dans cet histoire est que la table qui me donne l’inspiration, est aujourd’hui non libre. Je les regarde fixement comme pour les juger alors que j’en suis moi-même incapable, mais c‘est sûrement ce qu‘ils doivent croire, si seulement leurs regards avaient pu le comprendre, gênée la femme se lève précipitamment remettre ses cheveux en ordre aux toilettes, enfin c’est-ce que je m’imaginais lorsque l’homme se leva aussi pour lui emboîter le pas, (à part qu’il soit partit l’aider pour ses cheveux qui sait?); je regarde plaintivement la chaise qui as reçu l’honneur d’accueillir à son tour les fesses de cette femme sur lesquels tant d’hommes ont du déjà s’asseoir, je m’imagine la chaise en train de louer cette femme en rôle de déesse de l’assise, je me met évidemment à sourire, ce qui provoque la consternation de bon nombre des gens présents dans la pièce, pour ne pas me faire plus longtemps remarqué à rester debout, j’emprunte une chaise toute proche de la sept, et commence à me lasser d’être ici, cette vie n’est pas pour moi, je m’ennuie, il ne sert à rien de rester enfermée avec des gens qui ne te connaissent et que tu ne connaît pas, si seulement j’avais cette envie de les connaître, je ne sais pas si c’est par flemmardise ou parce que je sais déjà ce qu’ils sont que je ne veux pas aller vers eux. Je pense les rendre superficiels par ma seule pensée, il vaut mieux que je sorte d’ici. Je me dirige vers la porte qui me semble s’éloignée de plus en plus, l’atmosphère est lourde et les yeux sont braqués sur ma personne, peut-être les ai-je mal jugés, ils se sont aux moins rendu compte d’une chose: ma pensée n‘est pas avec eux; enfin je respire un air qui se veut frais, mais dehors ce n’est pas mieux, ce bar est en faite l’image de ce que l’on peut trouver dehors mais en plus concentré, comme les lycées pour les étudiants.
Je n’ai pourtant pas envie de rentrer. La solitude est peut être encore pire que ce que l’on peut trouver ici. J’erre dans ce quartier, je n’ose en sortir, c’est comme si on ne voulait pas prendre conscience qu’il y à un ailleurs, quand vous entrez ici vous n’en ressortez plus, il n’y à plus rien que ce quartier, quel sensation bizarre que de prendre conscience de ça et de pourtant n’avoir aucune volonté pour changer cela. Je prends machinalement mon téléphone et compose un numéro que je connais par c½ur, le plus utile quand je suis dans ce grand état de démission total de ma vie.
- « excuse moi, tu peux passer à la maison? »
- « t’as combien? »
- « quarante »
- « ok, j’arrive. »
Je rentre prestement dans ma cage dorée; le temps de me faire une tasse de café, une dizaine de minutes plus tard j’ouvrais la porte à mon fournisseur.
- « tiens, tu en as pour quarante, ça te suffit? »
- « pour ce que je vais en faire, il y en à largement assez, je te remercie. »
- « je peux te dire… » tiens c’est la première fois qu’il reste plus longtemps pour me dire quelque chose.
- «  tu sais, tu devrais parler aux gens, ici, on te voit comme… un alien où quelque chose de ce genre… » je le regarde comme si je voulait le mettre à nu, qu’à t-il voulu dire par là?
- « tu sais, … » je ne finis pas ma phrase, quelque chose me bloque, quesque j’allais dire à l’instant? Quelle excuse allais-je inventer pour justifier le fait que je n’allais pas vers les autres? Depuis trois ans que je suis ici, je ne suis jamais aller voir qui était mes voisins, je ne suis jamais tombée sur quelque un que je connaissais dans la rue par hasard, je suis seule, merde je vais lui dire quoi? Kad est le seul que je connais ici, il passe tous les mercredi après mon appel, me fournit, puis s’en va, on ne se connaît pas, notre relation s’arrête au business; pourtant aujourd’hui il me parle, pourquoi aujourd’hui? Pourquoi ne m’a t-il pas parlé les autres jours? Pourquoi ne l’es-je jamais invité à venir boire quelque chose? À rester plus longtemps comme aujourd’hui après sa tournée? Aurais-je tellement peur de m’attacher à quelque un dans ce quartier où un mort survint chaque semaine?
Je finis ma phrase en tentant d’être la plus sincère possible,
- « je vais mourir. »
Pourquoi ai-je dis ça? Non je sais pourquoi mais pourquoi à cet instant? Je l’ai su il y à deux semaines de cela mais ça ne justifie en aucun cas le fait que j’ai tournée le dos à chaque personne qui me tendait la main!en arrivant ici je savais pertinemment que je mourrais ici, j’ai fait un rêve la nuit dernière, j’étais dans un manoir et assise dans mon grand fauteuil de princesse je faisais face à un immense tableau, il représentait la mort, drapé de noir, un verre de vin dans une main, une miche de pain dans l’autre, dans le même rêve, je me levais et aller sur le balcon je me penchais un peu et je contempler mon cadavre en contrebas. C’était très déroutant et depuis j’ai le sentiment que c’est pour bientôt…
- « quesque tu dis? Tu as des problèmes avec quelque un? »
- « euh non… pardon ce n’est pas ce que j’ai voulu die, je pense que c’est par fierté… »
L’expression de son visage change et je peux y lire un mélange de désapprobation et de tristesse.
- « nous ne sommes donc somme toute pas assez bien pour toi »
Je viens de comprendre ce que j’ai dit et fais pâle figure, la communication entre deux êtres est drôlement compliquée!
- « je ne disais pas cela comme ça, c’était plus pour justifier un manque total de confiance en soi plutôt que de dire que vous étiez dangereux »
- « ce n’est pas le problème » il me clou le bec dans mes excuses qui ressemble plus à des justifications et prend la parole.
- « le problème, c’est que tu ne feras pas long feu ici si tu continue comme ça, je tenais juste à t’informer; chaque semaine, j’en suis sûr le seul contact que tu as c’est moi, et c’est pour prendre toujours la même somme, « bonjour, 40, au revoir à la semaine prochaine », mais tu le fume toute seule ou quoi ton shit?! Si les gens t’oubli, sache que tu deviendras transparente, alors on pourra te faire n’importe quoi personne ne viendra jamais en cas de problème! »
Kad m’ouvre les yeux, la solution? C’est partir, car je n’arriverais jamais à me « mélanger »; et puisque nous sommes dans la confidence, je lui en évoque l‘idée.
- « il y à pleins d’endroits où je pourrais écrire, c’est vrai, mais ici c’est comme si l’inspiration venait à chaque coin de rue, je n’ai ressentie cela dans aucun autre quartier, et puis je m’enferme dans mon écriture, le temps passe et je ne me rends même pas compte que je néglige autant les gens qui sont autours de moi, il est trop tard hein? Il est trop tard maintenant il faut que je parte… » je me rends compte que je lui demande de répondre à une question dont moi seule connaît la réponse le tout sur un air suppliant qui plus ai.
- « je serais triste si tu partait. » Kad fixe la fenêtre comme pour y voir passer quelque chose d’invisible, ses yeux sont perdu dans le vide et sa phrase me fait l’effet d’un électrochoc.
L’humour est la meilleur des défenses et comme je me sens extrêmement gênée par ce qu’il vient de dire, je m’efforce d’en rire et d’ajouter,
- « allons, serait tu en train de me dire que je te manquerais? …cochon » un sourire aux lèvres je cherche une réaction chez lui, mais je ne m’attendais pas à ce qui s’en suivit
- « tu es spéciale, pas qu’à mes yeux, tout le monde l’à remarqué ici, tu es la seule qui à choisit de venir vivre ici, on est tous née ici, tu es la seule qui vient… de l’extérieur; c’est comme si tu avais un magnétisme particulier, tu n’es pas pareil que nous mais c’est-ce qui fait ta particularité ce qui fait que ce quartier n’est pas pareil quand je le traverse pour venir chez toi » puis il rajoute précipitamment comme s’il pensait que je tirais déjà des conclusions de ce qu’il venait de dire.
- « c’est pas une déclaration hein!! » il me regarde dans les yeux.
- « je voudrais juste que tu te sente bien ici » je ne sais plus quoi dire je le regarde fixement comme pour lui dire, « dis quelque chose je n’ai rien à ajouter » , je lui propose de repasser dans la soirée, mais il à des choses à faire, aussi je lui demande de m’appeler dans la semaine pour qu’il repasse.
- « je viendrais manger chez toi mercredi prochain, achète un truc à boire ok? Comme ça je t’apporterais un truc nouveau en plus,ce sera cadeau » il me lance un clin d’½il puis ajoute:
- « de la poudre d’ange, tu verras c’est…. Spécial, un bon cadeau pour toi donc. » puis il rajoute avant de claquer la porte comme à son habitude en repartant.
- « je pense que tu es un ange. Un ange venue pour nous sauver tous. »
Je reste là, perplexe et excité à la fois comme si j’avais appris à parler et que la conversation me faisait une impression de « pas finit ». Une pensée me vient pour moi-même : dans une semaine hein, dans une semaine, ma léthargie sociale sera peut-être finit!


_______________________

Lundi.

je suis restée prostrée dans cet appart’ depuis que Kad est partit; je décide de préparer un repas pour mercredi, en chemin je réfléchit à ce que je vais faire, je passe à la supérette qui se situe à trois patés de maisons de mon immeuble pour prendre quelques petites choses, de l’alcool aussi; en ressortant je passe dans une ruelle parallèle à la mienne, qui m’évitera d’affronter le monde de la grande place, je tombe nez à nez sur deux hommes, je me situe assez loin d’eux mais j’arrive quand même à voir qu’ils sont occupés à tenter de baisser le short de ce qui paraît être une étudiante, car au vu de son physique, elle à déjà tout d’une femme et est de ces filles qui semblent en jouer; mais maintenant elle est dans une fâcheuse position, je n’ose intervenir, je ne suis pas une héroïne, ils sont deux ils nous violeront toutes les deux si j’intervient, je ne suis qu’une humaine après tout, je pense à ma gueule avant tout, une égoïste qui sera pendant au moins quatre jours rongés par sa culpabilité de ne pas avoir tendu la main à son tour, mais une égoïste quand même, le premier perd patience n’arrive pas à le déboutonner correctement et sort un couteau, je me détourne de la scène et reprends ma route en sens inverse, la fille gémit, elle cri, puis sa voix s’efface par une main plaquée sur son visage, de cette ruelle sombre j’arrive au bout, et la lumière du soleil me fait mal, je les entend rire au loin, puis je presse le pas vers mon appartement, les larmes aux yeux. Ce n’est que trois quarts d’heure plus tard que j’entends tambourinait à ma porte, je me lève de mon canapé pour ouvrir, Kad se tient sur le pallier, un ½il au beurre noir, et le nez en sang.
Paniquée je lui dit d’entrer et lui demande ce qu’il s’est passé, je m’attendait à une histoire tel qu’un client qui n’aurait pas voulu le payer, où une descente qui aurait mal tourné, mais l’histoire est tout autre et me projette dans la réalité de ma condition humaine.
- « une fille dans la ruelle juste à côté de chez toi…. En train de se faire violenter, je leurs ai déchiré la race à ces enfoirés » il parle mal, déglutie avec difficulté à chaque fin de phrase, son cou à des traces très net de tabassage. Je lui demande comme si je ne le savais pas:
- « ils… ils ont réussis, ou…. »
- « je trouve que ce verbe est mal approprié pour ce genre de situation, mais non, ils n’ont pas « réussis » je suis arrivé trop tôt pour eux, ils l’ont juste désaper un peu et lui ont mis des coups, mais ça va, elle est forte, elle s’en remettra, les blessures physiques ne sont rien comparés aux blessures morales. »
Je me sens bête d’avoir formulée ma question de cette manière, je m’excuse et tente de lui prodiguer les soins adaptés pour qu’au moins son nez arrête de saigner.
Nous n’avons pas parler de toute la demi heure qui s’en suivit, me contentant de détourner le regard, ma culpabilité de n’avoir rien tenté, pas même l’idée d’avoir appelée au secours m’était encore trop présente à l’esprit.


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Mercredi.

C’Est dans exactement une demi heure qu’il devrait passer, mon ascension sociale est en route, je ne serais plus seule, après cette soirée, je pourrais voir du monde, et commencer à m’insérer dans ce que j’appelle la « société », pas que ça me plaise de rentrer à mon tour dans un moule, mais la solitude et la vie de marginale commence à me pesais, j’a besoin de communication! Kad frappe, il entre et on s’assoie sur le canapé, sans attendre, il me fait goûter sa « surprise » mais je m’en serais bien passée, on regrette toujours les décisions que l’on a prise après coup. j’ai du mal à respirer, mes mains tremblent, mon c½ur s’emballe. Kad me dit qu’il repassera dans la soirée mais qu’il me ferait sonner avant pour savoir si je vais mieux. Il s’en va. Je sors à peu près dix minutes après lui, j’ai un besoin irrépressible de sortir, je le vois s’éloigner en face, et m’engage dans sa direction, quesqui me pousse à le suivre? Pour contrer les pensée absurde qui me vient à l’esprit à cause de Kad, je m’arrête devant la rue nord, au fond il y à un chien je lui sourit, un sourire plutôt béat vu les délires que je me crée à cause des effet de cette drogue.
trente minutes plus tard je me réveille, je suis allongée par terre, ai-je tournée de l’½il? Non, je ne me souviens pas être tombée toute seule, je me rends compte que l’on ne m’a pas déplacée mais laissée sur place. je suis en fait dans un cul de sac, à la différence qu’il y à deux ruelles en face de moi. Toujours couchée, je n’arrive pas à me lever, j’essaye de bouger mes bras mais ma volonté n’est pas assez forte, j’entend la voix d’un homme qui me semble éloignée, mais il m’agrippe par les cheveux et me relève la tête avec violence, mon cou fait un mouvement inhabituel, je vois le ciel, je vois les nuages.
- « espèce de pétasse je te retrouve! » je ne comprend pas ce qu’il dit, mais en revanche son visage m’est familier, un des deux violeurs; il me balance de toutes ses forces dans les poubelles puis me force à me lever en tirant par le col de ma chemise, j’ai du mal à me tenir droit, et lui; continu ses évictions,
- « tu les as appelé? Tu les as appelé les flics? » j’ai cru entendre flics, et je comprend ce qu’il me demande par déduction, je lui balbutie un non, qui se veut sincère et qui l’es, mais il n’à qu’une idée, me tabasser, j’ai mal, Kad, je pense à lui à cet instant. Kad était la par hasard pour sauver cette fille… et moi qui va me sauver? Kad est un héros, Kad est un bon gars, pourquoi ne l’ai-je pas vu avant, c’est dans les pire situation que l’on se rend compte de ce que l’on perd, et surtout que l’on regrette ce que l’on à pas fait! Ais je seulement vraiment le droit de me plaindre? cette fille je les ai laissée lui tuer son âme, je ne mérite même pas qu’on m’aide, mais pourtant je voudrais que l’on m’aide… il cogne sur mon nez qui craque, il me force à me mettre à quatre pattes en me tordant le bras dans le dos, il avance son visage au niveau de mon oreille et mes dit encore quelque chose que je ne comprends pas, pourquoi j’ai goûtée à cette poudre d’ange, je serais dans mon état normal, je pourrais faire quelque chose, mais même la douleur que me procure mon nez ne me fait pas plus mal que les pensées qui me traverse;
- « je vais te faire regretter d’être venue dans ce quartier la « spéciale » »
Alors c’était vrai ce que Kad disait, pour tous je suis la « spéciale » autant dire que ça me fait une belle jambe maintenant, il y à quelque jour j’en était heureuse, c’était un compliment, arrivé à ce stade c’est plutôt une malédiction…
- « je me demande… quesque tu préfères? Que je te tue où que je m’amuse d’abord?… je me tâte… »
- « je… pitié, je n‘ai rien dit mais je ne compre… » il m’assène un coup sur la tête, ce qui à au moins le don de me faire taire.
- « non, j’en ai même pas envie, tu m’excite même pas, tant pis, pour moi tu mourras » un sourire sarcastique révèle des dents pourries et une haleine fétide.
Il me relève, je regarde une dernière fois vers la ruelle nord, Kad! C’est Kad je le vois, il… il téléphone, au même instant mon portable vibre dans ma poche, un éclat de foi en l’humain brille dans mes yeux, je tente de répondre mais mon agresseur me l’arrache des mains avec violence, les yeux pleins de larmes par cette tentative désespérée, je me tiens tant bien que mal debout, il est partit, il est partit vers mon appartement j’ai envie de crier mais le sifflement qui me vient aux oreilles s’intensifient pour ne laisser place qu’à un son monotone et intérieur, comme un bourdon, je n’entends plus rien du tout à part le fracas de mes paroles silencieuses dans le vide. ma voix s’efface et laisse place au flottement lourd de mon sang qui coule sur le sol, un sang noir épais et chaud, je baisse les yeux sur mon ventre et tombe à genoux, mon agresseur qui se tenait derrière moi m’a enfoncé le couteau avec lequel il me menacé. Une douleur extrême m’irradia le bas du dos pendant qu’il m’enfoncé la lame dans l’épaule.

ma dernière pensée fut :
- « je regrette tout. »

***Ajout :***

voila je voudrais un avis qu'il soit positif ou négatif, ne serait ce que pour avancer dans mes projets, j'écrits beaucoup mais je n'ai laisser sur ce forum qu'une histoire... je n'ose pas les faire lire, ou qu'à des gens dont j'ai confiance... alors si vous voulez on peu faire de ce topic, un topic ou on post nos histoires. pour se prouver notre confiance mutuelle...

a vous de voir.

RosenoirE


Edit Adweb: j'ai déplacé ton topic au bon endroit ;)
je ne suis pas fiere d'etre une humaine, j'ai peur j'ai très peur de mes semblables...
gagman21
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Localisation : tous accorder a la raison ne rien accorder a la raison!!

commentaire

Message par gagman21 »

Et bien moi je trouve que c'est un bon debut
mais j'ai eue du mal a rentrer dans l'histoire!
je te sugere de faire un texte plus vivant!
essai d'eviter ces deambulation du style de guillaume appolinaire
c'est pas dans les romans que je prefere voila!
sinon ton histoire tien la route
le scenario est bien fondé
mais la forme et le style de presentationn ne me plaise pas ...
voila c'etai juste un commentaire
bonne ecriture a venir
tu peu reposter un autre texte j'ai quand meme aprecie ton texte!!
sciences, fille des loisirs
hutomie42
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Message par hutomie42 »

merci pour tes conseils ^^, je ne retouche pas vraiment mes textes, ils sortent de ma caboche, pour ainsi dire... comme ils viennent. donc s'ils sont mou, c'est sûrement que je le suis ^^... trève de plaisanterie, j'en posterais peut-être un autre, c'est que je m'attarde qur la psychologie de mes personnages et pas vraiment sur l'action, c'est domage comme tu dis puisque tu coup le lecteur en patit et ne rentre pas facilement dedans.. en tout cas merci. tu as eu le courage de tout lire ^^

Rosenoire
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^^

Message par gagman21 »

et oui j'ai eu le courage de tout lire mais si tu postes d'autres textes je ferai aussi l'effort (ou peut-être ça ne sera pas un effort si j'aime...)^^
j'attend ton texte suivant avec impatience si t'as encore envie d'en poster!
c'est domage que tu soit le seul ici qui poste des histoires ca serait cool que plein d'autres auteurs fassent de meme!!
mais bonne continuation pour la suite de tes avanture psycologiques lol

Edit Adweb: attention à l'ortogrpahe! merci!
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hutomie42
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Message par hutomie42 »

oui je pensais trouver cela puis je n'ai vu que des collaborations, il est certes interressant de faire ce genre de choses, mais je trouve que l'on pert du coup l'aspect de la vision personnelle de celui qui écrit par dessus l'idée de quelqu'un d'autre... (dois y avoir que moi qui me comprend ^^) je préférerais voir quelqu'un et le comprendre dans son intégralitée par ce qu'il écrit plutôt que de le voir galérer (excuser moi du terme pas très élégant!) à devoir écrire sur une idée qui n'est pas la sienne (mais je trouve cela tout de même interressant, je vais m'arreter là je finis par tourner en rond ^^....

***Ajout :***

bon ben une autre, mais si tu n'as pas aimé, je ne pense pas que tu aimeras celle la... j'ai un style à moi d'écriture, alors bon allez tant pis...façon, dois bien y'en avoir qui aime ^^ hihi et puis, poster de vos histoires à vous, j'ai envie de lire!!! j'ai envie de lire j'ai envie de lire!!!

***Ajout :***

Vermines 2 : tes lacets sont des fées

Une violente migraine asséna Tom qui se défi immédiatement de sa cravate, il avait si chaud et pourtant il faisait si froid dehors; pris de nausée il courut vers la salle de bain. Marysa tranquillement assise dans le divan s’amusa de cette situation dans laquelle se trouver Tom.
- « comment fait-tu?! » lui cria-t-elle depuis le salon.
- « arrête!!! Laisse moi! »
Un petit sourire s’esquissa sur les lèvres de Marysa. Et elle parla comme pour elle-même,
- « comment fait-il pour tomber dans ce piège? »
Tom revint livide et s’étala sur le sol du salon.
- « tu ne devrais pas parler toute seule… tu est toquée ma pauvre… »
- « si ça te dérange tellement que je parle, je me tais! »
- « il n’y à que la vérité qui fâche chérie » il s’était relevé et maintenant accoudé c’était à son tour de sourire et de savourer sa victoire sur Marysa, il avait touché une corde sensible : sa fierté. Maintenant son visage était tourné en direction de la fenêtre et toujours assise sur le divan, faisait mine de bouder. Puis elle lâcha d’un ton sarcastique:
- « moi au moins je ne me rends pas malade pour un homme ». Le regard de Tom changea en une fraction de seconde et on put y lire de la haine dans son regard, il se releva d’un coup, et vociféra en proie à une colère noire qui le faisait trembler:
- « sûr! Tu n’as aucun sentiment pour tes semblables, tu es vide, tu prends tout comme une grande farce de la vie et pire tu t’en moque, tu es pitoyable! Tu es comme une adolescente en proie à la dépression, prête à te suicider, mais n’en n’ayant pas le courage pour; et tu continue pourtant à subir la vie, tu es une araignée redoutable incapable d’aimer qui que ce soit! » il déglutit avec difficulté, haletant comme un chien, des signes montrait qu’il avait craqué, ses tempes battaient nerveusement, comme pour signaler qu’il était parfaitement calme il remit sa cravate qu’il serra un peu. Les larmes aux yeux mais comme pour tenter de dissimuler son désarroi, Marysa marmonna :
- « Tu as finit de cracher ton venin? » elle pleura doucement sans se faire entendre, en un sens Tom avait raison, Marysa était une femme au premiers abords froide, distante avec autrui, il émanait d’elle une fierté sans pareil et un magnétisme déroutant. Elle ne se faisait pas beaucoup d’amis car les gens s’arrêtent souvent à ce qu’ont leur montre au premier contact. Marysa était pourtant une très belle femme, avec un charme fou qui la rendait pourtant par une alchimie du corps… intouchable. De longs cheveux noirs tombaient en cascade sur des épaules fines, laissant deviner un dos musclé, des yeux en amande noir, un sourire révélant des dents blanches malgré des années de tabagisme actif, un nez aquilin, une intelligence et une culture qui ferait palîre bon nombre d’écrivains, non vraiment cette femme avait tout pour plaire, si ce n’était cette putain de fierté qui la rendait tellement hautaine vis-à-vis des autres…
Tom tenta de dérober une larme sur la joue de Marysa, qui se dégagea.
- « tu me laisse ». Serrant les dents Marysa se leva, s’essuya doucement le visage, puit se dirigea vers le couloir où se trouvait le téléphone. Elle décrocha doucement le combiné pour le porter à son oreille, tout était miticulesement orchestré, ses gestes étaient toujours d’une lenteur et d’un calme d’effroi, elle composa le numéro et attendit.
- « je suis désolé Isabelle »
- « ne m’appelle pas comme ça! » Tom resta impassible s’avançant doucement vers Marysa.
- «  NE M’APPELLE PLUS JAMAIS PAR CE PRENOM! » cria-t-elle. Pour la première fois de sa vie Tom la vit perdre son sang froid, elle contenait toujours ses émotions, tentant de les dissimuler derrière un visage impassible, elle ne dissimuler plus rien maintenant, à cet instant les larmes coula et ce devant lui.
- « tu n’as pas le droit…. Tu sais ce que ça fait! Tu sais ce que ça représente pour moi! Tu… tu ne peux pas me faire subir ça encore!!! » Tom la prit doucement dans ses bras et réfugiée au creux de son épaule elle put enfin lâcher prise de toute cette pression qu’elle s’imposait parfois toute seule.
- «  excuse moi je voulais te faire réagir… Marysa excuse moi, tu allais l’appeler hein? »
- « Tu es le seul Tom, tu es le seul qui sache tout de moi! Ne me fais pas regretter de t’avoir ouvert mon âme, tu es le seul qui sait qui je suis vraiment! »
- « Marysa… ne l’appelle plus. Il ne te sera d’aucune aide, il n’est pas l’archétype du père, tu le sais, tu refuse d’ouvrir les yeux, tu te réfugie dès que quelque chose ne va pas au combiné et tu sais comment cela se finit toujours, tant que je serais là, dorénavant et à jamais, Marysa. Tu l’oublie. Tu le sors de ta vie. Et tu essaie de la reconstruire. ».
Il lui caressait doucement les cheveux, elle, continuait de se frotter le nez contre son épaule.
- « Tom… je suis fatiguée…tu as raison, je suis insensible, je… suis pas assez forte pour me donner la mort, et pourtant je suis fatiguée… »
- « Marysa… tu me promets de ne pas souffrir, tu me promets de ne pas devenir hystérique? »
Il lui souriait tendrement en disant cela; ce qui provoqua chez Marysa un remous intérieur auquel elle n‘avait été assujettie depuis longtemps.
- « dis moi… s’il te plaît ».
- « je voudrais que tu me laisse te nommer par ton vrai nom…isabelle… au moins laisse moi t’aider à te réconcilier avec lui… et montre moi que tu ne me considère pas comme tous ces hommes, et surtout comme lui ».

___________________________


C’était à un séminaire; le débat du jour était : le but du rêve. Tom ne savait pas trop pourquoi il était venu, sûrement qu’il s’ennuyait à attendre chez lui que quelques chose lui tombe du ciel, il avait décidé de sortir un peu pour voir si la réalité s’accordait à ce qu’il pensait… il n’était pourtant pas captivé par ce que disait la plupart des gens autour de lui, il avait l’impression d’être à part, un chien au milieu de chats; quand il vit une grâce féline ondulait seule vers le bar. Les cheveux noirs et les yeux foncés en amande; elle fut très vite absorbée de sa vue par un petit groupe de philosophes pitoyables du rêve que l’on peut voir dans différents séminaires ou galeries pour proposer leurs vision de la vie, des « artistes » quoi. Ce qui sembla ennuyer profondément notre félin qui se faufila à l’autre bout du bar.
- « une vodka pêche. »
- « pardon? Madame, nous n’avons pas l’habitude de servir ce genre de… boisson ici»
- « tu mets les trois quarts du verre de vodka et le reste de sirop de pêche, OK? C’est pas compliqué et je peux le faire moi-même si vous voulez » le fait qu’elle jongle avec le tutoiement et le vouvoiement me fascina au début, la capacité qu’elle avait à mettre mal à l’aise les gens par sa seule parole; une manipulatrice en puissance qui savez jouer du verbe pour avoir ce qu’elle voulait.
- « je vous fais cela tout de suite madame. »
- « j’en veux plus… » elle prit tout de même le verre que lui tendait le barman et se dirigea vers un homme plutôt grand, les tempes grisonnantes, très classe, de ce même charisme que dégagé cette fille s’approchant de lui. Elle lui adressa un sourire timide, presque soumis, ce qui m’étonna d’elle aux premiers abords; elle baissa les yeux lui présentant son front; l’homme lui déposa un baiser puis s’adressa aux « artistes » se détournant d’elle.
Il ne lui adressa la parole que pour lui adresser un ordre:
- « file, va voir du monde, je viendrais te chercher quand on partira. »
La dame féline essaya en vain de s’engager dans quelques conversations, mais elle sembler trop distante vis-à-vis des autres. Elle finit par venir vers moi, qui n’avait pas bougé du canapé où je me trouvais depuis le début de la journée, trop occupé à observer les gens. Elle s’assis à quelques centimètres de moi et je pus sentir son parfum; envoûtant et pénétrant… mais étrangement naturel. Elle ne dit rien, mal à l’aise je prend la parole,
- « vous avez une théorie sur l’utilité du rêve pour l’homme? » ma question semble la troublée, elle se tourne vers moi, me regarde dans les yeux et murmure à mon intention.
- « sans rêve, nous deviendrions des machines incapables d’évoquer le moindre sentiment d’avenir. Sans rêve, nous ne tiendrions pas dans ce monde d’expulsion…les humains ont besoin de rêve parce qu’ils ont besoin de se sentir exister et d’avoir toujours quelque chose à faire, ils n’aiment pas être oisif. Ils ont besoin de se contraindre sinon ils s’ennuient. »
Je la regarde et acquiesce lentement, cette question je n’y avais même pas réfléchit moi-même, il était juste question de faire de la conversation. Comme je vois qu’elle ne parle pas beaucoup, je tente de la piéger.
-« Vous savez j’ai une vision des choses très particulière, pour moi il n’y à rien de plus important que les mots; ils illustrent le fait que les actes blessent mais que les mots tuent; on pourra dire ce qu’on voudra, mais pour moi, ce sont les plus incisifs, c’est les mots qui nous font le plus souffrir… et le plus aimer, peut-être Est-ce pour cela que je prends certaines choses trop à c½ur; je demande qu’on soient francs avec moi et c’est pas toujours le cas, je crois que c’est vraiment cela qui pourrait me tuer un jour, alors quand on me provoque en me disant que les actes valent plus que les paroles, cela me blessent, oui parce que je mise tout sur les mots et que tous mes gestes sont soupesés pour être accompagné de paroles »
j’attend une réaction mais elle ne se fait pas priée,
-« Les mots nous sauveront; trop d’actes ont déjà précipités notre perte. »
L’instant se fige, comme une goutte d’eau qui se mettrait en pause juste avant d’exploser dans la mer, nos deux regards se croisent et ont reste là à se regarder un long moment. Puis c’est elle qui brise le silence:
- « je ne parle pas beaucoup. Ainsi je n’influence pas trop celui que j’ai en face de moi. J’aime entendre ce que les gens ont à dire, personnellement… je me sens vide. »
- « quel est votre nom? » je voulais à tout prix faire baisser cette tension qui s’installait inéluctablement dans notre conversation sans même faire attention aux premiers appel au secours d‘une « victime de la vie. »
- « … Marysa » elle eut un temps de pause comme si elle cherchait son identité.
- « vous ne me demander pas le mien? » s’enquit-il
- « a quoi bon? Nous ne nous reverrons plus, la politesse désintéressé ne m’intéresse pas désolé. » sa réaction eut le don d’étonné Tom lui renchérit
- « eh bien je vous le dit quand même parce que… je suis tout de même intéressé, je m’appelle Thomas, mais on m’appelle Tom. »
- « enchantée thomas! » elle semblé las de parler et disait cela avec une telle ironie que cela se dégagé sur tout son être.
- « je ne voulais pas vous ennuyer… désolé » d’un mouvement qui se voulait élégant mais maladroit, Thomas se leva pour s’éloigner, il semblait vexer par la dernière remarque de Marysa, qu’il ne connaissait même pas; elle se leva presque au même moment, lui agrippa le bras puis fit une révérence, tout cet étalage de politesse lui donna une sensation bizarre…
- « excuse moi je n’aurais pas du vous parlez comme cela… j’ai été heureuse de parler avec toi » aussi étonnant que cela puisse paraître elle avait appréciais cette conversation, elle, impassible tout du long… ma réaction ne se fit pas attendre.
- « ce sera avec plaisir d’avoir d’autres conversations avec vous… vous connaissez le café au nom du cercle? »
Elle n’eut pas le temps de répondre, l’homme aux tempes grisonnantes l’avait hélé, elle était décontenancée comme une petite fille que l’on venait de gronder; elle se hâta de griffonner quelque chose au dos de mon calepin comme si elle n’avait plus le droit de parler à cet instant précis, puis se fraya un chemin vers la sortie ou l’attendait cet homme étrange qui semblait la considérer comme son familier.

________________________________________

- «tu devrais l’appeler. »
Tom perdit le fil de ses pensées, ils étaient là où ils se sentaient le mieux au monde, dans leurs cocon en un sens, assis tout les deux sur le canapé… c’était Isabelle qui avait rompu le silence. Tom lui répondit d’un silence long et pressant et d’un regard de doute.
- « je ne pense pas. »
- « pourquoi tu es comme ça? »
- « comme quoi? »
- « tu part perdant sans même avoir essayé. Je ne supporte pas les gens comme toi! Aurais tu besoin de te complaire la dedans pour que l’on te remarque? Tu as besoin que l’on te dise « non vas y essaye tu as ta chance? » je ne supporte pas ça! »
- « deux fois »
- « hein? »
- « tu radote. » isabelle le regarda, figée, le regard froid, une moue boudeuse devenue somme toute commune à leur relation maintenant.
Elle se leva pour se diriger vers la cuisine, tom lui demanda un verre d’eau et trois grain de riz. Isabelle s’exécuta, non sans comprendre, un regard interrogateur pouvait se lire sur son visage du bout de la rue par la fenêtre, tom voulu mettre fin à son éternel interrogation.
- « je pense savoir ce que tu pense, je pense ne pas me tromper, alors mets les grains de riz dans le verre s’il te plait. Isabelle s’exécuta sans omettre un mot. Elle posa le verre sur la table basse noir du salon, puis s’étendit sur le canapé aux côtés de tom. Il y avait souvent ce silence qui suivait une action inhabituelle dans leurs conversation, ce n’était pas comme on pourrait le croire, un silence pesant ou gêne; non c’était un silence consit. Un de ces silence que l’on apprécie et que l’on pourrait toucher du bout du doigt, ils étaient comme cela; eux; le silence. ils savaient le considérer comme un trésor et le rompre quand ils jugeaient bon de le rompre.
D’ailleurs c’Est-ce qu’elle fit, tiraillée par la curiosité.
- « euh… excuse moi mais tu compte faire pousser une rizière miniature dans ton verre? »
- « oh! Que d’ironie tendre dans ta voix ma chère isabelle! Que de beautée de verbe, que de…. »
- « bon t’accouche!!! »
- « oh lala tu as le don pour nous gâcher ces moments exceptionnel que nous offrent les mots et… »
- « tooom….. » isabelle perdait patience mais elle restait toujours dans son état de sourire tendre que tom aimait chez elle.
- « ben en fait, j’ai des kilos à perdre… et j’ai lu sur le net une espèce de formule, je dois mettre exactement le nombre de grains de riz correspondant aux nombre de kilos à perdre dans un verre d’eau claire, et le mettre à l’ombre près de là ou je dors, puis le lendemain avant que le soleil ne dépose ses premiers rayons sur le verre, je dois boire l’eau et jeter les grains dans la nature… il paraît que ça marche alors j’ai penser faire disparaître mes poignées d’amour… »
- « comment peux tu être aussi futile? Ne pense tu pas qu’il y à des choses dans la vie à voir où à ressentir tellement plus personnel tellement plus fort qu’une histoire de physique pitoyable qui n’intéresse que les croquants et les inconscients? Ce que tu peux être superstitieux, comment peut tu croire à ces fadaises? Si tu veux maigrir, il n‘y à pas de recette miracle tu sais, la volonté peux tout comme la pensée humaine ne l‘oublie jamais mais l‘histoire de tes grains de riz la!!! Vraiment n‘importe quoi!»
- « je comprends, je voulais juste voir si la science ne pouvait pas être détourné par quelque chose de plus… mystique? »
Silence.
- « euh… tu veux que j’aille te le mettre sous ton lit? »
Tom esquissa un sourire, se leva, pris le verre et le disposa dans la chambre sur la table basse à côté de son réveil. Puis il revint satisfait s’asseoir à côté d’isabelle.

____________________________________

La seconde fois où l’on s’est vu, je me souviens c’était un lundi, un de ces lundi tellement chaud qu’il nous fait rester chez soi à paresser. Mais par je ne sais quel instinct, il fallait que je sorte, cela faisait deux semaines que j’avais rencontré Marysa, et je fus en dépit de voir que nous n’avions plus eu de contact ni de nouvelles depuis. Je me rendis au café du cercle, par instinct, par envie, par frustration peut-être, mais je me souviens de la sensation électrique que j’ai ressenti quand je l’ai vu à la terrasse ses cheveux flottant doucement dans la petite brise qui flottait ce matin la. Malgré la chaleur qui régnait elle était toujours habillée de noir. Je pris l’initiative de m’asseoir à sa table.
- « j’espérais votre présence aujourd’hui. Je vous ai attendu… tout les jours après notre dernière entrevue » elle voulait sûrement dire, notre première entrevue. Mais il ne lui en tint pas rigueur.
Ils se dévisagèrent comme pour se souvenir de comment ils s’étaient vu à l’origine… elle ne paraissait guère avoir changé, si ce n’est que moi, habillé rapidement et mal coiffé, j’avais été traîné de force par mon instinct à sortir aujourd’hui.
- « je ne pensais pas que vous m’ayez entendu en réalité comme vous étiez partit assez précipitamment la dernière fois… »
- « oui, mon père voulez partir, il n’aime pas me laisser seule avec du monde, il pense que ma langue pourrait se délier et je parlerais trop en ce cas. »
- « connaissant le peu de vous… cela me semble risible. Ne le prenez pas mal, mais vous dites le strict minimum de ce qu’il faut dire, sans fioritures aucune, juste ce qu’il faut, je trouve que c’est une qualité superbe. » et je le pensais vraiment, être capable de dire juste ce que l’on pense simplement sans tourner autour du pot, juste ce qu’il faut est quelque chose pour moi de très compliqué.
- « merci. »
- « voyez! Vous ne déblatérer pas en remerciements concis. J’aime cela chez vous. »
- « tandis que vous, c’est tout le contraire, vous devez être du genre à rester bloqué sur une idée et à la ressasser sans cesse; hi hi c’Est-ce que j’aime chez vous. » elle réussit à me faire rougir, les contraires s’attirent car ils ont tout à apprendre de l’autre.






cette nouvelle n'est pas terminée... voila la suite peut-être bientôt ^^

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Moskito
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Message par Moskito »

J'ai tout lu ! C'est interessant, tu as de bons thèmes (ça me rappel un thème de mes nouvelles qui me tiens à coeur: la noirceur de l'être humain) et ton écriture est attirante. Cependant, je trouve ça trop confus. Dans ta première nouvelle, les phrases sont parfois longues et les temps un peu emmellés, on ne sait plus trop de qui tu parles et ou on est. Dans la deuxième, les phrases sont plus compréhensibles, mais c'est encore plus confus, on ne sait pas qui est isabelle, marysa, qui parle à la première personne, et qui est le "il". C'est dur de suivre !
Mais y'a de l'idée et de la personnalité dans ces textes. Tu devrai peut être essayer de relire la première nouvelle que tu as écris, au moins pour la clarté des phrases. Mais mon avis s'arrête là !
hutomie42
Nymphe des bois
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Message par hutomie42 »

c'est exactement ce que je pensais, il est vrai qu'écrire est quelquechose de compliqué car nous sommes tellement dans nos histoires, il y a tellement d'idée evnant en même temps, qu'il est parfois compliqué d'écrire des mots en essayant de faire marcher les sens aussi; euh comment dire, c'est comme quand on corrige nos propres fautes d'orthographe et celle des autres, plus facile de corriger celle des autres n'est ce pas, pour moi l'écriture c'est exactement pareil ^^; euh je tiens à dire que je l'ai ai écrite pour la plupart d'une traite, donc sans aucune modification, et je peut comprendre que parfois c'est incompréhensible... je tacherais de régler cela ^^
merci pour vos avis en tout cas.

RosenoirE
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Moskito
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Message par Moskito »

De toute façon, à chaque relecture tu trouves des trucs à changer en général, du coup t'as le temps de le revoir ton texte. Le recul est important, revenir sur des vieux textes parfois ça marche bien !
hutomie42
Nymphe des bois
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Enregistré le : mar. déc. 26, 2006 5:17 pm

Message par hutomie42 »

bien sur, mais il faut savoir s'arreter aussi... on est vite prit par le fait et ce avec les années, de modifier sans cesse le texte. enfin si j'ai un peu de temps je reposterais un autre texte, je m'installe sur montpellier, et j'ai pas encore le net.

RosenoirE

***Ajout :***

Darshan, la cité fantôme.

À ad web mon mercenaire à moi ;)

Désolé j’a toujours voulu faire une dédicace comme tout les écrivains…


1. Bon ok il manque le premier chapitre, c’est celui que j’ai perdu avec mes autres textes faut pas m’en vouloir je le récrirais quand ma mémoire ira mieux ;) en attendant bienvenue dans mon monde lol.

2. Le nouveau roi du Darshan.

-Que le peuple se lèvent et acclame son nouveau roi!
Le peuple se leva et acclama tant bien que mal l’ennemi de leur nation, celui qui avait pillé et brûler nombre de villages pour s’octroyer le royaume du Darshan. Sous la cruauté du nouveau roi et sa menace permanente envers ses nouveau citoyens, les gens se survivaient. Il exerçait une pression tels; que les deux années qui suivirent connurent le taux de suicide le plus élevé dans l’histoire de l’empire. C’est ainsi qu’il décréta un tableau de nouvelles lois. Il serait interdit de se suicider, si quelconque personne était prit en pleine tentative où s’il pouvait encore être sauvé, il serait enfermé dans les cahots du château et connaîtrais mille supplices n’entraînant pas la mort. (Ainsi la mort n’était plus une libération. Le roi Elerwin avait donc trouvé le moyen de soumettre les esprits à sa volonté, en annihilant tout espoirs de survie ou de libération spirituelle et physique au petit peuple.)
L’ancien roi portait le nom d’Orlowin, ce n’était foncièrement pas un bon roi (je trouve cela techniquement impossible), mais il n’était pas aussi vil qu’Elerwin, il laissait à son peuple le libre arbitre dont il avait besoin pour vivre. Point, il avait créé un comité de gens des sciences et des lettres pour l’aider à gouverner son royaume avec le plus de bonté possible. Le peuple en était heureux, car tout fonctionnait bien. Il y avait des hauts et des bas bien sur, comme dans tout rapports hiérarchiques. Mais les plaintes des citoyens étaient entendues et le roi ainsi que son comité tentait d’y remédier au possible. Et maintenant le peuple était bâillonné. Le roi destitué et considéré comme lâche.

3. La forêt de Bregnion.

À présent, le roi Orlowin se cachait aux confins du monde, si loin de son ancien empire maintenant, vivait en ermite dans une forêt dont les feuilles grises et les arbres noires le protéger de tout intrus; qu’ils soient du Darshan ou d’ailleurs. Les peuples avaient peur de s’aventurer dans ce bois réputé comme maudit. Il n’était accompagné que de ses quatre généraux qui lui avaient toujours été fidèles et avaient oser s’opposer à la doctrine abjecte de d’Elerwin. Ils s’enfuirent en emmenant le roi déchu avec eux vers la grande forêt morte de Bregnion, à des kilomètres du Darshan, là où il serait en sécurité, sa tête ayant été mise à prix après l’effondrement de son empire. Un mercenaire se présenta au roi déchu du darshan. Orlowin cru tout d’abord à une frasque mauvaise de Elerwin, comment ce mercenaire avait pu le trouver ici? Et surtout que venait-il chercher à une personne qui n’avait plus aucun pouvoir, destituer de son trône et de son honneur; vivant dans la ruine et dans la peur qu’un jour la foret se retourne contre lui?
Il accepta de le recevoir non sans préparation, s’étant équipé du seul bien qu’il avait apporté avec lui avant de fuir, son épée.
Une légende disait que l’épée avait une âme, et qu’elle était étroitement liée à son porteur… jusqu’à sa mort. Ensuite l’épée cherché un nouveau acquéreur. Cette épée était maudite, elle avait aidé en des temps ancien à tuer le grand dragon Telléassesha qui portait les nuages au dessus de la forêt de Bregnion, ce qui eu pour conséquences de déposer un brouillard permanent sur elle. Ce brouillard avait la particularité de rendre les gens qui s’y aventuraient… fou, une folie qui s’insinuait lentement aux creux de leurs c½urs et de leurs corps, un épais miasme qui les perdaient et dont on ne sortait plus. La foret vous emprisonnez, vous empoisonner et elle ne vous laissez plus sortir. Tout cela n’était qu’une légende, mais le roi savait que seuls les gens ayant touché au moins une fois cette épée n’était pas touchée par le fléau de la malédiction de Bregnion. Alors comment ce mercenaire était arrivé jusqu’à eux sans s‘être au préalablement suicidé? Toutes ces réfléctions attisa la curiosité d’Orlowin, qui voulut entendre l’histoire de cet étrange mercenaire qui avait su le trouver sans se perdre dans l’immensité brumeuse. Le mercenaire était accompagné des quatre généraux. Ils passèrent derrière la muraille qu’ils avaient construite aux confins de la foret brumeuse; pour se protéger des animaux inconnus de cette partie du continent et à la fois de la brume tellement épaisse qu’elle incommodait la vue. Derrière l’immense muraille bâtit à la façon des […] des bergers, il n’y avait aucune sorte de ciment, les pierres posés l’une sur l’autre dans une étude de l’architecture aigue, permettait aux pierres de tenir et d’être de plus très solide. Les généraux le firent entrer dans une espèce de pièce unique dans une batîsse de pierres. Le roi se tenait là amaigrit par des jours de jeun forcés; les habits mités, la barbe longue, tout prestige s’était envolé, qui as dit que l’habit ne fais pas le moine? En attendant le mercenaire se mit à genoux devant cet homme. Un homme, autrefois au sommet. Autrefois. Mais arrivé au sommet on ne peut que dégringoler. Ça; c’est le dure réalité. Orlowin qui était et qui l’est toujours, un homme très humble, se leva de sa pierre qui faisait office de trône, pour le relever. Il croisa ses yeux et eut une drôle d’impression puis se recula vivement dégainant son épée.
-qui êtes vous?!
Le mercenaire debout enleva sa longue cape, et les généraux comme le roi eut la même vision. Une femme. Mercenaire.
-je suis Gaïélia. Mercenaire de mon état. Paladin élitiste.
Et elle se remit à genoux faisant une révérence respectueuse. Puis elle leurs expliqua le long voyage qu’elle avait réalisé pour arriver jusqu’ici. La seule question qui brûlait les lèvres d’Orlowin et sans doute aussi des quatre généraux présents était : pourquoi? Ils savaient tous comment fonctionnaient les mercenaires; pas de service à l’empire… aucun, ils offrent donc leurs services à tout le monde, par profit; pour survivre. Alors pourquoi autant de simagrées à des gens devenus mendiants?
-je suis venu chercher une écoute pour pouvoir avoir une réponse à mes questions, comme vous devez le savoir, Elerwin ne s’arrêtera pas à l’empire du Darshan. Ce qu’il recherche est la toute puissance, la gloire par la force. Alors faut-il le laissait soumettre les peuples et fuirent; quitte à se cacher dans la foret maudite ou se battre et faire revenir la lumière sur ces empires menacés un à un? C’est la question que je vous pose, puis je vous raconterais mon histoire pour preuve de confiance mutuelle, vous devez déjà savoir ma réponse, puisqu’un mercenaire ne se soumet pas. Jamais. Et à personne.
Ils se regardèrent consternés, un mélange de lassitude et d’incompréhension se lisait sur leurs visages. Puis l’un des quatre généraux restés en retrait prit la parole.
-s’il vous faut un bras alors je serais celui là.
Elle se retourna, les autres aussi, tout les yeux étaient dirigés vers cet homme qui osa prendre la parole pour être en accord avec un mercenaire (et on n’avait pas encore parlé d’honoraires!)
-je suis Prëlirrin. Elfe au service de sa majesté Orlowin depuis sa venue au monde. J’ai trois cent cinquante ans et je vais être honnête, miss Gaïélia… je vous connais. Vous êtes un elfe aussi me tromperais-je?
-vous vous trompé oui.
La consternation avait maintenant pris place sur les visages spectateurs de ce dialogue.
-je suis extrêmement plus vieille que vous, plus vieille que ce qu’un elfe ne pourra jamais atteindre. Monseigneur Prëlirrin, j’ai assisté à votre naissance, je me suis aussi penchée sur votre berceau. Et votre dévouement est tel qu’il me procure une immense joie et une sérénité future certaine…
Orlowin prit la parole pour en savoir plus sur cette intriguante.
-nous avions un accord. Prëlirrin à commencer à vous suivre, vous nous devez toute votre histoire.
Elle se tourna vers Orlowin et ses yeux d’un marron profond plongèrent dans ceux de l’ancien roi. Il eut un frisson qui se définissa par une impression de déjà-vu. Est-ce qu’elle l’avait connu bien avant? Il ne s’en souvenait pas.

4. Le récit de la terre d’Hytélia.

-je suis Gaïélia. Et tout ce que je dirais ici ne devra en aucun cas en sortir, les mots ne traversent pas les murs, mais traversent bien vos têtes et vos souvenirs, et bientôt nous nous retrouverons en dehors, or il faudra que vous ocultier ces souvenirs pour ma sécurité, je ne suis pas la seule dans ce cas et pour cela qu’il serais très dangereux pour vous que certains de nos ennemis sache ce que je suis réellement. Nous serions la cible numéro un de nos ennemis et ne serions plus aussi discret que nous le voudrions.
À l’origine du monde…
-attendez! C’était un des généraux répondant au nom de Joshiess qui avait coupé la parole à notre mercenaire; Nous n’avons pas besoin de remonter à l’origine du monde! Ce serait idiot, nous voulons juste savoir ce qui as pu se passer pour que vous essayier de nous convaincre d’essayer d’entamer une guerre contre notre ancienne patrie le Darshan!
-si vous me laissiez continuer et que vous aviez un peu de jugeote, vous auriez compris que je suis aussi vieille que le monde, et que ma quête donc, commence à ce moment là.
Joshiess se tut, désolé d’avoir parler sans savoir le but de sa coupure.
-je continue donc? Orlowin acquisca d’un signe de tête, avide de connaissance. Il avait en face de lui une bibliothèque vivante sur la vérité du monde. Mais il se demandait encore si cette bibliothèque serait objective dans son discours ou si ses souvenirs seraient entachés par des sentiments ou tout simplement l’oubli, mais la suite lui prôna un discours très pointu et détaillé pour arriver à convaincre ces personnes réticentes depuis fort longtemps à la nature humaine.
-bien, donc… comme vous le savez l’origine du monde où plutôt la légende comme vous l’appelez, vient des rêves d’un enfant. Il va être pour vous sûrement difficile de me croire sur les points qui vont suivre…mon existence ne souffre d’aucun rêve. Je suis une aberration de l’existence. Ce « dieu » ne m’à pas rêver, je suis en quelque sorte naît avec lui, il est dit que sa bulle à formé les océans, eh bien je suis une partie de cette eau, je suis tombée me mélangeant à la terre, puis me suis réveillé dans les glaciers, je suis le seul cour d’eau qui ai remonté la rivière pour me jeter dans les neiges éternelles de Teorlwin, la grande montagne… j’ai connu les rois de ces terres, vous étiez tous plus aberrants les uns que les autres, on ne va pas s’étendre sur un état de faits que seuls les humains arrivent à détruire. D’ailleurs vous êtes naît d’un de ces cauchemars. Bizarrement je trouve que vous êtes justement les plus intéressants puisque vous êtes les êtres les plus imparfaits qu’ils soient. Vous avez la possibilité de raser le fond, mais de toujours remonter. En attendant j’ai connu les cours royales en étant garde rapproché du roi Miridion. À l’époque l’empire de Bregnion et celui du Darshan été étroitement lié puisque… pas encore scindé.
-Bregnion et Darshan à un jour former un seul et même empire? S’encquit Qrest resté muet jusque là.
-oui. Il se nommait Natssameya. Et la forêt n’était pas encore dans cet état. Si vous l’aviez connu! Tout les druides et les prêtres de la carte faisait un pèlerinage chaque année dans cette forêt. Il s’y passait des rituels et chacun se donnait renseignements et ingrédients venant de leurs contrées lointaines pour concilier la paix entre les peuples. C’était bien avant que Gildrick abbatit le grand dragon supportant les nuages de Bregnion.
-alors cet homme s’appelait Gildrick? S’encquit Joshiess captivé par cette histoire.
-oui, mais ce n’était pas un homme. Cela à été déformé avec les années, mais tout les témoins présents étaient d’accord pour se dire que le grand dragon qui supportait les nuages avait combattu contre… un autre dragon. Sa particularité? Il tenait une épée dans une de ses pattes, la même que vous détenez aujourd’hui sir Orlowin. Enfin, ne me demander pas comment je le sais, je connais trop de choses sur ce monde, et ce serait bien trop complexe de vous apprendre tout aujourd’hui, ceci étant, après cette catastrophe, Bregnion fut isolée et l’empire Natssameya fut scindé. Les peuples qui vivaient sur cette partie du continent émmigraire vers d’autres pays, quittant Bregnion et sa forêt maudite. Darshan fut créer, et l’isolement des peuples contraint la paix. Les druides n’avaient plus de lieu mystique pour se réunir, ainsi les informations ne passaient plus aussi facilement entre les continents. Ainsi commença le règne de la paranoïa. Tout le monde étaient persuadés que ses voisins conspiraient contre tout le monde. Au Darshan la situation inquiétait les hauts faits qui se décidèrent à trouver une solution à cette peur qui gagnait la carte. Il dressèrent des griffons qu’ils utilisèrent pour relier par de véritables autoroutes volantes, les continents entre eux. Ce qui permit la création d’un réseau d’acheminement de lettres plus rapide que les montures à pieds. Il était ainsi plus facile de communiquer. Le calme regagna peu à peu le monde grâce au roi du Darshan; à l’époque c’était Miridion, qui est aussi le nom du territoire des Nasgüls, ces hommes polymorphes… de grands guerriers d’ailleurs, faudra aller y faire un tour pour y engager d’autres mercenaires…
-vous vous égarer dame Gaïélia… siffla Qrest.
-oui excuser moi je reprends mon récit. Miridion le grand roi de l’âge d’or du Darshan. Il à beaucoup aidé à la construction du Darshan après la disparition de l’ancien empire Natssameya, le plus grand roi que la terre eut porté à ce jour en tout cas.
Orlowin eut un regard triste mais s’encquit de la suite.
-néanmoins, ce n’était pas l’avis de tout le monde, le Darshan prospérait tandis que les autres rois nourrissaient une jalousie et une rancune inégalé envers ce roi qui rendait son peuple heureux. Ils auraient pu en faire tout autant, ils en avaient le pouvoir, mais vous les humains, avient besoin de prendre aux autres ce qui est pourtant devant vous…Est-ce parce que c’est si compliqué de l’acquérir où de commencer de zéro que vous vous dites que c’est en volant aux autres ce qui est déjà fait que ce sera plus facile? Bon je pense que c’est typiquement humain. Le système de guerre était né. Loferen l’empire humain le plus proche du Darshan déclara une guerre qui déchira pendant quarante ans ses terres. Pendant ce temps là, l’épée se perdit dans le tumulte, Miridion avait un fils, il se nommé Pressone. Le roi ne se découragea pas et se battit aux côté de son armée. Pressone n’avait que seize ans et était aux commandes du pays resté en arrière. Je restait à ses côtés pour l’épauler, les années passées et sous mes conseils, il devint le second roi qui ramena l’âge d’or en ces contrées, tandis que la guerre se terminé, et que l’on rapatrié les morts en terre consacrée. Aucun des deux peuples ne put se considéré vaincu, ni gagnant. Les deux roi étaient morts dans un combat épique. Les choses reprenèrent leurs places comme si cette guerre n’avait servit à rien. Chacun rentra chez soi et fit comme si de rien n’était. Les autoroutes célestes reprirent leurs cours. Le boycott des marchandises prit fin. Et Pressone avait maintenant dans les cinquante ans. Je le quitta quand son royaume fut au plus haut, je décider de me battre pour mes convictions, pour ma morale. Les humains en on, mais je trouve qu’ils l’utilisent mal et à des fins égoïstes. Je suis devenue mercenaire, mes expériences en tant que garde du corps du roi me propulsa et ma renommée dans tout les pays fut gloire. Mais je m’attirait beaucoup d’ennemies, alors pendant près de cent cinquante ans je me suis réfugiée dans Bregnion.
-comment?… Orlowin ne finissa pas sa phrase, il était évident que Gaéïlia avait eu l’occasion de toucher l’épée au retour du cadavre du roi en ses terres. Mais comment l’épée ne la fit pas porteuse à ce moment là?
-je sais à quoi vous penser. L’épée est source de cauchemar, elle vient d’un cauchemar fait par l’enfant. Elle ne peut me choisir comme porteur puisque en un sens je n’existe pas dans ce monde.
La perplexité flottait dans toute la bâtisse de pierres et le froid qui s’engouffrait démontrer que la nuit été tombée depuis deux bonne heures.
-ainsi sir, vous êtes née. Près de cent cinquante ans après votre arrière-arrière grand père, Miridion lui-même. Vous êtes de la lignée de ces grands roi qui réussirent à changer la face du monde. Vous avez toujours ce pouvoir, c’est pourquoi je suis venue vous voir, pour ranimer la flamme de l’empire du Darshan qui me tient tant à c½ur. Il ne doit pas s’écrouler maintenant. Le territoire de Mosétamie* est encore loin de vous. Vous devez sauvé votre peuple, la régression n’est pas pour maintenant… jamais.
Son discours finit, elle refit une révérence. Ils la regardèrent se cambrée ainsi, et se demandèrent si la forêt ne l’avait pas réellement rendu folle, seulement les symptômes du brouillard de Begnion n’était en aucun cas la mythomanie ou des hallucinations aussi précises. De plus elle les avait retrouvés ici, alors que les gens se perdent, finissant par se suicidaient du aux hallucinations de monstres les dévorant, ces gens deviennent dangereux, et Gaïélia les aurait sûrement déjà attaqué si elle avait été folle. elle été calme et pondérée. Son discours bien que farfelu était bien exprimé. On ne pouvait s’y trompé. Cette femme disait la vérité. Le froid se faisait de plus en dru et la fatigue commençait à se lire sur les visages. Orlowin ordonna à Prëlirrin de faire préparé une paillasse pour la mercenaire, ici même dans la bâtisse. Ils se couchèrent tous dans la salle du trône qui faisait office aussi de chambre à coucher. Ils s’endormirent tant bien que mal après le récit fabuleux qui leurs avaient été conter. La nuit promettais d’être agité pour tout le monde, et demain serais un autre jour.

5. Un nouveau matin.

Magnataj se réveilla mais ne fut pas le premier. Gaïélia était en train de fumer sa pipe assise sur le rebord de la seule fenêtre présente; filtrant les rayons du soleil perçant la brume entrant dans la pièce. Gaïélia avait les cheveux d’un noir de jais et les yeux marron foncé. Elle présentait une allure de guerrière et avait une tendre féminité qui ressortait de son charisme de meneuse. Elle avait fait un exploit démesuré hier, pour raconter toute son histoire. Elle parle peu, sûrement la sagesse de l’âge, même si elle ne faisait pas ses siècles. On lui donnait au premier coup d’½il vingt six ans et sa force et son endurance n’été pas entamé par son vécu. Magnataj fut comme hypnotisé par cette vision du matin, une beauté enveloppant de sa seule cape grise regardant vers le ciel la cime des arbres qui gardait la brume au sol.
Toujours gardant les yeux rivés sur les arbres elle lui adressa un bonjour quelque peu fatigué par la nuit passé sur la pierre. Magnataj s’assit sur le sol contre le pan de mur de la fenêtre sous elle.
-réveillée depuis longtemps?
-quelques temps.
-quelle est la suite des événements?
-eh bien si vous m’avez cru, et cela j’en doute fort face aux regards que j’ai du subir hier pendant mon récit, nous irons en quête d’alliés dans le sud, prêt à se battre pour redorer le blason et laver l’infamie faite au peuple du Darshan.
-alors c’est une guerre?
-appeler cela comme vous voulez, en attendant il faut être prudent et discret, ce qui n’est pas vraiment le fort d’une guerre.
-oh oui j’en sais quelque chose, il faut être efficace et tactique. Je connais un bastion de mercenaires au sud-ouest d’ici, ils pourront s’allier à nous si je leurs parlent.
Elle se tourna en sa direction, se désintéressant tout d’un coup du spectacle qui lui été donné de voir.
-des mercenaires vous dîtes? Comment des gens tels que eux voudraient s’allier aux généraux du Darshan? Ce n’est pas leurs guerre après tout. Ils n’en en que faire et vont vous coûter une fortune!
-c’est donc là que je commence mon récit n’Est-ce pas?
Gaïélia fut intriguée.
-avant d’être un des généraux du roi Orlowin, j’été mercenaire dans ce bastion… mais il y à bien longtemps. Ceci étant dit ils ont une sorte de dette envers moi. Ils ne pourront pas refuser.
Des grognements de réveil se fit entendre à l’autre bout de la pièce et Joshiess se réveilla se plaignant du mal que conférer le sol à son pauvre dos.
-ne vous méprenez pas, c’est un grand enfant. Et il est toujours comme ça. Se plaint tout le temps, il est fatiguant parfois. Magnataj sortit du tabac et demanda s’il pouvait fumer sur la pipe. Gaïélia la lui tendit lui expliquant qu’il devait y portait une attention toute particulière s’il voulait toujours se réveiller demain sans se plaindre de la nuit. Joshiess les rejoint non sans un sourire admiratif porté vers Gaïélia.
-bonjour! Raconter nous encore un bout de l’histoire, vous avez du occulter certains passages croustillant n’Est-ce pas?
-quel âge as-tu?
-dix-neuf ans m’dame.
-Joshiess! Qui t’as éduqué bon sang?! On ne parle pas comme ça.
-pardon Magnataj. Il baissa les yeux tout pénaux de sa hardiesse soudaine.
-je n’ai rien d’autres à ajouter, du moins pas pour l’instant. Se désolé Gaïélia, nous allons attendre que les autres se réveillent puis partir vers le bastion de …
-Mistren. Compléta Magnataj.

6. En route vers la bastion de Mistren.

Après s’être préparé pour se mettre en route vers le sud-ouest, les six protagonistes de notre histoire s’arrêta à trois heures de marche dans une clairière dégagée, où seul un rayon de soleil passé à travers l’épaisse brume pour se déposer sur l’unique fleur de la clairière. C’était une violette sombre, dont le soleil révélait la beauté et le somptueux velours. Joshiess parut étonné que la vie puissent encore exister dans cette forêt et Gaïélia lui répondit avec douceur que ce n’était pas la seule choses insoupçonnable qui peuplait cette zone. Joshiess se leva et partagea l’envie pressante de se remettre en route pas trop tardivement. Lui répondant d’un sourire un tantinet moqueur Gaïélia comprit son angoisse de se retrouver nez à nez avec quelques monstres qu’ils soient, puis ils se remirent en route après s’être restauré. Après deux bonnes heures de marche sans parler, ils arrivèrent à l’orée de la forêt et pu y voir pour la première fois depuis longtemps le vrai visage de Bregnion, une plaine verdoyante resplendissante de lumière, une douce brise gonfla les cheveux et les c½urs et Joshiess s’élança à toute allure vers les hautes herbes. Qrest se présenta au roi et fit une révérence, comme pour s’excuser de l’attitude qu’il allait avoir, puis suivit Joshiess pour se rouler dans les hautes herbes fraîches et sèches. Cela faisait si longtemps qu’ils n’étaient pas sortit de la forêt, et ils étaient si jeunes.
Ils prirent leurs temps pour observer ce dont-ils avaient privés depuis si longtemps. Le soleil baignait la vallée et illuminait la rosée qui embaumait l’air de son frais printanier. Une telle vision embaumait les c½urs d’enchantement et de vaillance. Ils prirent la route plus heureux et plein de courage. Leur voyage ne faisait que commencer et ils n’avaient pas idée de ce qu’ils rencontreraient tout au long de leurs aventure. Ils arrivèrent après deux jours de voyage au bastion de Mistren, et leurs gaieté s’évanouie en un clin d’½il. Ils s’était passé quelque chose. Le paysage était lourd de gros nuages noirs et le chemin avait été bouté par des malandrins, brûlant l’herbe sur leurs passage. Que s’était il passé dans la région? Le bastion était en vu, et il n’en restait qu’une haute tour penchée, et le sol épars de pierres et de cadavres. Tout n’était que ruines.

***Ajout :***

comme toujours pas finit mais plus trop le temps avec les cours ect enfin c'est toujours cela ^^
je ne suis pas fiere d'etre une humaine, j'ai peur j'ai très peur de mes semblables...
victorette
Larve filiforme
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Enregistré le : mar. févr. 28, 2006 4:48 pm

Message par victorette »

j' ai lu seulement les deux premiers textes. Mais j'aime beaucoup le fait que tu mette l'accent sur le psychologie des personnages justement.
et je pense qu'écrire d'un jet, d'une traite rajoute quelque chose à l'écriture même s'il y a quelques contradictions j'aime ce caractère brut (enfin je sais pas comment l'exprimer mais je trouve que c'est un style et que ca n'est pas forcément mauvais)
par contre je trouve ca vraiment dommage que tu ne fasse pas attention à l'orthographe, apparemment ca n'a choqué personne(parmi ceux qui ont réagi) mais je pense que c'est beaucoup plus agréable à lire quand c'est écrit correctement.
et dans la deuxième nouvelle je crois qu'il y a un changement de point de vue qui dérange aussi (tu passes de la première personne à la troisième)

bonne continuation!
Nous pensons savoir que le soleil se lèvera demain
mais nous savons seulement qu'il en a été ainsi jusqu'à maintenant...
hutomie42
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Message par hutomie42 »

ok desolé si ce n'est pas très clair un jour vous verrez lol
je vous mets un peu des dessins allez sick

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voila voila puis d'autre en étapes



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et hop



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voilaaaaaaaaaaa
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