une nouvelle guerre se prepare

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niiro
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une nouvelle guerre se prepare

Message par niiro »

le topic sur le nucléaire iranien commence à saturer et on devie un peu du sujet, donc je créé un nouveau topic.

le texte est un peu long, je ne lai pas encore lu entierement.


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La plus importante concentration navale de l’histoire contemporaine est déployée dans la zone Golfe arabo-persique/Océan indien, dans une démonstration de force américaine sans précédent face à l’Iran, alors que le Conseil de Sécurité des Nations-Unies s’est penché le 21 septembre 2007 sur le programme nucléaire iranien avec en arrière plan la menace d’une intervention américaine contre le Régime islamique de Téhéran.

1- Les forces en présence

A)- L’armada américaine

Trois porte-avions, dont un porte-avion nucléaire le Nimitz, ainsi que le Dwight Eisenhower et le John Stennis- soutenus par une quarantaine de bâtiments d’escorte, et près d’une centaine d’appareils de l’aviation embarquée, ont été affectés à cette zone oû ils bénéficieront de l’appui de la gigantesque infrastructure militaire américaine en Irak, le nouveau champ d’expérimentation de la guerre moderne américaine dans le Tiers-monde, de la base navale de Manana (Bahrein), point d’ancrage de la Vme flotte américaine dans cette région pétrolifère, d’Israël, le partenaire stratégique des Etats-Unis dans la zone, ainsi que des bases relais de Diégo Garcia (Océan indien) et de Doha (Qatar), qui abrite le poste de commandement opérationnel du CentCom (le commandement central américain) et dont la compétence s’étend sur l’axe de crise qui va de l’Afghanistan au Maroc.

Cette Armada, plus substantielle que celle massée face à l’Irak, en 2003, et face à l’Afghanistan, en 2001, constitue la plus importante concentration navale depuis le déploiement occidental au large de Beyrouth, en février 1984, qui était intervenu après la prise de contrôle de la capitale libanaise par les milices chiites et les attentats anti-occidentaux contre le quartier général français du Drakkar (59 morts français) et le quartier général américain de l’aéroport de Beyrouth (212 Marines US tués).

Le porte-avions nucléaire Nimitz est en effet accompagné du croiseur lance-missiles Princeton et de quatre destroyers lance-missiles (Higgins, Chafee, John Paul Jones et Pinckneyles), renforcés par l’escorte des deux autres portes avions constituant « l’Entreprise Strike Group » : le destroyer U.S.S. McFoul, la frégate U.S.S. Nicholas, le croiseur cuirassé U.S.S. Leyte Gulf, le sous-marin d’attaque U.S.S. Alexandria et le bâtiment de soutien U.S.N.S. Supply », un bâtiment dont l’efficacité a été démontrée dans les affrontements en close-combat avec les forces iraniennes dans le golfe Persique.

Cette concentration tend à marquer la détermination des Etats-Unis à peser, peu ou prou, sur le programme nucléaire iranien en faisant planer la menace d’une intervention militaire. Les trois porte-avions et leur escorte devant avoir, dans l’esprit de Washington, un effet dissuasif et « empêcher et dissuader certains pays d’agir contre les intérêts nationaux des Etats-Unis ».

B- Le dispositif iranien

Face à une telle concentration, l’Iran a aligné une flotte de sous-marins de fabrication iranienne ou russe, une flotte d’aéroglisseurs, l’une des plus importantes du monde, de ROV (véhicules actionnés à distance), de navires de surface de différentes tailles, d’unités aéroportées comprenant plusieurs escadrons d’hélicoptères, des dragueurs de mines et un important arsenal de missiles antinavires. La flotte sous-marine iranienne comprend également des « sous-marins de poche » de fabrication iranienne.

A en juger par un tel dispositif, tout porte à croire que l’Iran pratiquera la guérilla navale à coup d’opérations commandos, comme tend à le démontrer le dernier coup de main contre une unité britannique au printemps 2007 ou Téhéran avait réussi à capturer quinze marins anglais.

Mais au vu dispositif américain, l’Iran ne parait pas devoir se contenter d’opérations de harcèlement, mais pourrait moduler sa riposte en fonction de la frappe adverse et le cas échéant compter sur son propre hinterland stratégique d’une densité démographique sans pareille pour des opérations « derrière les lignes ennemies » avec le concours de leurs alliés régionaux, notamment une large fraction de l’importante communauté chiite du Monde arabe implantée à Bahreïn, en Arabie saoudite, dans la région pétrolifère de l’est du Royaume, dans la zone pétrolière du Nord du Koweit ainsi qu’en Irak et au Liban, dans la zone limitrophe d’Israël.

Tirant les enseignements des trois dernières guerres du Golfe (1979-89), 1990-1991 et 2003), l’Iran a considérablement renforcé sa flotte militaire au cours de la dernière décennie présentant ses nouvelles réalisations au cours de ses deux dernières grandes man½uvres navales. Lors de ces exercices, en Avril et en Août 2006, l’Iran a présenté les derniers nés de sa flotte, notamment le dernier torpilleur de patrouille, petit bâtiment efficace dans l’attaque de grands navires de guerre.

Doté d’une technologie de pointe sans doute parmi les plus avancés du monde notamment en ce qui concerne les équipements électroniques, pouvant atteindre une vitesse de pointe de 45 n½uds, le « Joshan » de même que son frère jumeau, le « Peykan », disposent d’une redoutable puissance de feu.

Patrouilleur lance-missiles, armé en supplément d’un canon sous-marin de 76 mm, à usage variable, le plus moderne du monde, appelé Fajr, il peut atteindre des cibles sous-marines et aériennes distantes de 19 km. Il peut lancer également plusieurs types de missiles et des roquettes d’une portée dépassant 100 km.

L’Iran a également testé une série de missiles antinavires mer-surface, réputé être « le plus rapide du monde ». Propulsé à une vitesse de 362 km/h, le missile est destiné à détruire de grands sous-marins.

2- Les objectifs de guerre et les arguments des protagonistes

Bon nombre d’observateurs inclinent à penser que le président américain serait tenté par l’option militaire contre l’Iran pour « une sortie par le haut », selon le jargon en vigueur dans les cercles atlantistes, en vue de restaurer son prestige terni par l’échec irakien et de consacrer durablement la primauté occidentale dans la gestion des affaires du monde, alors que le leadership américain est ouvertement contesté par ses compétiteurs militaires et économiques, la Chine, l’Inde et à un degré moindre la Russie, l’Afrique du sud, en ce qui concerne le leadership moral sur l’Afrique, ainsi que le Brésil et le Venezuela de Hugo Chavez, pour l’Amérique latine.

L’Iran, par effet d’aubaine, a acquis une stature de puissance régionale du fait de la politique erratique des Etats-Unis tant en Afghanistan qu’en Irak, où ses rivaux idéologiques le radicaux taliban sunnites et le laïc baasiste irakien ont été éliminés par leur ancien protecteur américain.

Il entend se faire reconnaître la place qu’il estime sienne dans le concert régional, qui était en fait sienne il y trente ans lorsque les Américains avaient confié au Chah d’Iran un rôle de « super gendarme » dans le golfe en proie alors à la rébellion communiste du Dhofar (Sultanat d’Oman) et à la contestation nationaliste du « Front de Libération Nationale de la Péninsule Arabique » tant en Arabie saoudite qu’au Yémen que dans les Emirats pétroliers.

Les Etats Occidentaux considèrent, pour leur part, que la détention de l’arme atomique par l’Iran constitue une menace à la paix mondiale dans la mesure où le régime islamique de Téhéran est de nature anti-démocratique et, du fait de ses alliances avec la Syrie et le Hezbollah libanais, un facteur de subversion intégriste qu’il importe de combattre au même titre que les autres composantes de « l’axe du mal ». Ils tirent argument supplémentaire du fait que l’Iran a ratifié le traité de non prolifération nucléaire qui lui commande de s’abstenir d’accéder à la puissance militaire nucléaire.

L’argument gagnerait en crédit si les pays occidentaux observaient la même rigueur juridique à l’égard des autres protagonistes du dossier nucléaire. L’Inde et le Pakistan, par exemple, sont l’un comme l’autre détenteur de l’arme atomique. Bien que ces deux puissances asiatiques antagonistes n’aient jamais ratifié le traité de non prolifération nucléaire, ils bénéficient néanmoins d’une forte coopération nucléaire de la part des Etats-Unis et de la France.

Il en est de même d’Israël, lui aussi non adhérent au traité de non prolifération qui a, lui aussi, bénéficié de la coopération active des Etats occidentaux membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne) pour se doter de l‘arme atomique et dont l’arsenal s’élèverait à une centaine d’ogives.

En revanche, les Etats arabes notamment l’Egypte, a dû renoncer à l’option nucléaire sous la pression de Washington en contrepartie d’une aide annuelle d’un milliard de dollars, abandonnant de fait la maîtrise de l’espace stratégique moyen oriental à l’aviation israélienne.

En porte à faux devant leur opinion publique dont ils redouteraient un débordement, l’Egypte et la Jordanie ont été autorisés, fin 2006, dans la perspective de l’épreuve de force irano-américaine, à s’engager dans la production nucléaire à usage civil sous contrôle américain, accumulant ainsi un retard technologique de trente ans sur leur voisin israélien.

La neutralisation de l’Iran ne répondrait donc pas exclusivement à des considérations de formalisme juridique, -le respect de la légalité internationale, tant bafouée par ailleurs par les états occidentaux eux-mêmes-, mais relèverait aussi d’impératifs militaires sous jacents : le maintien d’une supériorité stratégique d’Israël sur l‘ensemble des pays du Moyen-orient réunis, et, au-delà, la persistance de la mainmise occidentale sur les réserves énergétiques de l’Asie occidentale et le contrôle des nouveaux oléoducs stratégiques en construction depuis l’Asie centrale, une des motivations latentes de l’intervention américaine en Afghanistan et en Irak.

La dernière transaction militaire américaine à destination du Moyen-orient tendrait à accréditer la thèse du primat israélien qui trouve sa justification la plus récente dans le comportement de l’administration américaine à l’égard de ses amis et alliés au Moyen-orient : le président Bush a en effet promis à Israël, en Août 2007, des fournitures d’armes de l’ordre de trente milliards de dollars sur dix ans, à titre gracieux, en contrepartie de la vente d’équipements militaires d’une valeur équivalente à quatre pays arabes représentant une population de cent millions d’habitants.

Dans son approche des problèmes du Moyen-orient qu’il souhaite équilibrée, Washington offre ainsi gracieusement des armes à Israël, pourtant déjà doté de la bombe atomique, mais en vend, en revanche, à ses alliés arabes, dont il réclame pourtant avec insistance la coopération pour sortir du bourbier irakien. Cette distorsion de traitement est à l’origine de bon nombre de dysfonctionnements entre les pays occidentaux et l’ensemble arabo-musulman et sa persistance à l’origine des flambées de violence cycliques anti-occidentales.

Au-delà du nucléaire iranien, La Révolution Islamique Iranienne s’est heurtée dès sa naissance, en 1979, et sous divers prétextes, à l’ostracisme occidental, d’abord via une guerre déclenchée par l’irakien Saddam Hussein encouragé en sous mains par les Américains et les Français, ensuite par l’embargo de fait imposé à son économie, enfin par sa diabolisation permanente, quand bien même les Etats-Unis instrumentalisaient la frange la plus radicale de l’Islam sunnite, « les talibans » afghans, dans leur guerre contre l’Union soviétique en Afghanistan.

Ce bras de fer diplomatico-militaire intervient alors que le Moyen-Orient, déstabilisé par une série de revers militaires américains et israéliens, est à la veille d’échéances diplomatiques capitales : l’élection d’un nouveau président au Liban, à l’automne 2007, la conférence de Paix du Moyen-orient que le Président George Bush en perte de vitesse s’emploie à mettre sur pied, à la mi-novembre, en vue de s’aménager une sortie honorable de l’Histoire, la consolidation du pouvoir politique des régimes arabes sous perfusion permanente américaine, notamment le premier ministre libanais Fouad Siniora, le premier ministre irakien Noury al-Malki, et le président palestinien Mahmoud Abbas, ainsi que le premier ministre israélien Ehud Olmert déconsidéré par ses déboires militaires au Liban, en juillet 2006.

3- La position française et l’alarmisme de Bernard Kouchner, « un tiers mondiste, deux tiers mondain »

Dans ce contexte hautement volatile, un homme s’est distingué gravement, Bernard Kouchner, le nouveau ministre français des Affaires étrangères. Aux vertus préventives de la diplomatie, dont il devrait être, es qualité, le parangon, ce médecin urgentiste secouriste des misères du monde parait préférer les avantages d’un bellicisme purificateur, suscitant l’émotion de la communauté diplomatique internationale par des propos alarmistes sur l’Iran le 15 septembre.

De retour d’une visite en Israël, et relayant sans doute les préoccupations de ses interlocuteurs, Bernard Kouchner, ce récidiviste en la matière, partisan auparavant d’une intervention musclée en Irak pour évincer Saddam Hussein, n’a pas écarté l’hypothèse d’une guerre contre l’Iran rejoignant en cela les thèses atlantistes de son nouveau mentor Nicolas Sarkozy, auteur d’une équation aussi sommaire que rudimentaire « la bombe iranienne ou le bombardement de l’Iran », seul dirigeant au Monde d’ailleurs à adopter ouvertement sur ce thème un lexique identique aux Israéliens, désignant Gaza de « Hamastan » et le Hezbollah libanais de « terroriste ».

Ce grand bourgeois parisien, -« un tiers mondiste, deux tiers mondain », selon le jugement charitable de ses anciens compagnons de route-, a souvent témoigné de son intérêt pour les minorités ethniques, avec une prédilection pour celles situées dans les zones pétrolifères, le Biafra (Nigéria), le Kurdistan (Irak), le Darfour (Soudan), mais ce transfuge socialiste humanitariste a réussi le tour de force de blanchir, contre toute évidence, la junte birmane de l’accusation d’esclavage des jeunes travailleurs dans un rapport commandité par la firme pétrolière française « Total ».

Toute honte bue, il n’a pas hésité, non plus, à revendiquer le bénéfice de la politique menée par son prédécesseur Dominique de Villepin, qu’il couvrait pourtant de sarcasme, ainsi que son nouveau parrain, pour son hostilité à l’invasion américaine de l’Irak.

Le Quai d’Orsay, souvent brocardé pour sa frilosité, s’est mû en antre d’ultra-faucons avec la propulsion de Bernard Kouchner à sa tête et la promotion de l’ancien ambassadeur de France à Tel-Aviv, Gérard Araud, au poste de Directeur des Affaires politiques, celle de son adjoint, Michel Miraillet, ancien deuxième conseiller à Tel-Aviv, au poste de Directeur des affaires internationales et stratégiques (AIS) au Secrétariat général de la défense nationale (SGDN), en charge de la synthèse stratégique quotidienne, celle enfin de Thérèse Delpech, la nouvelle théoricienne de l’« Empire du mal absolu » représenté, selon elle, par le quatuor diabolique : Iran ,Syrie, Hezbollah libanais et Hamas palestinien).

A ce vétéran au comportement néophyte, et à ses collaborateurs d’un néo-conservatisme déconsidéré par ses multiples avatars en Afghanistan et en Irak, une salutaire piqûre de rappel s’impose pour qu’aux rodomontades si égoïstement valorisantes au départ mais coûteuses en fin de compte se substitue la prise en considération des intérêts des divers protagonistes.

4- La sortie de crise

Il est vain et illusoire de compartimenter les problèmes du Moyen-orient, de découpler le conflit d’Irak de celui de la Palestine ou du Liban. Les combats croisés menés par l’Amérique pour le compte d’Israël en Irak et d’Israël pour le compte des Etats-Unis au Liban, de même que le propre combat mené par Israël pour son compte avec le soutien américain contre les Palestiniens relèvent d’une même intrication dont l’élément central demeure la revendication nationale palestinienne à un Etat viable, indépendant et souverain.

Il est tout aussi vain et illusoire de jouer la division des peuples dans l’adversité et d’attiser la rivalité séculaire entre sunnisme et chiite à la faveur des incessants retournements d’alliance américains en Irak. La démarcation majeure contemporaine de l’Orient ne réside pas dans la fallacieuse distinction entre la « modération » présumée des régimes arabes proaméricains sunnites et le « totalitarisme » ou l’« intégrisme » de leurs adversaires chiites.

L’antagonisme n’est pas, dans son aspect primordial, de nature religieux, mais se situe au niveau d’une éthique de gouvernement. En Palestine, le combat de libération contre l’occupation israélienne est mené exclusivement par des Sunnites que cela soit le Fatah ou le Hamas. Mais la différence entre ces deux formations sunnites n’est pas un problème d‘intégrisme religieux mais d’intégrité politique

Un modus vivendi opératoire aussi bien en Irak, qu’au Liban que dans le Golfe visant à une stabilisation de la sphère arabo-musulmane constituerait un prélude à des efforts conjugués non vers la neutralisation de la capacité nucléaire iranienne mais vers la dénucléarisation d’Israël et de l’ensemble du Moyen orient en vue de déblayer la voie à la promotion d’un règlement d’ensemble des problèmes régionaux, en tête desquels le problème palestinien.

Les pays arabes ont dépensé mille cinq cent milliards de dollars dans le domaine de l’armement au cours du dernier quart du vingtième siècle sans se doter ni de la capacité nucléaire, ni de la capacité spatiale ni d’une capacité de projection de force. Plutôt que d’ameuter la planète de leurs jérémiades, ou de se placer dans le sillage de maîtres occidentaux successifs, ils seraient avisés de prendre exemple sur l’Iran et de se doter d’une capacité de dissuasion à l’effet de rétablir la parité stratégique avec Israël et de forcer ainsi le respect des autres pays et du reste du monde.

5- le précédent historique du déploiement occidental de Beyrouth, en 1984

La dernière grande concentration navale au Moyen-Orient, en février 1984, s’est produite avec une participation significative de la France, avec la présence du porte-avions « Clemenceau » et ses avions « super-étendards », avant le rocambolesque feuilleton de son désamiantage, en 2006, et de six bâtiments d’escorte : la frégate « Duquesne », l’escorteur d’escadre « d’Estrée », le bâtiment de soutien logistique « La Rance », un transport de chalands de débarquement (BDC), deux bâtiments de débarquement d’infanterie et de chars (EDIC) 9070 et 0094 et le pétrolier « La Meuse ».

Vingt trois ans après, la nouvelle armada américaine se déploie en l’absence de la moindre unité française en accompagnement amical, sauf à dérouter de l’Afghhanistan vers l’Iran l’escadrille aérienne basée au Kandahar en soutien aux opérations militaires américaines au Régime de Kaboul. Le fleuron de la flotte le porte-avions, le « Charles de Gaulle » est en phase de révision, absent du Golfe comme lors de l’intervention américaine en Afghanistan.

Au delà de l’infléchissement géostratégique de la nouvelle diplomatie française, cette évolution, pour bon nombre d’observateurs du Moyen-orient, signe symboliquement la contribution de la France aux affaires du monde, en la confinant à un rôle déclamatoire dont elle devrait user sinon avec sagesse du moins avec parcimonie.

En guise d’épilogue à la démonstration de force occidentale de Beyrouth, en 1984, Américains et Français ont dû subir les affres de la spirale des otages occidentaux au Liban (1984-1988), la vague des attentats de Paris (1986-1987), la guerre des ambassades entre Paris et Téhéran (1987), l’assassinat du Général Rémy Audran, un des responsables de la Direction Générale de l’Armement, le scandale de l’Irangate, la vente clandestine d’armes américaines à l’Iran sous embargo, le scandale Luchaire en France relatif à la vente du matériel de guerre français à l’Iran……La liste n’est pas limitative.

Le reste, connu, se passe de commentaires.


http://renenaba.blog.fr/2007/09/19/p3007123#more3007123
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magic berber
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Message par magic berber »

le texte est un peu long, je ne lai pas encore lu entierement.
Dans ce cas, tu aurais pu ne pas le copier/coller et attendre de l'avoir fini. Qui te dit qu'à la fin, il ne développe pas la théorie du complot, ou pire?
niiro
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Message par niiro »

magnifique intervention berber...


alors je te conseille de lire ce trés bon article, ni theorie du complot ni autres absurdités du genre. un état des lieux de la situation d'une objectivité rare.


faudrai penser à arreter avec votre mythe de "theorie du complot".... c
c'est un truc totalement inventé par le systeme pour s'eloigner de tout soupçon.
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Goa83
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Message par Goa83 »

:lol: Juste en passant...
Niiro a écrit :faudrai penser à arreter avec votre mythe de "theorie du complot".... c
c'est un truc totalement inventé par le systeme pour s'eloigner de tout soupçon.
Si le systéme (qui ? :roll: ) invente une "théorie du complot" pour s'éloigner de tout soupçon, c'est qu'il y a bel et bien un complot du systéme... :mrgreen: ...donc "théorie du complot"... :lol:

Sinon, René Naba, proche du réseau voltaire, dont le créateur est Thierry Meissan, auteur de "l'effroyable imposture", dont beaucoup de fan de la "théorie du complot" tirent leur argument... :wink:

Le texte est intéressant à lire bien qu'il n'ait rien de nouveau (un peu d'argumentation personelle aurait été sympathique aussi :roll: ), mais s'il fallait comparer la géopolitique économique avec un jeu d'échec, Naba ne fait que commenter le dernier coup, alors que les "joueurs" ont facilement une dizaine de coups d'avance... (un truc tout simple, les forces américaines présentes le sont depuis un bon moment, 1) parce que l'on ne réunis pas une armada en trois jours, 2) La plupart de ces batiments sont dans le golfe arabo/persique et l'océan indien d'avant même la guerre en Afghanistan).

Et l'argumentation, populaire (sinon populiste :roll: ) ou Israel arrete son nucléaire, ou l'Iran a bien raison de dévellopper le sien, ne vole pas trés haut...
Comme on est, on voit les autres...
niiro
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Message par niiro »

ce que vous appellez theorie du complot n'est rien dautre que de la stratégie.


bien evidemment les joueurs ont 10 coups d'avance, peut etre meme 20 voire 30....

Et l'argumentation, populaire (sinon populiste ) ou Israel arrete son nucléaire, ou l'Iran a bien raison de dévellopper le sien, ne vole pas trés haut...

là c'est toi qui fait un raccourci facile.
et au fond ce n'est pas plus stupide que les discours antinucléaire fleur bleu ou les discours imperialistes.
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boz
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Message par boz »

Pourquoi parce que cet article ressemble à la théorie du complot, il serait mauvais? "Théorie du complot" clot le débat point barre? C'est un peu rapide non?

Je lis aussi parfois les articles de voltairenet.org. Il y a des choses intéressantes à y lire. Pourtant je ne suis pas un adepte du complot (pour moi il n'y a pas de complot réellement, il y a seulement des personnes ou groupes qui esaient de tirer la couverture de leur côté - ou si vous préférez, tout le monde "complote" pour son propre bien personnel)
Le texte est intéressant à lire bien qu'il n'ait rien de nouveau
Il n'y a rien de nouveau pourtant on ne lit jamais un étalage de fait de cette manière dans nos journeaux et encore moins dans un journal télévisé ... enfin il me semble ...
Comme dans tout article il y a des choses bonnes à prendre, d'autres à laisser.
mais s'il fallait comparer la géopolitique économique avec un jeu d'échec, Naba ne fait que commenter le dernier coup, alors que les "joueurs" ont facilement une dizaine de coups d'avance...
N'est-ce pas ce que fait tout bon journaliste d'investigation : regarder le dernier coup et évaluer une/des hypothèse(s) pour ce qui va se passer par la suite?

J'ai pas le temps de développer plus, je reviendrais plus tard ...
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le commandant des Marines, "Pappy" Boyington était à la tête d'une escadrille de pilotes de chasse. Celle-ci était composée de marginaux et d'aventuriers qui devinrent les terreurs du Pacifique… On les appelait les brebis galeuses
Goa83
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Message par Goa83 »

:lol: Non effectivement tout ce qui touche à "théorie du complot" n'est pas mauvais, seulement 99% des cas qui partent ensuite dans des embrouilles ésotérique ou similaire...du moins c'est un constat qui n'engage que moi, et mon expérience sur le net... :mrgreen:

le réseau voltaire, à une ligne éditoriale, comme tout médias, ils savent pour qui ils écrivent, et comment écrirent pour ces lecteurs...cela ne remet pas en question l'information par elle même...(ceci est valable pour tous les médias d'information...).

Quand je dis que c'est pas nouveau : cela fait 4 ans que durent cette histoire de nucléaire Iranien, c'est un peu comme si en 2011 les médias nous parleraient du drame du Darfour...et en 4 ans cela doit bien etre la 10eme fois que je lis des articles sur une possible guerre en Iran, "l'excuse" étant aujourd'hui le nucléaire...
Wikipédia a écrit :La définition du journalisme d'investigation, selon la déontologie journalistique, implique également une indépendance vis-à-vis des pouvoirs politiques ou économiques, et une profondeur d'analyse qui résiste à la tentation de l'audimat ou à la course à l'exclusivité.
Je serais assez d'accord avec cette définition :mrgreen:
Comme on est, on voit les autres...
selkie
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Message par selkie »

niiro a écrit :
Et l'argumentation, populaire (sinon populiste ) ou Israel arrete son nucléaire, ou l'Iran a bien raison de dévellopper le sien, ne vole pas trés haut...

là c'est toi qui fait un raccourci facile.
et au fond ce n'est pas plus stupide que les discours antinucléaire fleur bleu ou les discours imperialistes.
J'aurais tendance a plussoyer Goa: rien de nouveau dans l'étalage des faits: Le monde Arabe dans sa totalité reste l'enfant terrible que les différents gouvernements impliqués se sentent obligés de contrôler de peur de voir leur évidents avantages éradiqués.
Et s' il est vrai que le regroupement des différentes informations peu avoir un certain intérêt en terme de synthèse (si le partit pris n'était pas aussi évident :roll:) je n'ai pas le sentiment de détenir là l'argumentation choc a même d'expliquer que ce qui tend a se passer soit justifié. :???:

J'en revient donc a mon mode "fleur bleue" moins débile qu'utopiste quoi que tu en dise :lol: comme tu dis: Tout dans ce texte tend a prouver que la course a l'armement nous mènera a notre perte, quel que soit le côté enscencé. Un échafaudage du a l'orgueil mal placé plutôt qu'aux réels intérêts humain mènera a une bataille sans gagnants: Il n'y aura que (peut être) des survivants!

Je pense qu'a force de faire valoir sa superiorité par la "capacité de menace", l'homme en oublie de penser a l'essentiel, a savoir qu'il faudrait agir en fonction des prochaines générations plutot que des prochaines élections! La crainte de la guerre est pire encore que la guerre elle même.
Je me tâte...
666 eme
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Message par 666 eme »

Vite , je fonce fabriquer une fourmilière dans un abri anti-nucléaire pour protéger les Spiritokanienne !!
magic berber
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Message par magic berber »

Je pense qu'a force de faire valoir sa superiorité par la "capacité de menace", l'homme en oublie de penser a l'essentiel, a savoir qu'il faudrait agir en fonction des prochaines générations
Mais pourquoi n'y avons-nous pas pensé plus tôt?
Que tous les pays occidentaux revendent tout leur armement et déplacent tout leur budget de la défense vers l'éducation! Et vivent les générations futures!
...
Sans commentaire.
Modifié en dernier par magic berber le ven. sept. 28, 2007 4:40 pm, modifié 1 fois.
niiro
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Message par niiro »

c'est pourtant simple, si tu n'es pas suffisament armé, ta securité n'est pas garantie et tu te feras attaquer.

comme Werber l'a répété à +sieurs reprises, il faudrai qu'à un moment on s'assoit tous autour d'une table et qu'on se dise tous "bon ok, là ça devient trop dangeureux, si on arretait tous ça?" bien sur c'est un peu naif, il faudra encore bcp de mort et de degat pour que ça arrive....

du moins c'est un constat qui n'engage que moi, et mon expérience sur le net...
tu fais bien de préciser, mais un petit conseil amical: deroche du net un peu...
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boz
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Message par boz »

Pour faire la part critique de cet article ... même si les faits qu'il énonce sont réels ...

Je me pose plusieurs question :
Pourquoi B. Kouchner parle de guerre dans l'interview à RTL alors qu'il sait que de toute façon nous n'avons plus de porte avion disponible avant plusieurs mois? Donc une possibilité faible d'intervention ... Kouchner n'est pas la moitié d'un imbécile, il n'a pas dit ça au hasard, il ne s'est pas fait manipuler par les médias. N'est ce pas une preuve d'un simple bluf?

Ensuite, l'affaire sur le B52 chargé de bombes nucléaires qui survole "par erreur" les USA. Est-ce simplement de la provocation gratuite (on sait aujourd'hui qu'il s'est envolé de la base de départ des opérations pour le Golfe) ou est-ce encore du bluf?

De la même manière, Bush prépare une grande conférence pour la paix au Moyen Orient en cette fin d'année. D'après les médias il chercherait à finir son mandat sur une (très) forte note positive de son action et effacer l'échec irakien. On devrait donc s'attendre à des propositions nouvelles. Comment pourrait-on préparer cette conférence tout en envahissant l'Iran?

Enfin la position de l'Iran et l'accès au détroit d'Ormuz. Si les ricains (ou d'autres) s'amusaient à bombarder les iraniens, ces derniers auraient la capacité à bloquer ce détroit, empêchant les pétrôliers de passer par cet endroit. Si on souhaitait réellement les dissuader, il faudrait donc aussi une intervention au sol afin de "protéger" cet endroit. Ce qui ne semble pas au programme : les ricains (et Kouchner) ne parlent que de bombarder l'Iran. Cette histoire de bombardement n'est-elle pas que du bluf?
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le commandant des Marines, "Pappy" Boyington était à la tête d'une escadrille de pilotes de chasse. Celle-ci était composée de marginaux et d'aventuriers qui devinrent les terreurs du Pacifique… On les appelait les brebis galeuses
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