[galerie] Mes nouvelles et poèmes

103e s'est émerveillée du côté artistique de l'Homme. Qu'en est-il du vôtre ? Faites partager vos oeuvres, écrites, visuelles ou auditives. <br /><font color="red">/!\Attention !/!\</font> Veillez à ne poster que vos propres créations. Lire le topic sur les droits d'auteur avant tout.

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ElyOn
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[galerie] Mes nouvelles et poèmes

Message par ElyOn »

Voilà quelques créations. Certaines sont des rédactions de français.

Rédactions de fin de 3eme (19.25/20!!!! bon, j'arrête de me vanter)
L'Odeur de la ¢Onƒiture de ƒraise... C'était ßien l'Odeur de la ¢Onƒiture de ƒraise qui m'enivrait. Elle était ßien lOin, aujOurd'hui, l'Odeur de ¢ette gelée gluante, grumeleuse et hOrrißlement su¢rée qui nOus avait pOurtant sauvées! Sauvées par de la ¢Onƒiture de ƒraise! EtOnnant nOn? Et maintenant, j'allais me laisser mOurir, sans me ßattre, au milieu de ¢e tas de ¢adavres, Où serOnt ßientôt jetées tes ¢endres. Ma ¢Omßativité, qui dOnnait tellement d'espOir au× enƒants du ¢amp, qui allumait une lueur dans leurs yeu× tristes, était partie en même temps que tOi. Milla, prOmets-mOi que tu n'Oußlieras pas ¢et amOur qui a tant déplu à Hitler. PrOmets-mOi de ne pas m'en vOulOir de t'avOir, d'une ¢ertaine manière, tuée. Si je m'étais ¢a¢hée un peu plus, les SS n'auraient rien remarqué d'étrange entre nOus. Ils n'auraient pas eu l'attentiOn attirée sur tOi. Ils n'auraient pas su que tu étais juive, en plus d'hOmOse×uelle. Mais ils Ont tOut remarqué, et nOus Ont arra¢hées à nOtre dOu¢e vie en¢Ore insOu¢iante le 3 mars 1941 . Te rappelles-tu ¢Omment ¢'était, avant? Les sOirées passées autOur d'un pOste de radiO et d'un pOt de ¢aramels mOus, à reƒaire le mOnde, et les ƒOu-rires hystériques quand On imaginait le ƒutur, en puisant à ¢Oups de ¢uillère à sOupe dans de la ¢Onƒiture de ƒraise. On avait vingt-deu× ans. Tu te sOuviens ¢Omment nOus étiOns devenues dépendantes de la ¢Onƒiture de ƒraise? On avait ¢her¢hé tOute la jOurnée de l'Opium, Ou quelque ¢hOse qui aurait pu y ressemßler, mais On n'avait rien trOuvé, à part le ¢Oƒƒre Où je rangeais les pOts de ¢Onƒiture de ƒraise que me dOnnait maman ¢haque ƒOis qu'elle venait. AlOrs tu as dé¢idé de gOûter ¢es ¢Onƒitures que je n'avais jamais tOu¢hées. Tu disais qu'il nOus ƒallait ßien quelque ¢hOse, et que ¢'était tOut ¢e que l'On avait. Et ¢e jOur là, le 7 nOvemßre 1938, nOus nOus sOmmes englOuties deu× pOts en dé¢idant en même temps d'arrêter l'Opium. Le lendemain, pareil. Le surlendemain en¢Ore deu×. Puis peu à peu, nOus nOus en sOmmes 颜urées.

Le sOir, après le pOt de ¢Onƒiture, venait le plat de ¢aramels mOus. Et On rigOlait. Tu t'étranglais de rire en me ƒaisant part de tOn sOuhait qu'après ta mOrt, je verse tes ¢endres dans un pOt de ¢Onƒiture. Je disais qu'un jOur peut-être nOus pOurriOns adOpter un enƒant. Et tOi tu vOulais être méde¢in à la ¢ampagne, mOi piOnnière de la pOlitique ƒéminine. On rêvait de pOuvOir s'emßrasser ¢Omme tOut le mOnde, sur le quai de la gare, quand On partirai travailler au× quatres ¢Oins de la Fran¢e. Les pOts de ¢Onƒiture déƒilaient, laissant peu à peu pla¢e au dégOût, puis à l'euphOrie de n'être, enƒin, plus dépendantes de rien, à part de nOus. Je me rappelle que dans un livre, une étrange ¢réature disait « Les mOts veuƒ et veuve n'e×istent pas dans nOtre langue. POurquOi nOmmer un être qui ne survit pas plus d'une semaine? ». Peut-être sOmmes nOus tOutes les deu× de ¢es ¢réatures.

TOujOurs est-il que je suis en¢Ore enƒermée dans ¢e ¢amp. Et sans tOi. C'est la dernière ƒOis que l'On nOus sépare, je te le prOmets. Bientôt je te rejOindrai. Mais ¢ette Odeur dOu¢eâtre de ¢Onƒiture reste an¢rée dans ma tête et Ouvre la pOrte au× sOuvenirs qui me hantent. J'en ai mal. I¢i, les paysages sOnt en¢Ore plus mOrßides qu'avant. Je vOis des ¢Orps partOut. Des ¢Orps sOuillés au× visages ƒigés dans leurs hOrreurs, tOrdus par la dOuleur. Je ne sais même pas si je suis assise sur une pierre Ou un ¢râne. Seules les ƒOrmes qui se dessinent au sOl permettent de distinguer la ¢hair de la terre. Au mOins, tOn ¢Orps ne ƒera pas parti du paysage. COmment peut-On en¢Ore se dire humain quand On a ƒait tOutes ¢es hOrreurs? Quand On a détruit tant de vies, de ƒamilles? Quand On a mutilé tant d'autres humains, qu'On en a ƒait des ¢Oßayes? Quand On t'a ridi¢ulisée, tOrturée, ƒOuettée, ßattue, puis in¢inérée vivante alOrs que tu étais agOnisante? POurquOi ne m'Ont-ils pas tuée mOi aussi? Mais je vais te rejOindre quand même! Attend mOi juste un peu. Tu te rappelles que juste avant qu'ils ne t'attrapent pOur te tOrturer, On avait remarqué un petit a¢¢rO¢ dans le grillage? Tu avais dit qu'il laisserai passer un renard aƒƒamé. AlOrs je serai le renard, et j'irai ¢her¢her de quOi réaliser un de tes sOuhait, que tu as ¢ertainement prOnOn¢é à la légère, mais je l'e×hau¢erai. POur te ƒaire plaisir une dernière ƒOis et pOur te rejOindre. AlOrs je vais passer par ¢e trOu. J'apprO¢he du trOu. Cette Odeur de ¢Onƒiture ne me lâ¢he tOujOurs pas. Je passe le trOu. On avait enOrmément maigri, ¢et Oßsta¢le ne pOse pas de prOßlème. Je me retOurne, vOis au passage le sang qui gi¢le de mOn visage à ¢ause de ¢e ƒil ßarßelé. Ils sOnt tOus là. TOus les dépOrtés sOnt amassés devant le trOu. Leurs visages sOnt dénués d'e×pressiOn. Et ils regardent. Les sOldats eu× aussi arrivent. Mais je veu× aller ¢her¢her ¢e pOt de ¢Onƒiture pOur y mettre tes ¢endres. Je reviendrai, après ils pOurrOnt me tuer, mais je veu× ¢e pOt. Je n'ai même pas le temps de me retOurner que deu× gardes me tirent dessus. J'entend le ßruit, je vOis les dépOrtés en¢Ore rassemßlés autOur du trOu, je sens les ßalles dans mOn ¢Orps, une dans la ¢uisse et l'autre dans le pOumOn drOit, et j'ai mal, je n'arrive plus à respirer. Mais je sais que je te rejOins, dOn¢ je ne ¢ris pas. Je regarde une dernière ƒOis mes ¢amarades de ¢amp. Ils sOnt en¢Ore là, immOßiles. L'Odeur de ¢Onƒiture et partie. MOi aussi


Escusez moi pour les caractères spéciaux, j'ai fait un copier coller de mon blog, et je n'ai pas enlevé les caractères.

edit: "Entre tes doigts" rédaction de début de 3eme


Entre tes doigts qui trépannent mon coeur
Mes armes acérées ne sont qu'aîles froissées
Mes lames affilées bourgeons de cerisiers
Entre tes doigts ni haine ni rancoeur
Ne résistent à l'allégresse détestable
Que tu répends dans mes tourments
Qui t'insultent irresponsable
De violer mon paradis couleur sang


Sans titre (je précise quej'ai eu une très mauvaise période où j'écrivais beaucoup)
La peur au ventre
Au bas du ventre
Cocon fertil infecté
Néoplasme utérin
Qui ronge et détruit
Flamme de vie qui s'en va
Je n'irai plus qu'au hasard
Sur les chemins du destin
Chercher pour trouver sans pouvoir réaliser
Anxiété stérile
Ne seraient-ce les valeurs élémentaires que je renis?
La psychose s'installe comme la tumeur s'incruste
Et les martellement sourds m 'envahissent comme la thérapie me dénude
Maman j'ai peur de cette pourriture qui me ronge de l'intérieur
Cet organne envahi me condamne.
Et la tumeur s'agrandie


Autre sans nom:


Pardonnez mes mensonges
Pardonnez mes péchés
Pardonnez ma fierté
Pardonnez ma lacheté
Laissez moi mes songes
Laissez moi mes lueurs amères
Laissez moi loin de vos guerres
Laissez moi la beauté de la mer
Oublié ce qui ronge
Oublié ce qui blesse
Oublié ce qui rabaisse
Oubliée toutes vos messes
Cris d'agonie
Cris de mépris
Cris d'envie
Cris de folie
Voix en rage
Voix en nage
Voix en age
Voix bien sage
Oeil qui mord
Oeil pour corp
Oeil de sort
Oeil de mort
Sang de fraternité
Sang de solidarité
Sans aucune pitié
Sans aucun regret


L'envol du papillon:


Je ne suis pas là
Je suis comme toi
Que tu me voies
Comme tu le croies
Ainsi comme ça
Tous les deux là
On peut réver
On peut aimer
On peut crier
On peut tuer
On peut brûler
Ne plus jouer!

Lentement
Sûrement
Tellement
Tu me mens
Je te rend
Tu me tends
Je te vend


écrit en une sorte d'auto écriture

Grignoter, sentir en soi
Grandir, le pouvoir
L'extraction de la soie
Mourrir tous les soirs
Savoir quand la fin arrive
Savoir quand la fin repars
Seule une vengeance violente
Tu te perds
Plus jamais sourire
Plus jamais pourir
Plus qu'aimer pour vivre
Seule morphine à la mélancolie
Partir violement, revenir et cracher
Le sang, le venin sur ces morceaux de haine
Ce soir, je ne vous ment plus
Mes yeux troublés
Ne vous voyent plus
C'est si doux
Quand je crache ses mots
Pour vous

____________________________________________________________

Une dOu¢e ƒée ¢her¢hait à s'endOrmir
Dans les méandres d'un ßOis en¢hanté
Une jeune Ďe vOulais s'assOupir
SOus les tapis de mOusse et les saletés
La ßelle ƒée ne pOuvais vOmir
Entre deu× hêtres et un églantier
POurtant la jOyeuse Ďe vOulais partir
LOin du lutin ƒOu tant aimé

Mais dès qu'elle ƒut lOin du ßOsquet
Elle ne ƒut plus une ƒée
Mais qu'un jOuet de papier
Qui pOur survivre pOurrait ßrûler
POur un ƒantasme, pOur l'être aimé.

____________________________________________________________

BOule de neige
ßOule de vie
Ciel enƒlammé
par les pétales des gené
Je me suis en¢Ore piquée
A tes épines de rOsiers
Ma ƒleur de Lys
MOn saut de l'ange
Danger de mOrt
RaisOn de vie
TOn regard, mOn drOsera
tes levres, mes digitales
TOi simplement mOn Opium
Ma ßelladOne qui m'emßellit Ou me détruit
MOn as¢lépiade
TOi, la seule ƒleur qui me tuera...


essais:

COmment peu×-tu arriver
A sOnder le néant qui me hante
COmment peu×-tu aimer
Cette aßsen¢e qui si sOuvent
S'invite en mOi, eƒƒaçant
Les sOns les ¢hants les sentiments
Ce vide que heure après heure
Me vOle désirs et plaisirs
M'enlève ¢e qu'il me reste pOur guérir.


Cheuveu× au× vent
VirvelÖtants
Les dessins des ßleuets
Pliants sÖus les ¢Öurants
La mer verte et Öndulante
Parsemée de grain de ßeauté
Multi¢ÖlÖrs et légers
Perƒe¢tiÖn éphémère
Réduite en pÖussière


LéGèRe iNcErTiTuDe
ÉvAnEsCeNtE
GeRmE De dÖuTe
ReCrUdEsCeNt
La pÖmMe qUe jE N'Ai sU CrÖqUeR
MeNéE PaR MeS CÖMbAtS
Me dÖnNe mA DeRnIèRe cHaNcE
RÖUgE Et bIeN SaNgLaNtE
PeTiT PéChÉ CÖNtRe gRaNdE TrAhIsÖn


LeTtReS De sAnG
POSéEs pAr uN PiNcEaU De cHaIr
Un tEmPs dE PaIx uNe éTeRnItÉ De gUeRrE
La rEiNe n'eSt qUe vEnT
RêVeR D'ÊtRe tOn aMaZONe
Ta sEuLe dÉeSsE
PrOfEsSaNt nOs sOmBrEs mEsSeS
TON SeUl eT UnIqUe cLONe


De mOn jArDiN SeCrEt fLeUrI Et eNcHaNtÉ
Il nE ReStE Qu'uNe lAnDe bRûLéE, cArBONiSéE
DeS CeNdReS
Le cHaOs, Le nÉaNt, Le vIdE TOTaL
HaNtE MeS PeNsÉeS
J'AiMeRaI QuE Ce cOrPs sOiT UnE FeNêTrE
Où l'ON PuIsSe dEvInEr
L'AbSeNcE De mEs pEnSéEs


Avant
J'aurai dit que pOur tOi
Je mOurrai

Maintenant
Je te prOmet que pOur tOi
Je vivrai


Le second envol:

L'envol du papillon
Cette sombre lueur
Qui doucement de ses ailes
Puissantes mais si fragiles
S'évapore dans le vent
Et cette passion si prenante
Ces couleurs si dévorantes
Détruisent le paillon
Impossible envol
Il s'éteint, privé de liberté
L'envol du papillon
Comme tout éphémère
réflechissez
ema
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Enregistré le : jeu. juil. 20, 2006 6:49 pm
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Message par ema »

Je me permet car en lisant tes poémes, je les trouves sans rythme.
Appuis les de ponctuations car il n'y a pas toujours des rimes pour les faire rebondir.
Assois tes phrases, car elles flottent.
Mets de l'air entre tes § pour leurs donner l'élans d'un souffle autre.

Je me permet:

"Entre tes doigts" rédaction de début de 3eme


Entre tes doigts qui trépannent mon coeur
Mes armes acérées ne sont qu'aîles froissées
Mes lames affilées bourgeons de cerisiers
Entre tes doigts ni haine ni rancoeur

Ne résistent à l'allégresse détestable
Que tu répends dans mes tourments
Qui t'insultent irresponsable
De violer mon paradis couleur sang

Comme cela on capte mieux tes couples.
oeur
é
é
oeur

ble
ents
ble
ang

***Ajout :***

:jump:
C'est vrai ment,
trés touchant,
trés rêvant,
trés élégant.

D'un rêve,
A une trêve,
Tu te léves,
Avec verve.

Dire et l'écrire,
Ca peut faire sourire,
Mais aussi blémir,
Car qu'el beau soupir!
Celui qui, aprés avoir été négligent,
devient vigilant,
illumine la terre comme la lune émergeant des nuées.
Bouddha
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